Ode à celui à qui je dois tout et qui ne me doit rien
Comment pourrai-je durer sans Toi
N’étant autre que Ton humble créature
Comment pourrai-je oublier ce présent
Tu m’as offert la voie et le choix
Oublieux je me suis souvent égaré
Alors qu’au péché j’étais confronté
Et sciemment je m’y suis laissé entrainer
Ton pardon pourtant longtemps s’est répété
De mes remords je ne puis me séparer
Ce que j’ai appris c’est par Ta permission
Ce que j’ai ignoré ne m’était pas consacré
Tu es celui que rien ne trouble, Tu es Lumière
Tu es l’Un, tu ne peux être que l’Ultime Recours
Mais que dis-je… le temps est Ta volition
Confier mon chagrin à tout autre que Toi
Ne diminuera pas ni mes peines ni mes tourments
Pourtant Ta lumière est là
Pour le croyant et l’agnostique
Pour le soumis et l’oubliant
Pour le sachant et l’ignorant
Pour le despote et l’indigent
Pour l’homme libre enfin et…
Pour tous les Mourads de notre temps
Puissent-ils par Ta volonté
Rejoindre leurs proches et leurs bien-aimés
Dont je ne saurai ni n’oserai me compter
Abdelkader Boutaleb
15 avril 2012
2 commentaires
RE: A l’Un… en pensant à Mourad
السلام عليكم أستاذنا السيد عبد القادر بوطالب
!
« »Pour tous les Mourads de notre temps
Puissent-ils par Ta volonté
Rejoindre leurs proches et leurs bien-aimés
Dont je ne saurai ni n’oserai me compter. » »
إنٌ تواضعك وتورٌعك لأكبر دليلا علام أنت عليه من فضائل إيمانية وأخلاقية، وتلميحا جليٌا بأنك أنت من أنت، ورثا وأفعالا. ألم يقل الصادق المصدوق (صل) :
« »المؤمن أخو المؤمن إذا اشتكى منه عضو تداعى له سائر الجسد بالسٌهر والحمى » » ؟
A Maitre Abdelkader Dehbi
Assalam alaykoum Si Abdelkader Dehbi,
Je m’excuse d’avoir tardé à répondre à de si gentilles paroles et remarques que je crois imméritées.
[i] »Bercé par les mots, le verbe s’en va errant,
tu l’auras deviné, toi l’insouciant lecteur,
et tu le sens(ieras) plutôt que sentiras
Les mots blessent mais guérissent aussi[/i] »
Je suis souvent en désaccord avec des frères que j’estime trop enclins vers un soufisme électif et sélectif. Il est vrai cependant que parfois on n’est compris que par certaines personnes. Le sentiment est alors mitigé entre la satisfaction d’avoir pu partager et le regret qu’engendre une indifference plus répandue.
Cependant……Il pourvoiera
Wassalam
Abdelkader