An Open Letter to Algerian Friends Turned Torturers
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Un anniversaireIl y aura dix ans, dans la nuit du 26 au 27 mars 1996, que les sept moines du monastère de Tibhirine ont été enlevés, pour être mis à mort environ deux mois plus tard. Dans les semaines et les mois à venir, de nombreuses émissions de radio et de télévision, de nombreux articles de journaux et de revues (ainsi que probablement plus d’un livre) les rappelleront à notre mémoire. Et on ne peut que se réjouir de tout ce qui contribue à garder vivant le témoignage que ces moines ont donné par leur vie et par leur mort.
Inna Lillahi Wa Inna Ilaihi Rajioûn« Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons » !Le Cheikh Abd Errahmane Khlif qui vient de nous quitter était certainement l’un des derniers représentants de l’Islam institutionnel de l’après indépendance, issu et organisé autour de la vieille et traditionnelle Ezzeitouna. Mais il ne se serait peut-être pas distingué de la masse des Zeitouniens de sa génération s’il n’avait symbolisé, en 1961, l’une des rares actions de résistance à l’empiètement trop flagrant du politique dans le domaine religieux. Bourguiba voulait légitimement insuffler un vent de réforme dans une société tunisienne en proie aux…
Il est évident que le journal danois Jyllands Post n’a pas publié les caricatures du Prophète poussé tout juste par un irrépressible besoin de vitaliser la liberté d’expression, qui, c’est vrai en a réellement besoin vu cette extraordinaire homogénéité de discours et de pensée des médias auto baptisés occidentaux ! Ce journal danois a bien servi de base à une opération pensée, construite, s’inscrivant dans le cadre d’une provocation visant à pousser les masses musulmanes à l’irréversible. Recourant à une vieille ficelle de l’art « provocatoire » – « je lui crache dessus et s’il se met à hurler et…
L’heure des convergencesA l’approche du 50ème anniversaire de la naissance de l’UGTA (24 février 1956), je comptais relater quelques épisodes significatifs du mouvement syndical algérien tel que j’ai pu l’observer comme acteur au cours des décennies écoulées. Je voulais en particulier revenir sur la façon dont il y a cinquante ans, les organisations et les militants syndicaux, présents et luttant sur ce terrain depuis déjà une vingtaine d’années (dans les syndicats CGT constitués plus tard en juin 1954 en centrale indépendante l’UGSA) ont vécu la création de l’UGTA à l’initiative du FLN du temps de guerre. Je voulais notamment faire…
La crise des caricatures qui oppose le Danemark, et plus généralement l'Europe, au monde musulman prend hélas la tournure d'un mégaconflit. La protestation contre les caricatures prend des allures de plus en plus violentes, comme nous l'avons vu dans certaines capitales de pays musulmans avec l'incendie d'ambassades scandinaves, acte condamnable, qu'il soit spontané ou le résultat d'une instrumentalisation politique.
Il n’est bien évidemment pas question d’« interdire ». On peut en revanche s’interroger sur le sens de ces manifestations de bonne santé de notre sacro-sainte « liberté d’expression ». Pour ce faire, il faut préciser les contours de la notion de « caricature » qui recouvre plusieurs réalités. Donner une forme humaine au prophète des musulmans en est une : elle équivaut à transgresser (après d’autres…) une prescription religieuse dont il est évident qu’elle ne saurait s’appliquer à tous ceux qui… n’y adhèrent pas.
La liberté d'expression n'est pas synonyme de diffamation ou d'injure.Rien ne justifie l'offense des sensibilités et des croyances de l'autre, d'un peuple, à fortiori la religion de plus d'un milliard de musulmans. Les limites aux libertés des uns sont tout bonnement celles des autres et les droits des uns s'arrêtent là où commencent les droits des autres. C'est pour cela que la diffamation, la calomnie, les propos xénophobes, racistes, antisémites et tout ce qui est de nature à susciter la haine entre les gens sont légalement interdits et punis.
Die Meinungsfreiheit ist kein Synonym für Diffamierung oder für Beleidigung.Nichts berechtigt die Feinfühligkeiten und den Glauben von jemandem, von einem Volk zu verletzen, geschweige denn die Religion von mehr als einer Milliarde Muslime.Die Grenzen der Freiheiten von den einen sind ganz einfach auch jene der anderen und die Rechte der einen hören dort auf wo die Rechte der anderen beginnen. Deswegen sind Diffamierung, Verleumdung, fremdenfeindliche, rassistische; antisemitische Äusserungen und alles was den Weg zum Hass zwischen den Menschen auslöst, legal verboten und strafbar.
Curieux timing ! Etranges protagonistes…. Au lendemain du formidable camouflet monté du fond des urnes palestiniennes, comme il est étrange cet engouement des régimes arabes exsangues à vouloir s’approprier, à l’occasion de l’affaire des caricatures, les ressources « religieuses » de leurs opposants islamistes !
Ô liberté ! Que de crimes on commet en ton nom !La presse européenne qui a reproduit les caricatures haineuses, obscènes et calomnieuses du journal de droite danois Jyllands-Posten est elle plus libre, maintenant que l’arbre de sa liberté d’expression a été arrosé par l’offense de 1.4 milliards de musulmans ? Disséminer à grande échelle des insultes outrageantes et incendiaires sur le Prophète (qpssl) de l’Islam et blesser, dans leur foi, des centaines de millions de musulmans a-t-il certifié sa virilité libérale ?
La publication résolument provocatrice des caricatures associant la figure du Prophète Muhammad (et non point Mahomet!) à la violence et au terrorisme a soulevé et soulève encore les populations musulmanes à travers le monde. À cette réprobation de 1,4 milliard d'êtres humains, certains répondent que la liberté d'expression est sacrée et constitue un des fondements de la culture occidentale contemporaine. Cette réponse appelle plusieurs remarques :
Je ne comprends plus rien. J’ai zappé toutes les chaînes de télé et feuilleté tous les journaux ce week-end. Et, surprise ! Toute notre presse et nos hommes politiques ainsi que nos grands penseurs se montrent tout à coup solidaires avec les caricaturistes danois afin de défendre cette magnifique liberté d’expression, gagnée par nos ancêtres et défendue au fil des siècles par nos grands hommes et femmes de la république.La publication et republication des caricatures de Mahomet relève curieusement de la défense de cette liberté d’expression, du droit de tout dire, de tout exposer dans nos sociétés démocratiques.
Lettre ouverte à Monsieur le Directeur de publication du quotidien algérien LibertéC'est en lisant dans Liberté du 2 février, la chronique de M. Hammouche que j'ai compris le pourquoi de la censure de l'article intitulé « Quoi, les Français aussi ? » que je vous ai adressé le 1er février 2006, en réaction de citoyen nationaliste et musulman contre la re-publication provocatrice par France Soir des caricatures injurieuses à l'endroit du Prophète Mohammad (SLS). J'ai en effet pris conscience de toute la candeur qu'il y avait de ma part à vous adresser un tel article. Il y avait évidemment, «…
A la veille de la signature à Berlin de l'Armistice du 8 mai 1945, mettant fin à la Seconde Guerre Mondiale, avait eu lieu à Reims, ville française qui venait d'être libérée par les armées alliées, la signature du fameux « Act of Military Surrender » ou Acte de reddition sans conditions des armées allemandes. En voyant parmi les délégations des vainqueurs – Russes, Américains et Anglais – une délégation française, le représentant allemand, le Maréchal Keitel, ne put s'empêcher de s'exclamer: « Quoi ! Les français aussi ? Il ne manquait plus que çà ! »
Tous les observateurs s'attendaient, plus ou moins, à une entrée en force du mouvement nationaliste islamiste Hamas dans le processus démocratique palestinien à travers les élections législatives qui viennent d'avoir lieu. Mais très peu en revanche, pour ne pas dire personne, se seraient hasardés à pronostiquer cette victoire totale pour le Hamas, c'est-à-dire sa conquête de la majorité des sièges au Conseil Législatif Palestinien (CLP). On parle à l'heure qu'il est de 75 sièges sur les 132 que le CLP comporte !
Du temps où l’Algérie jouait dans la cour des grands, quand en février 1971, le défunt président Houari Boumediène décréta souverainement la nationalisation du pétrole algérien, la France d’alors, celle de M. Pompidou — le parrain politique de l’actuel M. Chirac — décréta, à son tour, l’embargo sur notre pétrole en le qualifiant de “pétrole rouge”, c’est-à-dire de pétrole communiste. — Et il eut été piquant, n’était le caractère dramatique de la situation, de faire le parallèle, plus de trente années plus tard, avec les récents propos pour le moins étranges et choquants d’un M. Poutine, qui n’a même pas…
Commentaire sur l'article de Fayçal Oukaci paru le 14 janvier 2006 dans le quotidien L'Expression (Voir ci-bas)Selon la source de notre journaliste, qu’il qualifie de « crédible », ce dont nous n’avons aucune raison de douter, s’agissant de l’agent traitant du zig en question, toute la volonté politique n’a pu venir à bout d’une poignée de fonctionnaires du ministère de la justice chargés par le Président de la république couscoussière de pondre « les textes de loi portant sur la paix et la réconciliation nationale » tant espérés. Il y aurait, en effet, un obstacle juridique de taille, qu’il serait…
C’est un véritable coup de tonnerre que cette confession en direct sur la chaîne El-Arabia, livrée par l’ancien vice-président syrien, Abdelhalim Khaddam, à propos de l’assassinat du Premier ministre libanais Rafic Hariri et impliquant formellement les services de sécurité syriens. Un coup de tonnerre qui aura sûrement ravivé dans la conscience de millions de citoyens algériens le souvenir douloureux de l’assassinat en direct, devant les caméras, du président Mohamed Boudiaf en juin 1992. Un assassinat à ce jour non encore élucidé, après plus de treize ans d’hypocrisie officielle convenue et de mascarade politico-judiciaire indigne. Un assassinat qui continue de peser…
Entretien avec François BurgatRachid Ramda a été extradé en France après 10 ans d’emprisonnement en Angleterre. Comment se fait-il que son extradition fut si laborieuse et que peut-on attendre de son procès ? Le cas de Rachid Ramda est-il un cas à part ? Je ne suis pas un spécialiste des relations judiciaires entre la GB et la France. Je joins sans réserve ma voix à tous ceux qui dénoncent la stupéfiante lenteur avec laquelle ce dossier d’extradition a suivi son cours. Il ne saurait y avoir de nuance ou de réserve, de la part des analystes, dans ce genre…
Entretien avec François BurgatPolitologue arabisant,vous publiez "L'islamisme à l'heure d'Al-Qaïda" à La Découverte. Pouvez-vous expliquer l'une des thèses de votre essai qui veut que non seulement l'islamisme en général n'est pas vraiment de nature religieuse mais que même son expression ultime, le terrorisme à la manière d'al-Qaïda, est surtout politique? Cela apparaît de façon assez claire dans les versions non tronquées des revendications d’al-Qaida. Les islamistes en général sont à la fois réprimés et populaires –(les élections législatives égyptiennes viennent de le rappeler) parce que, dans leur écrasante majorité, ils relaient, pacifiquement ou violemment, des demandes banalement sociales et politiques.…