Au forum de liberté Fawzi Berkati et mourad Bouattou deux patrons algériens avaient été invites. J’ai relevé dans l’article de mohamed Cherif Lachichi dans liberte du 10 mars, article consacré à ce sujet de la grappe industrielle qu’en Algérie, il existe un gouffre entre le discours et la réalité. À ce sujet monsieur Ali Hamani président de l’association des producteurs algériens de boissons dira « pour baisser l’impôt sur le bénéfice des sociétés pour les entreprises d’importations et de services et augmenter celui des entreprises de production à l’heure où l’on évoque la nécessité d’une économie productive est tout simplement aberrant »
Ainsi donc, on va dans tous les secteurs on œuvre à contresens du bon sens. Sans que quelqu’un ne puisse s’interposer. Sans que nos petites personnes ne puissent faire quoi que ce soit. C’est pour cette raison que je me demande pour quelles raisons continuer à battre le tambour. Même si tout le temps malgré les obstacles, les luttes sont nécessaires. Mais que c’est dur dans notre pays.
Je me souviens de la campagne électorale d’avril 2014. Il y avait toutes sortes d’analyses, de démonstrations de dénonciations au point de nous convaincre de l’aberration de reconduire le président sortant. Pourtant, il a été élu, il a passé comme une lettre à la poste. Ils ont continué dans la fuite en avant.
Tout ce préambule pour vous exprimer chers amis toutes mes inquiétudes : depuis des mois et c’est bien, vous dénoncez preuves et chiffres à l’appui l’aberration du gaz de schiste. Si je ne peux que vous encourager, j’ai pourtant bien peur que rien n’arrêtera nos gouvernants dans ce que vous dénoncez comme folies. Et qu’importe le sort de l’Algérie et celui des Algériens…
Alors qu’ailleurs les gouvernants restent à l’écoute de leurs peuples. On sait les décisions des gouvernants français, allemand, de New York a propos de l’exploitation de ce gaz de schiste dans leurs pays respectifs.
Que dieu nous préserve de cette violence qui de tout temps a commis des ravages dans notre pays, mais comme l’écrivit cet intellectuel algérien en conclusion de son ouvrage et comme signe d’alarme :
« On ne connaît pas d’exemple dans l’histoire où la combinaison d’un pouvoir de type totalitaire et d’un désespoir qui gagne progressivement la majorité de la population puisse échapper à des ruptures aussi imprévisibles que brutales »
Nourdine Amokrane
13 mars 2015