Dans son dernier « opus », KD « explique » pourquoi il n’est pas « solidaire » de la Palestine ! Pour ceux qui ne le connaissent pas, ils seraient tentés de croire en « un revirement » de position et de conviction. Mais au fait, c’est un secret de polichinelle. Depuis quand « les chroniqueurs » de la veine de KD se sont souciés (et encore moins solidarisé) des cas des peuples (arabes à fortiori, et palestinien justement) ?
Avant de continuer, je me dois de clarifier, que nulle n’est mon intention de discuter ses arguments égrenés au fil de son écrit, pour justifier cette position « chevaleresque », en essayant de se bunkeriser derrière le drame de nos frères de Ghardaia ou d’ailleurs, en fait KD n’a pas à s’inventer des arguments pour expliquer ce courage d’être en porte à faux avec les émotions « primitives », qu’il pourrait même trouver « antisémite » du ghachi que nous sommes, lui qui vient de raccorder son violon sur des notes culturellement correctes et adapté au solfège de l’autre rive, et semble en être ébloui au point de « transgresser » tous les tabous, en particulier ceux qui lui prodigueraient les sésames des plateaux TV gaulois.
Ce genre de plumes, de tous les temps se sont mis du côté des « seigneurs » et se sont acoquinés avec les porteurs des bourses et des baïonnettes, depuis qu’ils ont connu les news rooms. N’a-t-il pas, il y a à peine quelques jours, traité le peuple algérien (incongru à son gout) avec dédain et mépris, sur ces nouveaux plateaux devenus sa prime convoitise ? Veut-il nous faire oublier qu’il n’y a pas si longtemps, il faisait partie du lot de ce qu’on appelle les journalistes « Embedded », enrôlés par les officines du DRS au nom de la lutte antiterroriste, ceux qui signaient des articles rédigés par les officiers du DRS, comme l’a relevé l’ancien journaliste du Matin Ahmed Semiane, dans son écrit « Au refuges des balles perdues », ces plumes ont toujours été de l’autre côté de la barrière, et ce n’est que lorsque le pole unique du pouvoir s’est effrité, que nos KD se sont découvert un courage et un franc parlé « désintéressé » pour abattre leur glaive sur la carcasse de celui qui leur semblait en perte de grâce. On les a vu d’ailleurs, se donner à cœur joie dans du punching ball « sécurisé », sur un président en fauteuil roulant : Bouteflika IV. Seulement, maintenant, à l’ère de la globalisation, qui rime et se conjugue à la vente de conscience et de la plume à l’échelle planétaire, notre KD s’est hissé avec son nouveau art, à une échelle internationale.
Ne cherchez pas très loin le pourquoi de cette dite « désolidarisation » de KD, elle est de nature humaine, dans son sens basique, celle qui pour glaner certains « satisfécits » s’enfonce dans l’art de caresser dans le sens du poil du pole au commande, surtout quand ceux « qu’on flagelle » se trouvent dans une position « inoffensive », sans risque de nuire. Dans son « opus » on sent ce parfum, qui trahit une volonté hargneuse de la part de KD de concurrencer un certain Sifaoui, qui, depuis qu’il s’est autoproclamé expert « es » antiterrorisme, s’est vu ouvrir devant lui les plateaux des Telavivision comprendre France TV (emprunté à François Burgat), où il est quasi impossible, voire un crime de lèse-majesté , d’entendre une autre version de ce qui se passe à Gaza, autrement que de la manière conforme et agréé par les Enrico Macias, BHL, André Gluksman, Eric Zemour, M Sifaoui, et maintenant KD, à savoir la seule thèse acceptable, celle qui donne « exclusivement » à Israël le droit de se défendre, et la légitimité d’éradiquer des terroristes fussent-ils des enfants ou des femmes, sur des plateaux qui ne laissent pas un iota d’espace à l’autre version, celle du meurtre de population civile, chose que Sifaoui, Chalgoumi et maintenant KD semblent avoir bien « digéré ». Certes pour faire dans l’humanisme, on condamnera « subtilement » les « dépassements », on dira « en sibylline », que les coups sont disproportionnés, et autres « stupidités » israélienne (nonobstant des corps d’enfants et de femmes déchiquetés que ces plateaux auront le soin de zapper, pour ne pas choquer les esprits, nous dit-on,), ces images sanglantes arrivent quand même à échapper à la vigilance des gardiens du temple, qui écument la toile, au grand regret de ces « humanistes », qui se seraient bien passés de pareilles « images encombrantes », et face auxquelles ils arborent leur rôle d’équilibriste, en usant du subterfuge bien rodé : la compassion conditionnée, celle de regretter les pertes humaines (qui sont toujours palestiniennes), comme si elles sont le résultat du néant ou de catastrophe, et non de l’hégémonie d’une force aveugle d’occupation, cet équilibrisme va jusqu’à porter la responsabilité de ces « pertes humaines » aux victimes elles-mêmes, qu’on accusera d’avoir provoqué, d’avoir obligé, d’avoir tout fait, sauf d’être des victimes d’un blocus assassin qui dure depuis des années, et d’être des cible « fair game » d’une armada israélienne, et d’être victime d’un « mass murder » sur leur propre sol, en leur déniant tout droit de se défendre (droit exclusif à Israël). Que reste-t-il, (que propose-t-on) au peuple palestinien en blocus, réprimé et privé de tous ses droits, sur son sol, et dont le seul tort est de lutter avec les moyens dont il dispose pour exprimer le refus de son aliénation et de recouvrer son indépendance ? On lui miroite la capitulation, sous un euphémisme reluisant, épousé par KD : une certaine paix, concoctée entre Sissi et Netanyahou.
KD s’est depuis sa désolidarisation, semble-t-il, avoir rejoint le peloton, pour parfaire son harmonie avec ses nouveaux employeurs potentiels.
A cet effet il est indispensable pour KD de présenter un CV consistant et convainquant, en « tolérance », comprendre banalisation des crimes sionistes, les réduisant en simple conflit, ce qui expliquerait son courage de la 13heure, pour pouvoir prétendre rejoindre et pourquoi pas détrôner les Sifaoui, Chalagoumi sur les plateaux auxquels il a pris gout, car KD semble ne plus se suffire des apparitions occasionnelles ; monsieur pour gagner son label d’expert en affaire terroriste, et casseur de tabous, est prêt à tout, quitte à puiser profondément dans la surenchère, dont il vient de faire preuve de sa première primeur, sa désolidarisation de Palestine, le reste est question de temps.
En fait si on décarcasse l’ »opus » de KD, de ses « arguments » justifiant sa dite « désolidarisation » on trouve son « opus » réduit à sa forme la plus commerciale, offre/demande : un CV clinquant à l’intention des maitres des plateaux TV, une manière d’étaler son savoir et son aptitude de plume indigène, prête à se surpasser dans l’art qu’il excelle, casser de l’arabe, quitte à justifier platement, leur épuration « salvatrice », d’autant qu’à l’ère de la sionisation globalisante, casser de l’islamo-arabe est devenu une affaire win/win, un sport sans risque et aux dividendes juteux, ça se vent tellement bien que KD s’en est découvert une passion et s’en est converti à cette vague new âge d’or.
Ce sont en fait autant de pièces nécessaires et pas forcément suffisantes, pour embellir son CV, des prérequis à tout candidat à la banalisation des crimes sionistes et l’art de tordre le cou aux réalités du terrain, comme trouver des vocables visqueux, comme par exemple imputer la responsabilité du drame aux Palestiniens eux-mêmes des crimes dont ils sont victimes, une manière de criminaliser toute velléité de résistance à l’hégémonie sioniste, sous couvert de real politik, et de paix aux connotation de Dahlan et Mahmoud Abbas et en surfant sur les désirs de leurs employeurs et le sang des infra humains que sont les peuples arabes, c’est dans cette ambiance propice que KD a trouvé sa vocation ad hoc, longtemps récessive, et qui fait surface en ce moment de grande opportunité, alors pourquoi s’en priver !
Alors que Noam Chomsky, Naomi Klein, et autres Finkelstein, affrontent avec magnanimité la machine sioniste à fabriquer le business de l’antisémitisme qui rapporte à ses gourous des milliards, tout en muselant toutes voix dissonantes qui osent condamner le génocide du peuple palestinien, et parce que cette lignée d’hommes et de femmes libres, étant juifs, ne peuvent pas être accusés antisémites, ils se trouvent taxés de « self hating jews », pendant ce temps nos KD et MS et Chalgoumi, se drapent du sceau de la tolérance, et d’un courage polarisé, qui leur permet de légitimer ces crimes sionistes. On serait tenté de leur apposer, le qualificatif de « self hating arabs », mais en fait le terme le plus approprié qui pourrait les qualifier, est un terme bien de chez nous : « rokhs ».
Evidemment il ne faudrait pas s’étonner qu’il nous fasse étaler les lettres de menace qu’il nous dira avoir reçu des « hordes » intégristes salafistes islamistes obscurantistes, et tous les chapelets de qualificatifs dont il détient le secret, et qu’il manie à la pavlovienne, n’est-ce pas d’ailleurs une autre « pièce jointe » toute aussi cruciale à ajouter à son palmarès pour renforcer son CV, et le hisser au rang des « victimes » de crimes de blasphème, tant valorisant, à l’image de Salman Rushdie, Teslima Nesrine et autre Ayann Hirsi.
Quant au courage de KD et de ses congénères, pour « casser » de l’arabe (le pauvre petit peuple), il n’a d’égal que celui du Tsahal face à l’enclave d’hommes désarmés, d’enfants, de femmes et de vieillards, une situation décrite on ne peut mieux par… Chomsky : « Israël utilise des avions sophistiqués, des navires de guerre pour bombarder les camps de réfugiés surpeuplés, des écoles, des habitations, les mosquées, des bidonvilles, pour bombarder une population qui n’a ni armée de l’air, ni défense aérienne, ni marine, ni armes lourdes, aucune unités d’artillerie, pas d’unités mécanisées, aucune commande au sol, ni armée, et avec cela Israël appelle cela une guerre; non ce n’est pas une guerre, c’est un MEURTRE ».
Rachid Ziani-Cherif
20 juillet 2014
***
Ce pourquoi je ne suis pas « solidaire » de Gaza
Non, le chroniqueur n’est pas « solidaire » de la Palestine. Le mot solidaire est entre guillemets. Car il a deux sens. D’abord non à la « solidarité » sélective. Celle qui s’émeut du drame palestinien parce que se sont des Israéliens qui bombardent. Et qui, donc, réagit à cause de l’ethnie, de la race, de la religion et pas à cause de la douleur. Celle qui ne s’émeut pas du M’zab, du Tibet ou de la Kabylie il y a des ans, du Soudan, des Syriens et des autres douleurs du monde, mais seulement de la « Palestine ». Non donc à la « solidarité » par conditionnement religieux et « nationaliste ». Cette « solidarité » qui nuit à la victime et au solidaire parce qu’elle piège la Palestine comme « cause arabe et musulmane », dédouanant le reste de l’humanité par appropriation abusive. La « solidarité » qui se juche sur l’histoire d’un peuple malmené et presque sans terre au nom de la haine de l’autre. Cette « solidarité » concomitante que le chroniqueur a vomi dans les écoles, les manuels scolaires, les chants et l’arabisme et l’unanimisme religieux.
Le drame palestinien a été « arabisé » et islamisé à outrance au point où maintenant le reste de l’humanité peut se sentir débarrassé du poids de cette peine. C’est une affaire « arabe » et de musulmans. Cette solidarité qui a transformé un drame de colonisation entre clashs de religions, de haines et d’antiques mythologies exclusives. Cette solidarité VIP que le chroniqueur ne veut pas endosser, ni faire sienne. Cette « solidarité » qui préfère s’indigner de la Palestine, mais de chez soi, et ne rien voir chez soi de la « palestinisation » du M’zab ou du Sud ou des autres territoires du monde. Cette solidarité au nom de l’Islam et de la haine du juif ou de l’autre. Cette solidarité facile et de « droit public » dans nos aires. Qui au lieu de penser à construire des pays forts, des nations puissantes pour être à même d’aider les autres, de peser dans le monde et dans ses décisions. Cette « solidarité » pleurnicharde et émotive qui vous accuse de regarder le mondial du Brésil au lieu de regarder Al Jazeera. Cette « solidarité » facile qui ferme les yeux sur le Hamas et sa nature pour crier à l’indignation, sur les divisons palestiniennes, sur leurs incapacités et leurs faiblesses au nom du respect aux « combattants ». Au nom de l’orthodoxie pro-palestinienne que l’on ne doit jamais penser ni interroger.
Non donc, le chroniquer n’est pas solidaire de cette « solidarité » qui vous vend la fin du monde et pas le début d’un monde, qui voit la solution dans l’extermination et pas dans l’humanité, qui vous parle de religion pas de dignité et de royaume céleste pas de terre vivante ensemencée.
Si le chroniqueur est solidaire, c’est par une autre solidarité. Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l’étiquette de la race et de la confession. Aucune douleur n’est digne, plus qu’une autre, de la solidarité. Et solidarité n’est pas choix, mais élan total envers toutes et tous. Solidarité avec l’homme, partout, contre l’homme qui veut le tuer, le voler ou le spolier, partout. Solidarité avec la victime contre le bourreau parce qu’il est bourreau, pas parce qu’il est Israélien, Chinois ou Américain ou catholique ou musulman. Solidarité lucide aussi : que l’on cesse la jérémiade : le monde dit « arabe » est le poids mort du reste de l’humanité. Comment alors prétendre aider la Palestine avec des pays faibles, corrompus, ignorants, sans capitaux de savoir et de puissance, sans effet sur le monde, sans créateurs ni libertés ? Comment peut-on se permettre la vanité de la « solidarité » alors qu’on n’est pas capable de joueur le jeu des démocraties : avoir des élus juifs « chez nous », comme il y a des élus arabes « chez eux », présenter des condoléances pour leurs morts alors que des Israéliens présentent des condoléances pour le jeune Palestiniens brûlé vif, se dire sensible aux enfants morts alors qu’on n’est même pas sensible à l’humanité. Le chroniqueur est pour l’autre solidarité : celle totale et entière et indivise. Celle qui fait assumer, par votre dignité, au reste du monde, sa responsabilité envers une question de colonisation, pas de croyances. Celle qui vous rehausse comme interlocuteur, négociateur et vis-à-vis. Celle qui vous impose la lucidité quant à vos moyens et votre poids, à distinguer votre émotion de vos élans. Celle qui commence par soi, les siens pour justement mieux aider l’autre, partout, dans sa différence comme dans sa communauté. La solidarité avec le chrétien pourchassé en Irak et en Syrie, des musulmans de Birmanie, des habitants de l’Amazonie ou du jeune encore emprisonné à Oum El Bouaghi pour un casse-croute durant un ramadan.
Les images qui viennent de Gaza sont terribles. Mais elles le sont depuis un demi-siècle. Et nos indignations sont encore aussi futiles et aussi myopes et aussi mauvaises. Et nos lucidités et nos humanités sont aussi rares et mal vues. Il y a donc quelque chose à changer et à assumer et à s’avouer. La « solidarité » n’est pas la solidarité.
Ce que fait Israël contre Gaza est un crime abject. Mais nos « solidarités » sont un autre qui tue le Palestinien dans le dos.
Que les amateurs des lapidations se lèvent donc : c’est la preuve que mis à part les jets de cailloux, ils ne savent rien faire d’autre.
Kamel Daoud
12 juin 2014
Publié dans Le Quotidien d’Oran
10 commentaires
RE: L’aura de Sifaoui et Chalgoumi donne le tournis à Kamel Daoud
Merci pour ce coup de crayon dévastateur Si Rachid !
Ils osent tout !… le plus naturellement du monde…
Il fut un temps où les gens d’honneur, quand ils venaient à être ruinés ou frappés par un coup du sort ou vaincus par la fortune des armes, faisaient comme on dit, contre mauvaise fortune bon cœur, en se consolant en leur for intérieur : « tout est perdu, fors l’honneur »…
Par les temps que nous vivons, où les trahisons sont érigées au rang de vertus, la devise que devraient probablement ruminer en leur for intérieur, les larbins du sionisme et apatrides de la morale, de la farine des Kamel Daoud, des Sifaoui et de tant d’autres Chelghoumi serait plutôt: « Rien n’est perdu, à part l’honneur ».
RE: L’aura de Sifaoui et Chalgoumi donne le tournis à Kamel Daoud
Voici donc la grande gueule de M. Kamel Daoud, en mode plaidoyer pro domo, dans le pur style de ses maîtres sionistes cherchant à justifier l’injustifiable…
Je croyais M. Kamel Daoud, que les « pleureuses », c’étaient uniquement les citoyens lambda qui s’indignaient contre vos insultes méprisantes, décrochées à longueur de vos chroniques sur le quotidien d’Oran, à l’endroit de l’Islam, des arabes et… de tous ceux qui s’avisent de critiquer l’Occident impérialiste et sa créature, l’Etat-greffon sioniste, raciste et criminel qui a nom « Israël »…
Et voilà qu’on vous découvre diantrement chialeur et pleurard incompris… avec un zeste manipulateur… « L’excuse est parfois pire que la faute », dit ce vieux proverbe arabe… Pleutrerie, lâcheté ? Je n’en sais fichtrement rien…
…………………………
http://lequotidienalgerie.org/2014/07/20/laura-de-sifaoui-et-chalgoumi-donnent-le-tournis-a-kamel-daoud/
Kamel DAOUD dit :
20 juillet 2014 à 15 h 01 min
Bonjour et merci de votre intérêt. Je trouve cependant triste et tragique ce genre d’articles de réaction. Triste car il reconduit ce e-journalisme qui use de l’anonymat pour encourager l’invective et la bêtise. et tragique, car il procède d’une malhonnêteté fondamental et d’une stérilité qui n’aide en rien. J’ai lu ce texte et je trouve encore plus triste qu’il ne n’explique en rien ma position et participe à cette trahison du palestinien que je dénonce sans cesse. J’ai écrit que les solidarités sélectives et émotionnelles ne servent à rien et dégrade la cause, la victime et le solidaire. J’ai écrits qu’avant de hurler et de gémir comme depuis un siècle, il faut faire le bilan: à quoi nous ont servi els émotions? A rien. On marche, on tourne et en rentrer chez soi quand tout est fini. J’ai plaidé par une autre voie: construire des pays forts, des réseaux, des lobbys, des économies puissantes à même d’aider l’opprimé partout. Jai écris que l’Algérie passe, pour moi, avant toute chose. J’ai dis que réduire la solidarité à la haine du juif disqualifie la « cause » et permet au reste du monde de s’en débarrasser en répétant que c’est une « cause arabe et de musulmans » alors que c’est une injuste de colonisation. J’ai plaidé pour l’intelligence dans la réaction, l’efficacité, la méthode et la ruse même. J’ai écris que trahir l’opprimé palestinien c’est aussi servir les propagandes qui le desservent. Cela fait un siècle que cela dure et personne ne veut faire le bilan. Personne ne veut penser et le premier qui « ose » se démarquer des pleurnicheries et des solidarités assises, on l’insulte, on l’accuse. Triste et tragique donc. J’ai rêve de puissances et de lucidités pour aider, cela me revient avec des insultes. Jai essayé de penser au-delà des affects et des impuissances et de lancer un débat pour avancer. Cela me revient avec des diffamations.
Je vis en Algérie, je gagne ma vie en travaillant et je ne vise ni « prix », ni mondanités, ni effets de célébrités. J’essaye d’être le témoin lucide de mon époque et d’alerter sur cette confusion facile et confortable entre « être solidaire » et « etre touché et ému ».
Et j’en conclu à la misère de nos époques et à la solitude du palestinien : l’armée Israël le tue de face, les « frères » arabes et leurs émotions. J’ai essayé de répéter l’évidence : il faut être lucide, il faut être humain, il faut être intelligent, puissant et riches et fort pour aider. Il faut encourager les savoirs et la liberté en soi et chez les siens pour pouvoir peser sur la scène du monde et libérer les opprimés.
Je suis solidaire mais de la « solidarité assise » et pleurnicheuse. Je me désolidarise de la facilité. Je la laisse à ceux qui me lapident.
RE: L’aura de Sifaoui et Chalgoumi donne le tournis à Kamel Daoud
KD est-il vraiment un « écrivain »? A voir le flot de fautes grotesques de Français dans le seul paragraphe ci-dessus (J’en ai relevé au moins une douzaine), je me dois de douter un petit chouia. Peut-être a-t-il une Yasmina Safra qui écrit à sa place?
Le KD de mes soucis.
Le KD de mes soucis. Bagatelles pour un plumitif.
Pendant ce temps-là, dans le camp d’EXTERMINATION de la bande de Gaza, des scènes dantesques se déroulent! Un bain de sang a lieu. Les cadavres de dizaines de Palestiniens,enfants,femmes,vieillards, faute de place dans les morgues, sont entassés à même le sol,déchiquetés,ensanglantés et empaquetés comme de la vulgaire « barbaque » ! Des dizaines de milliers d’autres Palestiniens,des familles entières fuyant les bombardements aveugles aéroportés nazisionistes, se retrouvent jetés dans les rues,sans-abris,errant comme des zombies, hagards, terrorisés et désespérés !
La mort est partout et nulle part où s’échapper. La pénurie alimentaire s’amplifie et, des dizaines de blessé graves meurent faute de soins,après d’atroces souffrances.
Rien n’est épargné à cette héroïque population martyrisée par le nazisionisme et lâchement abandonnée par les « pays frères » en ce mois sacré de Ramadane El-karim !
– Hôpitaux et matériel médical(ambulances)sont bombardés. Et ce, malgré l’afflux considérable de familles de sans-abris recherchant un refuge de fortune parmi les morts et les blessés.
– Par air, mer,terre les civils gazaouis sont pilonnés,jours et nuits, pris dans un déluge de feu démentiel. Les snipers néonazis de l’armée de destruction juive israélienne à l’étoile de David, achèvent les blessés quand ils ne sont pas enterrés vivants sous les décombres des habitations rasées aux F16 !
– L’hystérique et lâche ennemi nazisioniste, emploie des armes de guerre interdites par les conventions internationales contre la population civile. L’impunité totale dont jouit cet arrogant Etat-voyou grâce à son souteneur yankee, lui permet de commettre toutes les exactions et crimes contre l’humanité et de défier à outrance le reste du monde.
Ailleurs,sous des cieux plus cléments, des bagatelles pour un plumitif sans intérêt,le KD de mes soucis, occupent certains esprits. A l’heure de la solidarité agissante ou,à défaut,l’on devrait témoigner notre fraternité au peuple palestinien-martyr par de la pudeur et de la retenue dans nos actes !
RE: L’aura de Sifaoui et Chalgoumi donne le tournis à Kamel Daoud
[i]Cette solidarité au nom de l’Islam et de la haine du juif ou de l’autre. [/i]
[i]qui voit la solution dans l’extermination et pas dans l’humanité,
[/i]
[i]Celle qui ne distingue pas le malheur et la douleur par l’étiquette de la race et de la confession.[/i]
[i] avoir des élus juifs « chez nous », comme il y a des élus arabes « chez eux », [/i]
[i]c’est la preuve que mis à part les jets de cailloux, ils ne savent rien faire d’autre.[/i]
En suite :
J[i]’ai plaidé pour l’intelligence dans la réaction, l’efficacité, la méthode et la ruse même.
[/i]
Les journalistes sont d’abord des hommes qui appartiennent à leur époque, et même, compte-tenu d’une sensibilité plus vive, qui participent plus étroitement aux affaires marquantes de leur temps. Aussi n’est-il pas étonnant de voir ces témoins mettre leur plume au service d’une cause politique ou de courants de pensée. C’est ce que nous appelons le journalisme engagé.
La lecture de vos interventions est révélatrice sur votre incapacité à faire une analyse-synthétisée objective. Vous mélangez d’ autres conflits (dont je doute que vous maitrisiez la genèse) pour faire l’amalgame et affirmer avec arrogance votre « pensée » qui curieusement on retrouve dans le discours ([i]rusé[/i]) des porte-paroles du CRIF.
KD, ne prenez pas ma recommandation comme une injure; je vous suggère de vous en tenir dans votre métier à la rubrique « chiens écrasés ». Je suis convaincu ,vous qui ne cherche « ni prix » , » ni les mondanités », que vous assurerez mieux votre paisible vie .
Si on n’a pas confiance en soi comment persuader les autres de vous faire confiance ?
oh oh oh
incroyable!
Monsieur kd met le doigt sur vos paradoxes, et apparemment ça a l’air de vous faire très mal.
l’armée du « calife » qui decapite lers corréligionnaires, ça ne vous emeut pas plus que ça.
les milliers de syriens innocents massacrés par des debiles venant de vos contrées et formés à votre idéologie hypocrites non plus?
« dieu garantie la victoire aux croyants », en toute logique la formule dieu garantie la victoire au moins mecreant devrait etre egalement valable.
depuis vous ne fetez plus aucune victoire?
oh la la
[quote name= »jojolapin »]incroyable!
Monsieur kd met le doigt sur vos paradoxes, et apparemment ça a l’air de vous faire très mal.
l’armée du « calife » qui decapite lers corréligionnaires, ça ne vous emeut pas plus que ça.
les milliers de syriens innocents massacrés par des debiles venant de vos contrées et formés à votre idéologie hypocrites non plus?
« dieu garantie la victoire aux croyants », en toute logique la formule dieu garantie la victoire au moins mecreant devrait etre egalement valable.
depuis vous ne fetez plus aucune victoire?[/quote]
VOTRE monsieur KD se met le doigt dans l’œil … comme VOUS d’ailleurs.
S’il y avait un minimum de cohérence dans VOS élucubrations il y aurait peut être matière à discuter, mais..
Laisser cours à votre inimité du musulman en feignant de la sympathie pour les victimes du produit de vos laboratoires se trouve trahi par votre usage du « VOUS » aussi hautin et idiot qu’arbitraire.
Trahi également la nature de votre « NOUS » glorieux qui n’en finit pas de fêter des victoires n’est-ce pas ?
L’apologie de la médiocrité de vos coreligionnaires qui décapitent les nations, les peuples, leur présent et leur avenir ne vous émeut pas plus que ça..
Cracher sur les valeurs de ces peuples vous garantira selon votre religion la pérennité de l’absurde dans lequel vous vous complaisez.
Kamel Daoud ou Kamel DAVID ?
Je suis ravi de tomber sur ce blog et l’article de Ziani Cherif car j’avais moi même réagi le lendemain en envoyant les quelques remarques ci-dessous qy’aucun journal n’a voulu publier (El Watan Liberté, MatinDZ , TSA etc )
De Kamel Daoud à Kamel DAVID ?
Par Bachir DAHAK
Je suis très peiné de devoir ainsi intituler les quelques lignes inspirées par la lecture du dernier billet de Kamel DAOUD intitulé « Pourquoi je ne suis pas « solidaire » de la Palestine » et honteusement publié par le Quotidien d’Oran. Je dis peiné parce que j’avais plutôt l’habitude d’apprécier les fulgurances du chroniqueur, son trait dévastateur et même sa capacité à se hisser à la hauteur du génie de Dilem.
En affirmant à plusieurs reprises dans sa chronique que l’affaire palestinienne s’était démonétisée politiquement ou moralement parce que transformée en « affaire arabe et musulmane » le chroniqueur se rend-il compte qu’il fait cortège à la propagande la plus vile des amis d’Israël , celle qui ne cesse de prétendre à Paris comme à New York que les Israéliens continuent à affronter l’hostilité géographique ou politique de millions d’arabes et de musulmans en occultant les accords de paix signés avec l’Egypte et la Jordanie ?
Et au nom de quelle logique, en dehors de celle, absconse, du chroniqueur la solidarité internationale pourrait s’exonérer de s’exprimer à propos de la Palestine par ce qu’il s’agit désormais d’un drame « « arabisé » et islamisé à outrance » ?
Au lieu de laisser libre cours à un discours ambigu à plus d’un titre, le chroniqueur aurait dû savoir que le conflit est depuis plus de dix ans un conflit strictement palestino-israélien, les pays arabes et musulmans ont depuis longtemps abandonné le peuple palestinien à son sort, la Ligue Arabe n’est plus que l’ombre d’elle-même, c’est-à-dire incapable d’influer ou de peser sur quelque conflit que ce soit dans son aire géostratégique, les milliards du Qatar ou d’Arabie Saoudite alimentent plus les salafistes de Syrie et d’Irak ou d’ailleurs que les programmes de développement de la Palestine.
Que des amis d’Israël continuent à clamer partout où ils peuvent le faire qu’Israël est seul au milieu d’un océan d’adversité et de haine, c’est de bonne guerre. C’est le travail de Frédéric ENCEL ou de Alexandre ADLER.
Mais qu’un chroniqueur algérien, jouissant du prestige d’une tribune, vienne à répéter ce genre de contre-vérités pour affirmer sa non-solidarité avec un peuple victime du plus grand hold-up colonial du 20 ème siècle, la pilule est trop dure à avaler.
La cruelle vérité est qu’Israël n’est pas au milieu de cet océan d’adversité arabo-musulmane dessiné par sa propagande et relayé béatement par Kamel Daoud . Bien au contraire, il est établi par tous les spécialistes que la force de frappe de l’armée israélienne est de nature à pouvoir affronter l’ensemble des armées arabes de la région.
Lorsque notre chroniqueur-vedette parle « d’un drame de colonisation transformé entre clashs de religions »il ne fait là aussi que relayer la litanie du Likoud et du Hamas qui font tout pour nous faire oublier qu’il s’agit incontestablement d’une affaire politique générée par la colonisation éhontée du territoire d’autrui et nous convaincre du contenu théologique de l’affrontement .
Oui , dussions-nous le répéter un million de fois , nous sommes face à un problème politique de décolonisation et ce n’est pas la présence de députés arabes à la Knesset qui pourrait nous convaincre du contraire comme le suggère encore naïvement Kamel Daoud lorsqu’il écrit « avoir des élus juifs « chez nous », comme il y a des élus arabes « chez eux ».
Si la seule présence de députés arabes à la Knesset suffisait à attester de la virginité ou de la justesse d’une démocratie ,nos valeureux militants de la guerre de libération et notre million et demi de martyrs étaient inutiles puisque nous aurions dû nous suffire de la présence de quelques indigènes dans les dorures de la démocratie coloniale , à l’instar d’ Ali Chekkal Vice-président l’Assemblée Algérienne ou de Mme Nafissa Sid Cara Secrétaire d’Etat de De Gaulle au lieu de nous lancer dans une lutte de libération .
Non, de grâce, cher chroniqueur, épargnez-nous vos états d’âme et redevenez vous-même car en parlant de « palestinisation du M’zab et du Sud » vous nous confirmez définitivement votre incapacité à distinguer un problème de décolonisation et de droit à l’autodétermination d’une stratégie de haute manipulation ou d’instrumentalisation des officines militaires et civiles algériennes dont vous êtes pourtant un connaisseur averti.
En fin de compte, que vous soyez solidaire ou non de la Palestine ne nous importe pas à nous vos lecteurs et à partir d’aujourd’hui vos ex-lecteurs.
Que cela compte pour d’autres, c’est le grand mystère d’une telle chronique.
Bachir DAHAK
Triste sire
ertes M. K. Daoud est une assez bonne plume qui sait écorner , écorcher tout ce qui a trait à l’Islam et l’arabité avec les chroniques , les seules que j’aie pu terminer de lire tant j’avais la nausée .En effet pour ce quidam se prend-il pour gueuler a tue tête que « l’arabité » est le tribut de « la colonisation horizontale » trouvaille lexicale qui semble le rendre assez fier , et « le Coran » ce recueil de textes épars glanés ça et la par le Prophète de l’Islam ‘Hachah » pour en faire un livre sacré. Qui peut être ce minus pour juger ainsi un texte sacré pour tout ce que l’Algérie et le monde musulman peut porter de croyants ?
Certes vous avez le droit d’être incroyant mais aller jusqu’à se gausser ainsi de la foi des millions de lecteurs qui payent votre pitance au moment même ou vous prenez , bizarrement , la défense de l’église en souhaitant « un appel pour la collecte pour la construction d’églises en Algérie » (votre article du 22/09/09) . voila ce qu’on ce qui s’appelle « aller trop loin » dans une société où la pudeur nous appelle les « âmes bien nées » , c’est « El asl » à la réserve.
Quant à faire le beau , le museau plus bas que le paillasson devant la brute sioniste, il n’hésite pas un instant à implorer le sanguinaire bourreau de Ghaza en l’appelant « MON FRERE » (c.f chronique de janvier 2009). J’en suis persuadé, le fantasme de ces gens de cet acabit c’est donner l’automutilation , donner des coups canifs à la religion de leurs ancêtres , se renier et le faire savoir pour mériter les félicitations condescendantes de leurs maitres .
Désormais plus rien ne peut justifier tel acharnement du musulman que vous semblez être contre ses racines ; à moins que …..
voici quelques extraits de son article de la chroniques « raina raikoum » intitulé « l’angoisse de l’Arabe face à son passé immangeable »:
« comment faire pour réparer une histoire , pour répondre à l’arrogance des empires voisins et des peuples de scribes qui les traitaient comme des sauvages à peine descendus de dos de chameau?
la réponse est simple , prendre l’histoire violemment par les cheveux ;et lui faire raconter la bonne version , c’est à dire prendre les livres des autres , leurs pages volantes, les petites ratures de leurs manuscrits , leurs chants liturgiques tronqués et transformer le tout en épopée qui n’attend que le bon peuple pour la déclencher comme un effet de dominos. LES ARABES ONT REJOUE PENDANT DEUX SIÈCLES LES EPoPEES VAGUES ET MILLÉNARISTES DES AUTRES PEUPLES.
Vous pouvez toujours essayer de lire l’auteur des chroniques au second degré mais l’évidence est là : pour KD LE CORAN est un mauvais PLAGIAT.
Kamel David (ex Daoud)
Tout ces prechi precha c’est comme pisser dans un violon?Kamel David (ex Daoud) est un traitre et ould ahram. Ce pseudo écrivain Kamel David, le jongleur d’alphabet, est son mépris des règles de déontologie une fraude dont la principale fonction est de crotter n’importe au vu et au su des gens sans prêter attention ni aux bonnes manières, ni aux respect des coutumes qui font partout dans le monde force de loi? et aucune profession honorable, et certainement pas au journalisme dont il se réclame ni a littérature, ce mécréant ennemi de dieu traitre au service des fran do-do justes ne peut prétendre appartenir ses comportement actives publiques, politiques des organisations criminelles comme ONG sioniste. Kamel David ce n’est qu’un bougnoul neo-harki chez ses maîtres neo-colonialistes. C’est ould ahram. Cordialement.