الكاتب: Saad Lounes

Appel à la démission patriotique des parlementaires ! «Tout a été réglé en haut lieu… Le président de la République a annoncé la décision et nous allons traverser différentes étapes, à savoir: le Conseil des ministres, puisqu’il s’agit d’un projet de loi, le Conseil constitutionnel qui doit émettre son avis sur cette révision et, enfin, le Parlement pour adoption… Vous aurez l’occasion de connaître la substance du texte du projet de révision, soumis par le Président, dans un délai qui ne dépassera pas les quinze jours… et tout sera réglé avant la fin du mois en cours".

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«Il n’y a pas d’opposition en Algérie, il n’y a que des opposants», avait dit Chadli Bendjedid au début des années 80. Loin d’être une boutade, cette formule résume toute la stratégie machiavélique des dictateurs algériens. Ouyahia vient encore de prouver l’absence totale de considération envers l’opposition politique comme si elle n’existait pas.

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La déconstruction de l’identité algérienne vient de trouver son explication historique et ses véritables concepteurs. La déliquescence de l’Etat, l’immobilisme politique, la désintégration sociale, la déculturation chronique, la tentation de l’exil et de la harga, la haine de son propre pays ne sont pas le fruit d’une malédiction ni d’une tare collective.

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«Sommes-nous vraiment gouvernés par des algériens ?» Cette lancinante question, tout citoyen qui a eu affaire à l’administration, à la justice ou au pouvoir se l’est déjà posée à maintes reprises comme un éternel refrain. Au fil des générations depuis 1962, la rumeur publique a accusé tour à tour «hizb frança» (parti de la France), les DAF (déserteurs de l’armée française), les harkis et tous les services de renseignement réunis (Mossad, KGB, CIA, DGSE, etc.) de se cacher derrière la Sécurité Militaire (SM) le cœur du pouvoir algérien.

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Chakib Khelil est un excellent ministre de l’énergie, impressionnant de compétence et de diplomatie. Mais l’ampleur des enjeux et la complexité de la crise énergétique ne peuvent en aucun cas reposer sur les épaules d’un seul homme. A tel point que Khelil se croit autorisé à fixer un échéancier pour la création d’un fonds souverain, c’est-à-dire influer sur la décision d’utiliser les recettes excédentaires du pétrole. La passivité extrême de son environnement politique et économique incite Khelil à outrepasser les limites de ses prérogatives.

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Dès le retour annoncé d’Ouyahia dans les travées du pouvoir, les patrons de presse se sont pressés de se coucher sous ses pieds en encourageant leurs journalistes à se bousculer pour lui cirer les bottillons. L’éternel chef de gouvernement n’a pas tardé à leur verser une récompense en effaçant leurs énormes dettes d’imprimerie.

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Le scénario prévu par le Makhzen du DRS et ses mentors continue de se mettre en place en clarifiant un peu plus son dénouement. (*) Il faut être aveugle pour ne pas voir que Bouteflika est plus que malade. Il est quasiment mourant et astreint à un service minimum. Il ne peut plus faire de longs discours, ni participer à une trop longue cérémonie protocolaire, sous peine de faire un malaise.

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Le dernier sommet de Tripoli s’est déroulé comme une tragi-comédie dévoilant la décadence des pays arabes, que Kadhafi a été le seul à exprimer. Entre vraies et fausses monarchies, les absents et les présents, le monde arabe ne sait plus quoi faire face à l’initiative de l’UPM. Il ne sait plus où il va et a perdu toutes les batailles du choc civilisationnel avec l’Occident.

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Le Dr Amine Zaoui et le Dr Abdelmadjid Chikhi sont deux membres éminents de l’intelligentsia algérienne, l’élite des élites. Universitaires au plus haut degré, grands commis de l’Etat, écrivains et poètes, ils assument les plus hautes responsabilités dans la préservation de la mémoire collective de la Nation. Amine Zaoui est le directeur général de la Bibliothèque Nationale, Conservateur du patrimoine culturel, gardien des trésors littéraires, manuscrits, et livres anciens. Abdelmadjid Chikhi est le directeur général des Archives Nationales, Conservateur de l’Histoire, gardien du temple de la mémoire.

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Il y a des signes qui ne trompent pas. Au déclenchement de la Révolution française de 1789, la reine Marie-Antoinette surprise par l’ampleur de la révolte populaire demanda : «Mais que réclament donc ces gens?» On lui répondit : «Du pain». Elle eut alors cette réplique laissée à la postérité avant de passer à l’échafaud avec le roi Louis XVI : «Et bien qu’ils mangent de la brioche».

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Un historien-géographe a décrit l’Algérie comme «un pays ayant un gros ventre et une petite tête». Le gros ventre est l’immense poche saharienne qui s’étend en verticale et en horizontale dans le continent africain. A la manière d’une panse bien pleine, elle regorge de réserves d’hydrocarbures, de minerais, de nappes phréatiques, de ressources touristiques et de richesses insoupçonnées. La petite tête est la bande côtière de 120.000 km2 (1200 km de long sur 100 km de large), qui donne sur la Méditerranée, coincée entre la Tunisie et le Maroc, face à l’Espagne et la France.

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