L’Abou Tissant: Mediène dit Toufik : scénariste affectionnant particulièrement les acteurs « Abou », et qui continue de tisser des intrigues passablement diaboliques; a tourné de longs métrages tels « l’homme invisible », « Paris 1995 : le dernier métro », ou encore « Bentalha, Rais, Ramka : La Grande Vadrouille». Mais lassé de ces films à grand budget, il s’est tourné récemment vers un genre nouveau, à savoir « Al Bouqalat », sorte de film à devinettes pour abrutis où l’en voit « l’action » le matin et où l’on découvre la solution le soir même sur Al-Jazeera, avec noms et prénoms des criminels, leurs alias Abou Fléne El Foulani, leurs voisins, leurs photos, etc… mais concernant leur appartenance, il n’y a jamais photo, car Abou Tissant le confirme à chaque fois: c’est Al Waqifa bint Al Qaida qui a fait le coup…
Les Figurants :
Jazic Sahyouni: petit sous-traitant au vocabulaire qui en dit long sur l’ « éducation » acquise du temps où son gendarme de père faisait régner l’ordre colonial à Marrakech. Sait parfaitement qui il peut insulter impunément (les petits fonctionnaires de l’ONU) et surtout qui il ne peut égratigner (Toufik & Co), d’où sa phénoménale longévité au sein du pouvoir assassin…
Khadem: Comme son nom l‘indique, il est né pour servir, les traitres de préférence. Au début l’Harki Belkheir devait tout lui dire: ne pas ouvrir sa bouche plus de 15 degrés, ne pas lever les yeux en présence de gradés, dire « mon général » à tous les colonels, etc… Mais avec le temps et le dressage, il suffit maintenant à Belkheir de tousser à Rabat pour que Khadem lui réponde d’Alger : à vos souhaits mon maréchal…
A-Bou-d’souflika: a commencé avec les films « bavards », mais après dix ans de tournage chez Belkheir-Toufik & Co et quelques attaques savamment manquées sur sa personne, il est totalement extenué, si bien qu’il a fini par ne jouer que dans les « films muets ». C’est un peu l’histoire du cinéma, mais à rebours… Décidément, on arrête le progrès !
Mounir Sahraoui
22 janvier 2008
Un commentaire
el hoggar
tu est belle comme la vite