Mourad m’a dit en songe
Ecoutes donc toi l’éloignant
Mon nom est persistance
Mon pays ne m’est pas inconnu
Mon cœur à lui s’en est couru
Insouciant bien qu’au détriment
L’intention, la leur n’est qu’un leurre
Car Celui à qui corps et âme je me suis consacré
Ne peut permettre que l’injustice sournoise triomphe
Les geôles de l’ancien incorrigible colon ne me sont pas inconnues
Mes frères d’hier, passés ou présents me les ont contés
Les recoins les plus lugubres et vexants me laissent indifférent
Je pense à la détresse de ceux qui se veulent maitres
Alors que leur servitude n’est plus à prouver
Mes pensées aussi aux miens s’en sont allées
Mais je sais que sur eux je ne peux que compter
La terre qui m’a vu naitre ne peut se tromper
Cette terre là, à laquelle j’aspire non pour mon moi
Mais pour ces fiers héritiers dont je sens l’immanence
Ceux qui ont cru pouvoir nous priver de cette partie de notre chair
Ceux-là, se doivent l’histoire revisitée
Les bêtises accumulées par des adversaires hagards me font sourire
Je les plains plutôt que je ne me plains
Rassure donc ceux dont je ne doute point
Les martyrs algériens ne sont pas morts pour rien
Rassure nos amis quant à la fertilité de l’Algérie
Le doute trouble l’âme faible
Je suis heureux où que je sois et là ou je suis
Ne suis-je pas Mourad ?
un éloignant parmi d’autres
(inspiré par le texte d’auteur inconnu Mon nom est résistance, 19 janvier 2012)