Attaque visant des musulmans dans deux mosquées de Christchurch : 49 morts et de très nombreux blessés gravement.
Des fait d’un Australien d’extrême droite, de 28 ans, Brenton Tarrant, armé jusqu’aux dents.
L’attentat s’est produit durant la prière du vendredi. Des témoins ont déclaré que des fidèles avaient été ciblés à bout portant.
Crime filmé en direct par son auteur pendant 17mn diffusé sur Facebook
Brenton Tarrant a publié dans un manifeste de plus de 70 pages sur Twitter avant son attaque, qu’il a diffusée en direct sur Facebook juste avant de faire ses premières victimes.
Intitulé « Le grand remplacement », ce texte raciste déclare que le tireur voulait s’en prendre à des musulmans. Le titre est tiré d’une thèse de l’écrivain français Renaud Camus sur la disparition des « peuples européens », « remplacés » selon lui par des populations non européennes immigrées, qui connaît une popularité grandissante dans les milieux d’extrême droite. Il assurait dans un manifeste avoir reçu l’assentiment du terroriste norvégien Anders Breivik.
Il y explique également son aversion pour le multiculturalisme et pourquoi il croit profondément en la suprématie blanche.
Le théoricien du « grand remplacement », l’écrivain Renaud Camus, a dénoncé ce vendredi les attaques contre les mosquées en Nouvelle-Zélande, en les qualifiant de « terroristes, épouvantables, criminelles, désastreuses et imbéciles ».
L’écrivain d’extrême droite et théoricien du « grand remplacement » a refusé d’endosser la moindre responsabilité des attaques terroristes contre des mosquées de Christchurch ce vendredi qui ont fait 49 morts et des dizaines de blessés graves.
« Il ne peut pas se réclamer de mes écrits puisque je soutiens exactement le contraire »
« Moi, je suis absolument non-violent », a affirmé l’écrivain, qui a été condamné en 2015 pour provocation à la haine ou à la violence contre les musulmans.
Comment alors explique-t-il le crime de l’Australien ?
Renaud Camus soutient que le jeune Australien a pu être inspiré « par des gestes tels qu’ils ont été perpétrés sur le sol national depuis quatre ou cinq ans ». « Ce qui ressemble le plus à son crime, ce sont les attentats terroristes qui ont été commis en France ».
« Je ne vois pourquoi il serait plus inspiré par moi que par des actions qui ressemblent directement à celle qu’il a commise », s’est défendu l’écrivain.
En un mot : le criminel australien est une victime expiatoire du terrorisme musulman.
Il s’ensuit que les Musulmans n’ont que ce qu’ils méritent et, au fond, Brenton Tarrant est un martyr.
Pourquoi pas un héros?