(Lorsqu’une société a perdu ses valeurs morales, la Justice
est le dernier rempart contre le retour du règne animal et les Juges des
citadelles.)
L’avocat
du diable – Philippe Bartherotte
إن اللّهَ لاَ يُغَيِّرُ مَا
بِقَوْم…
L’Algérie féconde, terre des fertilités et des
martyrs, doit à tous prix se relever…
Elle s’en remet à la probité de ses enfants et à
leur abnégation !
Il est vrai que cette ignoble colonisation
française a laissé des séquelles.
Ce qui est encore vrai, c’est ce
néo-colonialisme qui perdure…
Cette France coloniale qui ne veut, à aucun
prix, lâcher prise en revendiquant une honteuse paternité sur le peuple
algérien, s’active à ébranler les soubassements de notre économie nationale, en
sapant la cohésion de nos rangs et en attisant les feux de la discorde…
Un combat de longue haleine et une résistance
héroïque, déclenchée le 1er Novembre 1954 a mis fin, à la présence française
et…à un calvaire qui a duré 132 ans ! Dans un dernier soubresaut, l’Algérie
suite, à une longue hibernation, a infligé à l’occupant français, une très lourde
défaite, encore plus pénible que celle de Dien Bien Phu…
Le système mis en place avant l’indépendance
était une tentative désespérée de museler à jamais, les prétentions légitimes
d’un peuple qui aspirait surtout, à vivre libre et indépendant, dans son pays,
loin de toute tutelle ! Pourquoi tant de haine ? L’Algérie n’a jamais été
française, ne sera pas française et ne pourra jamais l’être…
On ne peut se résigner depuis soixante ans déjà,
à vivre comme le parent pauvre de cette France qui a laissé notre pays, dans un
total dénuement et un appauvrissement indécent malgré nos richesses
halieutiques, minières, agricoles et pétrolifères ! Nous subissons une
humiliation inique et dégradante puisque nous subissions le code de l’indigénat
dans notre propre pays, depuis la nuit des temps…
يَحْسَبُونَ الأَحْزَابَ لَمْ
يَذْهَبُوا…
Le FLN déclencha la lutte de libération, le 1er
novembre 1954…
L’ALN instituée pour mener à bien cette tâche
ardue, mit tout en œuvre pour concrétiser cette noble action révolutionnaire.
Le FLN regroupait bien sûr, toutes les sensibilités sans ostracisme et
s’opposait résolument au colonialisme français. Dès l’indépendance en 1962, les
algériens ébahis par l’ivresse de cette libération tant attendue, suivaient
docilement le cours des évènements sans trop rechigner. La facture était trop
lourde !
Une grave agitation au sommet, allait bousculer
la quiétude des algériens, lorsqu’en 1965 un coup d’état militaire, les
précipita dans un népotisme généralisé qui aboutira à un despotisme stalinien !
L’équation était facile :
Le FLN historique est utilisé pour juguler toute
action politique non conforme à la vision des potentats au pouvoir. L’ALN
devenue ANP, est prise en otage pour défendre et servir les intérêts du système
mis en place par cette oligarchie issue du putsch militaire.
Le MALG devient la Sécurité Militaire (SM) pour
étouffer toute velléité de dissidents potentiels ou opposants politiques.
Ainsi :
Le secrétaire général du FLN coordonne tout le
programme politique du parti.
Le ministre de la défense utilise toutes les
structures militaires pour le maintien du système. Le directeur du DRS réprime
toute contestation.
Depuis lors, se targuant d’une légitimité
historique, les décideurs » et leur commanditaire ont mis sous leur emprise, la
destinée de plusieurs générations d’algériens même si la plupart d’entre-elles
n’ont jamais connu le colonialisme français !
وَأَوْرَثَكُمْ أَرْضَهُمْ
وَدِيَارَهُمْ وَأَمْوَالَهُمْ…
Après octobre 1988, le FLN implosa et presque toutes
les tendances politiques en son sein, se regroupèrent en formations politiques,
dans le camp d‘une supposée opposition de façade !
Il y eu une myriade de partis politiques. Du
microscopique au poids lourd.
Tous les sigles pavoisaient et rivalisaient à
qui mieux mieux !
C’était la foire aux idées. Des plus saugrenues
aux plus farfelues…
Tous les partis en lice gesticulaient pour
plaire au maître de céans !
L’enjeu est considérable.
Des locaux dans chaque wilaya pour les plus
entreprenants d’entre eux !
Des subsides pour le financement des activités
du parti.
Des facilités d’accès aux média « lourds » comme
la TV et les quotidiens nationaux. Une importante représentativité dans les
grandes institutions étatiques et/ou élues. L’essentiel, c’est d’être là, coûte
que coûte…
Petit parti deviendra grand !
Dans les années 70, les associations à caractère
politique ne pouvaient être créées qu’avec l’autorisation du parti unique,
comme le stipule l’article 23 de l’ordonnance 71-79 : « Les associations à
caractère politique sont créées par décision des instances suprêmes du parti »
L’article 94 de la constitution algérienne du 22
novembre 1976 disposait : «Le système institutionnel algérien
repose sur le principe du Parti unique» L’article
95 stipulait : «Le Front de libération Nationale est le Parti unique du
pays»
Le système bien au courant de la cupidité des
uns et de l’ambition des autres, n’a pas hésité en légalisant ces partis, à
mettre en place devant chaque parti, son alter égo de même tendance pour
DIVISER er régner…
– Le FLN et le RND
– Le FIS (dissout le 04 mars 1992), le HMS et
Ennahda
– Le FFS et le RCD
– Le PT, PTS et (PCA-ORP) PAGS puis MDS
Plusieurs partis n’ont pas pu obtenir leurs
agréments pour des raisons très politiquement correctes. D’autres, par contre,
obédience oblige, eurent les faveurs du pouvoir en place, en profitant de ses
largesses ! Le pouvoir navigue en solo mais pour mieux berner les incrédules,
il a mis en place une démocratie de façade. Ainsi il peut donner l’impression
d’une direction collégiale.
وَلَوْ كَانُوا فِيكُم مَّا
قَاتَلُوا إِلاَّ قَلِيلا…
L’opposition étant donc de facto factice. Elle
est grassement rétribuée en retour.
Le pouvoir réel et puissant redistribue, les
quotes-parts puisées dans les ressources de l’état et se charge des nominations
aux plus hautes fonctions pour les postes déterminants. Certains petits partis
algériens, ont tous disparu, de la scène politique. (Liste non exhaustive)
• FD (Front
démocratique) (Sid Ahmed Ghozali)
• UDS (Union
démocratique et sociale) (Karim Tabbou)
• NW (Nidaâ
El Watan) (Ali Benouari)
• MJC
(Mouvement de la jeunesse et du changement) (Rachid Nekkaz)
• FNAR
(Front national pour l’authenticité et le renouveau) (Sadek Temmache)
• PAJC
(Parti de l’Algérie pour la justice et la construction) (A.Henanou)
• Ansar El
Djazaïr (Saïd Morsi)
• Tayar
Essalem (Mohamed Fouad Benghenissa)
• Front de
la sahwa islamique (Abdelfattah Hamadache)
• FFV (Front
des Forces Vives) (Mohammed Elias Rahmani)
•
Association populaire pour l’unité et l’action (APUA)
• Front
islamique du salut (FIS)
• Parti
national démocratique socialiste (PNDS)
L’OPPOSITION LÉGALE
Ce sont tous les partis agréés par le ministère
de l’intérieur.
Ils sont plus de vingt (20) partis juridiquement
agréés, conformément à la loi sur les associations à caractère politique.
L’état a la mainmise sur tous les acteurs de la scène politique.
Ils sont contrôlés et mis au pas…
Les réticents sont systématiquement mis hors
d’état de nuire.
Le pouvoir en place nomme aux postes
stratégiques tous ses affidés.
Toutes les élections sont triées, sélectionnées
et manipulées…
Le système est cloisonné. Le sérail est bien
gardé !
Les institutions sont hermétiques.
La presse est servile (elle conforte l’idéologie
du pouvoir) :
Aucun « titre » n’est indépendant.
Aucune objectivité.
Aucun respect du pluralisme.
LES CLANDESTINS
D’autres se croyants plus fins et plus aguerris
aux sournoiseries claniques, surfent sous l’œil vigilant du DRS en s’exhibant à
travers les réseaux sociaux, comme étant les représentants dûment mandatés pour
parler au nom du peuple algérien ! Des sigles foisonnent par-ci et par-là pour
impressionner la galerie et surtout pour se placer à l’avant-garde d’une
probable vacance ou pour être propulsé à la une des manchettes. L’ambition,
encore elle !
La démesure l’emporte parfois sur certains
comportements puisque ces arrivistes, vont jusqu’à se donner une biographie
historique…usurpée !
Nos enfants ne connaissent même pas certains
héros de la grandiose révolution de novembre 1954 ! Des opportunistes mus par
la cupidité et profitant de l’incrédulité notoire de notre jeunesse, se posent
en révolutionnaires attitrés en venant pompeusement déclamer leurs sacrifices
passés et leurs abnégations pour la patrie.
Ces charlatans en titre, n’hésitent pas, à
travers les réseaux sociaux surtout, à pérorer de tout et de rien. Ils ne
donnent à personne l’occasion de répondre à leur prétendue vision des choses de
la vie !
Un opportuniste et un arriviste de premier plan
! Un franco-berbériste…
Le docteur Maiz chirurgien de son état est le
porte-parole du CCD !
C’est quoi, ce CCD ?
C’est le « Congrès pour le Changement Démocratique
»
Une sorte d’organe consultatif.
Globalement, il dépend du FCN (Front du
Changement National) qui tient un journal en ligne – le Quotidien d’Algérie –
(une tribune berbériste, avec la naïveté déconcertante du Dr Sidhoum) et que
les démagogues du Matin-Dz pour donner le change, accusent d’être « Islamiste »
?! C’est donc à travers ce site qu’il a vu le jour. Monsieur Maiz est un
socialiste de culture laïque.
Il s’est déplacé à Aïn Salah (gaz se schiste)
avec quelques membres sur proposition du CCD. Il est sur toutes les photos en
gros plan !
Un véritable bain de foules. C’est donc Aïn
Salah qui lui fait honneur, pas le contraire ! Sur sa page « Facebook » une
trentaine de photos accentuent encore cette idée du « Zaïm » si chère à Messali
Hadj ! (Rahimahou Allah)
Cependant « la marche des chômeurs » à Ouargla
n’a pas eu les honneurs de notre docteur…
A propos de sigle, c’est à la mode. Constatez
par vous-même :
CCD (Congrès pour le Changement Démocratique)
porte parole : Dr Maiz
MCLD (Mouvement citoyen pour les libertés et le
développement) porte parole :
Mr Ali BRAHIMI
CNLTD (Coordination nationale pour les libertés
et la transition démocratique) avec: Abderrezak Mokri (MSP), Mohcène Belabbas
(RCD) et Sofiane Djilali (Jil Jadid)
ISCO (Instance de Concertation et de suivi de
l’Opposition algérienne)
CNDDC (Coordination nationale pour la défense
des droits des chômeurs) porte parole Aibek Abdelmakel
ACA (Action citoyenne pour
l’Algérie) porte parole : Hocine Redjala
CCRNA (Collectif Citoyen pour la Réédification
de la Nation Algérienne) porte parole : le général Yala Mohand Tahar.
La plupart sont agréés en tant qu’instances de
partis qui activent en toute légalité !
Le CCD n’existe que sur du papier et il a
l’ambition de vouloir provoquer le changement par des moyens pacifiques !
Le 12/03/2015, le Dr Maïz compare son CCD au
CNLTD qui regroupe soit dit en passant : cinq partis politiques (MSP, RCD, Jil
Jadid, El Adala et Ennahda) sans compter l’adhésion de Messieurs Ali Benflis,
Mouloud Hamrouche et de Ahmed Benbitour !
1/Écoutons-le :
(Tous ses textes ont été copiés tels quels avec
toutes leurs incohérences, de sa page Facebook)
(Début)
« A une question qui m’a été posée par un
responsable sur ce qui différencie la CNLTD du CCD auquel j’appartiens sur la
question du changement, voici ce qu’a été ma réponse:
Au sein du CCD, nous considérons que le système
dans sa globalité agit comme un cancer qui s’est développé sur un organisme (la
société) qu’il a affaibli appauvri et corrompu . Il ne s’agit donc pas pour
nous de sauver « ce qu’il y a de santé » (il n y en a pas) dans cette tumeur,
il s’agit de la supprimer et, ce faisant, de sauver l’organe. Et aussi de
fortifier, de purifier l’organe dont la faiblesse et les excès ont rendu
possible l’apparition de la tumeur. Il n y a rien a sauver de ce système (on ne
sauve pas une maladie, on sauve l’organe malade en éliminant la maladie). Mais
en même temps , il y a bien des choses a corriger dans l’organisme social dont
les tares ont permis l’irruption d’un tel mal . Au CNLTD on considère qu’il est
possible de guérir le mal en s’accommodant de la tumeur, c’est a dire qu’il est
possible d’appeler a un changement dans ce système qui a été et est la cause
principale de tous les maux de la société et du pays !
Une même revendication certes et qui est le changement,
mais deux visions et deux démarches diamétralement opposées !
l’une conciliatrice avec le système pour un
partage du pouvoir qui est celle de la CNLTD ; l’autre radicale (qui ne veut
pas dire extrémiste) et qui est l’édification d’un véritable Etat de droit, de
justice et de dignité ! »
(Fin)
A l’instar du FLN Historique, le CCD a choisi le
regroupement de plusieurs sensibilités mais à l’image du Ennahda de DjabAllah
qui préfère surtout des militants technocrates ! (Le Ghachi, c’est pour les
urnes !)
Que se passera-t-il, si le CCD réussit son coup
d’état chirurgical sans douleur, sans pleurs et arrive au pouvoir ?
Qui prendra les rênes ?
– Les islamistes ?
– Les conservateurs ?
– Les berbéro-communistes ?
– Les affairistes ?
Que va faire le CCD face à tous ces partis
qui militent, en Algérie depuis des lustres légalement et pacifiquement pour
arriver au pouvoir ?
N’oublions pas qu’ils sont déjà, aux premières
loges !
Les légalistes:
– Conservateurs (FLN, RND, FNA, MPA, MJD, MEN,
PRA…)
– Islamistes (FIS, HMS, ENNAHDA, MRN, EL ISLAH,
WAFA…)
– Berbéro-communistes (MDS, FFS, RCD, PT, PTS…)
Quelle sera la réaction de l’ANP ?
Comment réagira l’opposition armée, face à un
éventuel changement salutaire ?
Le FLN Historique avait utilisé cette
stratégie, pour des raisons très historiques.
Il n’avait pas l’embarras du choix.
Pour lui, une seule priorité : l’indépendance de
l’Algérie !
FALSIFICATION
Faut-il encore rappeler qu’en Algérie, il y a
une opposition armée que personne ne peut éluder. Il y a ensuite une opposition
légale qui essaye de retrouver ses repères mais…elle est toutefois légale !
– C’est le cas du FFS créé en 1963 par Aït
Ahmed…et les autres !
– PCA, ORP, PAGS, Ettahadi, MDS – Bachir
Hadj-Ali (25/01/1966) El Hachemi Chérif, Larbi Bouhali, Sadek Hadjeres…
– PST Chawki Salhi (Trotskiste)
– PT Louisa Hanoun
– MDSL, PLD Moulay Chentouf…
– MDRA Krim Belkacem (1967) Slimane Amirat…
– MDA (1982) Ahmed Ben Bella.
قَدْ يَعْلَمُ اللَّهُ
الْمُعَوِّقِينَ مِنكُمْ
Il y a une pseudo-opposition qui fait feu de
tout bois…sans convaincre personne !
Les commensaux de la politique…
Ces parasites doivent impérativement disparaître
!
Quelques spécimens :
A l’instar de l’obscur Belkacem Sahli (ANR), de
Kamel Bensalem (PRA), de Mohamed Bakour (PSN), de Badreddine Belbaz (PNA), de
Moussa Touati (FNA), de Mohamed Benhamou (EL KARAMA) et de TOUS les autres,
AbdAllah DjabAllah est un RACOLEUR de la politique…
Lors d’un diner, j’ai eu l’occasion de discuter
avec lui, à Diar El Djemaâ en 1989 et il ne voulait pour son parti que des
technocrates. (Un parti élitiste)
Voici son parcours politique :
Abdallah Sâad Djaballah (né le 2 mai 1956 à
Skikda)
C’est l’un des fondateurs de « Ennahda »
qui prit le statut de parti politique (Mouvement de la renaissance islamique)
en 1989.
* Il en fut évincé en 1998, par Lahbib ADAMI.
Le 29
janvier 1999, il créé un autre parti « Al Islah »è
(Le Mouvement pour la réforme nationale)
* Il en sera, encore une fois en 2004, évincé
par Djahid YOUNSI
(Le secrétaire général de cette formation)
Le 30
juillet 2011, DjabAllah annonce dans un rassemblement populaire, la création
d’un nouveau parti politique « El-Adala »è
(Le Front de la justice et du développement).
* Abdallah Djaballah avait pourtant affirmé,
publiquement que s’il ne réussissait pas à reprendre le contrôle d’El-Islah, il
quitterait la scène politique pour se consacrer à l’écriture…
(C’était un mensonge !)
وَقَالُوا يَا صَالِحُ
ائْتِنَا بِمَا تَعِدُنَا…
Certaines sensibilités en Algérie, sont des
adeptes de Satan…et de vulgaires hypocrites de la démocratie ! En mal
d’inspiration, ils essayent de ternir la réputation de l’armée, en s’attaquant
au vice-ministre de la défense et chef de l’état-major de l’ANP ! Pourquoi ?
Leur survie en dépend…
Leur rôle principal et de semer le doute et de
provoquer le chaos.
Mais l’ANP, veille !
Certains égarés, s’effarouchent et vous disent :
« Oh, mon Dieu, des militaires au pouvoir ? Nous préférons mourir que de subir
une dictature !!! »
Où étiez-vous le 19 juin 1965, lorsque
Boumediene avait fomenté un coup d’état militaire à Oran et déposé manu
militari, le président en exercice Ben Bella ? Demandez au commandant Tahar
Zbiri…et à tous ceux qui sont morts durant le putsch militaire !!!
Où étiez-vous, lorsque le général Nezzar avait
annulé le scrutin législatif et instauré la loi martiale le 04 juin 1991 et
l’état d’urgence le 9 février 1992 ?
Demandez aux 200.000 morts et aux disparus…
Où étiez-vous, durant les premiers
internements dans le Grand Sud (10.000 personnes) suivis des arrestations
massives (1991-1992) ?
Pourtant vous aviez accordez, votre bénédiction
à l’annulation des élections législatives du 12 janvier 1992 et vous étiez aux
anges, lors du putsch militaire de la même année ! Nous avions vécu l’enfer…
Vous aviez volé notre enfance et nos espérances,
vous aviez aussi brisé nos rêves et détruit notre vie et…notre pays !
Par vos actes et vos discours, vous confirmez
ainsi, le bien-fondé de la démarche salutaire de l’ANP ! Vous nous réconfortez
quant à la justesse et à la clairvoyance de l’ANP et de tous ses hauts gradés !
Qu’Allah les bénisse…
Force est de constater qu’en Algérie, l’échelle
des valeurs stricto sensu, se plie aux visions de la nomenklatura et enfante ex
nihilo, des appareils politiques dans l’opportunité du moment, nonobstant toute
référence aux capacités de l’individu ou à sa probité intellectuelle ! De la
cooptation à l’état pur…
Cette camarilla, alliée à la bourgeoisie
compradore, constitue un terreau propice à l’éclosion d’un néo-colonialisme
destructeur…
Ce cercle maléfique doit être déchu de la
nationalité algérienne !
L’homme du compromis
Désigné comme tel, Bouteflika accepta le deal
avec les « vrais » décideurs et il consentit à être l’arbre qui cache la forêt
! Cette décennie noire est une plaie ouverte pour le pouvoir qui se cherche une
légitimité populaire bafouée par tant d’injustice et de mépris. La plèbe
accorda d’emblée au nouveau venu, un satisfecit pour avoir rétabli la quiétude
et la sérénité sociale et après avoir globalement éradiqué le terrorisme tel
que le pouvoir en place le définit.
Seulement voilà, les choses ne sont pas aussi
simples que ça.
Nous savons TOUS, que les maquis étaient
infiltrés ainsi que tous les partis politiques et toutes les institutions du
pays !
L’application de la Charte pour la paix et la
réconciliation nationale est un pont qui va permettre de « récupérer » les
infiltrés et tous ceux qui se retrouveront dans la nasse !
Les dispositions de la Concorde civile vont
élargir les mailles du filet et tout ce menu fretin se retrouvera à l’air
libre…côté jardin !
Grâce à ces lois scélérates, c’est l’impunité
totale !
L’épée de Damoclès
Voilà que maintenant Bouteflika est sacré « Roi
» en vertu de ses vertus salvatrices, lui l’homme de la stabilité sécuritaire !
Cette tirade est devenu le leitmotiv de son staff qui vous rappelle à tout bout
de champ que c’est grâce à sa lucidité éclairée, que nous vivons aujourd’hui
dans une parfaite béatitude ! Nous ne devons à aucun prix, nous démarquer de sa
grande magnanimité et de sa sagesse. Nous lui sommes redevables à vie !
Pourquoi faites-vous croire aux gens que ceux qui s’opposent à ce 5e mandat,
sont forcément contre la stabilité du pays ? Nous sommes pour un vrai
changement et pour une stabilité durable dans la dignité, sans corruption et
sans magouilles ! Pourquoi laissez-vous entendre que l’Algérie n’est plus
capable d’enfanter des enfants intègres dignes de lui assurer un avenir
prometteur ? Vous, vous êtes comme le fameux détroit de Messine avec son
Charybde et Scylla !
Ou c’est moi, ou c’est l’hécatombe ! Vous avez
dit souveraineté ?
1/La gestion des biens publics
– La gestion du service public de l’eau a été
confiée en 2005, au français Suez.
– La gestion et le fonctionnement du métro
d’Alger sera géré par la RATP (Régie Autonome des Transports Parisiens)
– La Société d’exploitation des tramways
(SETRAM) a été créée récemment mais c’est la RATP (Régie Autonome des
Transports Parisiens) qui est majoritaire avec ses 49% suivie par l’ETUSA à 36%
et par l’EMA avec 15%.
– L’aéroport a été géré par l’EGSA d’Alger
(Établissement public à caractère industriel et commercial). Ce sont désormais
les ADP (Aéroports de Paris) qui le gèrent depuis 2007.
2/Les pieds noirs
Dans l’ombre des bureaux des administrations
locales, les anciens pieds-noirs récupèrent leurs biens, même si certains sont
classés bien vacants par un décret sorti en 1963. Le journal parle du cas d’un
fils d’un ancien sénateur français, Saïeh Mneouar, apparemment d’origine
musulmane, à qui l’ancien wali de Chlef, Hocine Ouadah, avait restitué des
terres agricoles dépassant les 197 hectares, pourtant nationalisées en 1963. La
Justice avait pourtant débouté le fils de l’ancien sénateur décédé à Nice en
1982. Cela n’a pas empêché le wali et le Directeur des Affaires agricoles de
rendre une décision, datée de 2000, restituant les biens au fils du sénateur.
– A la fin des années 1990, la wilaya de Béjaïa
était obligée de payer des milliards de centimes à l’ancien Bachagha, Ben Ali
Chérif, en contrepartie de l’utilisation de terrains qu’il réclamait dans la
commune d’Akbou et Ichelladhen. En plus de ces sommes astronomiques, payées en
remboursement des installations publiques construites sur ces terrains,
l’ancien supplétif de l’administration coloniale a récupéré des dizaines
d’hectares de terres agricoles et d’oliviers.
D’autres cas sont signalés, un peu partout dans
le pays…
A qui la faute ?
Certainement pas aux petits exploitants. Aucun
responsable de l’état n’a encore parlé de ce sujet alors que les autorités
françaises deviennent de plus en plus insistantes, sur un problème pourtant
réglé lors des accords d’Évian.
3/ La souveraineté nationale
– Le 12/01/2013, Laurent Fabius (ancien premier
ministre) et actuel ministre des affaires étrangères, fils du célèbre
antiquaire juif de la rue de Seine à Paris), s’est félicité hier de la
collaboration de l’Algérie qui, en ouvrant son espace aérien, a permis à
la France de venir en aide au Mali. L’Algérie « a autorisé le survol de son
territoire, et je l’en remercie », a déclaré Fabius à l’émission « Grand Jury
LCI-Le Figaro-RTL ».
– La France, a rapporté hier Jeune Afrique, va
installer une base militaire avancée dans le nord du Mali, à Tessalit, non loin
de la frontière algérienne. Cette base permettra à la France d’intervenir pour
sauver ses ouailles au pouvoir, en cas de sérieux pépin !
Alors ? De quelle indépendance parlez-vous ?
Où est la part de vérité, dans tout cela ?
– Devrons-nous féliciter ceux qui ont mis le
pays à genoux ?
– Devrons-nous les récompenser parce qu’ils ont
tué, violé, kidnappé et brimer nos libertés naturelles ?
– Devrons-nous rester immobiles en éternels
assistés ?
– Devrons-nous monter, consentants sur la
potence et offrir à nos bourreaux les cordes de notre impuissance ?
Non !
Le parti politique FLN, mémoire de tant de
générations, doit être au musée…
Le RND parti renégat et d’obédience, doit être
dissous…
Évitons le modèle « français », le système
américain peut nous convenir !
Les généraux avec leurs prête-noms, leurs
comptes offshores, leurs ayant-droit économiques et leurs rejetons, ont créé le
clientélisme, le régionalisme, les monopoles, les sponsors et la rente !
Ce sont les véritables bailleurs de fond du
régime…
Cette caste se croyait à l’abri de toute
inquiétude et se la coulait douce dans les voluptés de l’innocence.
La cheville ouvrière entre ces différents lobbys
est bien sûr, le premier ministre ! Véritable paravent entre la présidence et
toutes les autres institutions étatiques ou gouvernementales, il doit
obéissance et obédience au chef suprême de la meute qui lui fait de l’ombre…
L’Algérie à l’instar des autres pays
non-émergents est gangrénée par la corruption à travers un vaste réseau
maffieux qui gère des biens
occultes.
Cette gymnastique de haute voltige échappe à
tout contrôle.
Le reste du pays est livré à lui-même !
On ne parle plus de souveraineté…
On est toujours quelque part sous le giron d’une
quelconque puissance régionale !
Notre dépendance est flagrante.
Peu importe qui sera aux commandes si c’est un
nationaliste et un bon musulman qui craint Allah Le Très Haut…
Mettre toute cette racaille à l’ombre, ne suffit
pas !
Il faudra réparer les dégâts causés durant ces
longues années de gabegie !
Ce qui importe, c’est le contrôle et le suivi…
Les lois au-dessus de TOUS et une justice
souveraine !
Plus de Régionalisme…
Sensibiliser par un dialogue fraternel, les
égarés de toutes les obédiences !
Combattre par le fer et le feu, les Héraults de
la scission et de l’ostracisme…
Instaurer une justice sociale (en supprimant la
vignette automobile, en supprimant les taxes, et toutes les charges et
redevances des factures d’eau et de l’électricité)
Prendre des mesures draconiennes contre le
syndicalisme de façade, de complaisance ou opportuniste…
Combattre le Culte de la personnalité où qu’il
soit !
Revaloriser, l’échelle des valeurs sociales…
Éliminer les passe-droits et le copinage…
Chaque algérien doit être prioritaire dans sa
Région pour l’acquisition d’un logement ! Chaque responsable nommé dans le
Grand Alger, ramène avec lui toute sa smala et leur procure un logement…
!?
Où seront donc logés les Algérois, face à ce
challenge du nombre ?
(Ils n’auront aucune chance, ailleurs)
Cette hideuse politique de délocalisation
coloniale doit cesser…
Nous devons œuvrer pour une vie décente, sans
fioritures !
Les disparités sociales doivent être ajustées
par une juste rétribution salariale.
Le système fiscal doit être réajusté.
Le système de remboursement et taxes sur les
médicaments doit être révisé…
Le responsable qui se déplace à travers le pays,
en doit en aucun cas, BLOQUER TOUTES les routes sur son passage SANS tenir
compte des impératifs du peuple !
Il y a l’avion ou l’hélicoptère…
(Le blocage dure parfois des heures entières)
Gloire à nos Martyrs !
Le 01 Novembre 2019
SEDDIKI Kamel