Merci Mourad d’être à nouveau là
Tu as tardé à rejoindre ceux qui t’aiment et apprécient ta droiture
Alors que nous étions bien au chaud dans nos foyers
Toi, tu as subi les froides geôles glacées des gaulois « nos » ancêtres
Pardon de n’avoir pas pu crier assez fort ni assez longtemps
Afin de t’éviter une épreuve qui néanmoins t’as enrichi
Et avilit ceux qui sans vergogne se sont acharnés à te ruiner
Pensant par leurs mensonges sur toi la foudre attirer
Merci de leur avoir montré comment un fier musulman sait
Devant l’adversité se comporter
Merci pour la noblesse d’une âme patiente et confiante en l’Un
Mais non repentante ni courbante ni consentante ni résignante face à l’Injustice
Ils ont fomenté ignorants qu’ils étaient de la suite du verset,
Ta patience est venue de ta foi et de ta conviction
Que l’injustice ne peut être qu’éphémère
Que n’ont-ils point l’histoire visitée
Tes frères dans la droiture n’ont point démérité
Infatigables ils se sont démenés
D’autres enclins à la dispute les ont provoqués
Usant d’arguments vieillots et désuets
Doutant de l’algérianité de l’exilé
Ils nous ont tous blessés
Tes frères ont su cependant l’amana préserver
L’Algérie aussi attend ses fils et filles éparpillés
Auxquels elle ne renoncera point ni jamais
Surtout s’ils te ressemblent
Le déméritant
Abdelkader Boutaleb
7 juillet 2012
Un commentaire
Un régime de cochers
Merci, Si Abdelkader Boutaleb, d’avoir su parler au nom de tous les « déméritants » que nous sommes réellement, tant il est scandaleux qu’un si misérable attelage de cochers, formé d’une poignée de soudards et d’un ramassis de tocards, puisse impunément continuer à dicter sa loi dans l’Algérie des Abd-El-Kader et des Mokrani, des Abbane et des Ben M’hidi