Je ne sais pas vraiment ! Mais dans mon petit coin, je pense tout de même que si l’on dénomme Toufik le patron du DRS, Rab El Zaiar, on fait bien sûr allusion à tous ces nombreux grands et petits chefs, qui sévissent dans tous les secteurs d’activités en Algérie. Parfois on oublie que ce sont tous ces despotes qui sont ciblés puisque finalement le patron du DRS déjà dans la force de l’âge s’en ira un jour ou l’autre. Où est le cardinal de Frenda, je nomme feu Belkheir que l’on disait maître de tout en notre pays ?
Alors si l’on désire les vrais changements afin qu’émerge un jour le pays – qui n’en finit pas de stagner-, il faudrait agir partout pour détrôner tous les nuisibles petits et grands despotes, à l’école, à l’usine, à l’APN, dans le gouvernement, dans les wilayas, à l’université etc. afin de les remplacer par des hommes et des femmes intègres.
Et le signal fort pour cela, au lieu de ces élections présidentielles programmées pour avril 2014, reste de s’inspirer de cette petite Tunisie qui a réalisé ce dont rêvent tous les pays arabes : il faut songer à l’instauration d’un conseil de transition réunissant des personnalités sages et intègres et cesser cette inutile cacophonie dans la presse qui n’est ni pédagogique ni rentable pour le peuple et le pays. Sinon à force de désintéresser encore et toujours, les Algériens de leur pays et de la politique, nous resterons au fond du trou à juste nous gaver. Et si cela sert le gouvernant momentanément, demain ou après-demain dur sera la chute pour tous.
Car la paix sociale achetée est due à l’agent des pétroles chers qui coulent à flots. Et l’on sait tous que le pétrole n’est point eternel. Et que nul n’est à l’abri aussi du retournement du prix du baril sur le marché mondial. On sait tous ce qu’il en est advenu en 1986 lorsque le prix du baril chuta jusqu’à 8 dollars. Il faut donc travailler en vue des véritables changements en profondeur afin d’en finir avec ces malédictions qui assaillent le pays et le laissent dans une situation de blocage.
Nous avons tous droits aux bonheurs. C’est mêmes leur presse qui ne cesse pas de nous apprendre qu’on fait fausse route, il est donc grand temps d’agir partout pour mettre l’Algérie sur les rails de la modernité
Nourdine Amokrane
11 février 2014