Son Excellence l’Ambassadeur de Turquie en France
Excellence,
Journaliste algérien, j’ai été, comme de nombreux compatriotes, choqué, et consterné par la déclaration outrancière de Monsieur Ouyahia, Premier Ministre algérien, et qui a sommé Monsieur Erdogan de ne pas s’immiscer dans les Affaires algériennes, et de «cesser de faire de la colonisation française de l’Algérie un fonds de commerce».
Les Algériens, dans leur immense majorité, ont ressenti cette attaque contre la Turquie sœur comme un affront fait au peuple algérien en premier lieu.
En vérité, cette sortie ahurissante n’est ni fortuite, ni spontanée, ni guidée par un quelconque sentiment honorable. Monsieur Ouyahia a fait cette déclaration, parce que les maîtres du régime algérien, l’Etat et les services secrets français le lui ont ordonné. Et comme le régime algérien sait que sa survie dépend de la France, et qu’il disparaîtrait aussitôt que la France le lâcherait, il a obtempéré. Ouyahia n’aurait jamais pu s’attaquer ainsi à la Turquie s’il n’avait reçu l’aval, voire l’injonction, du Chef de l’État et des militaires.
Depuis que le printemps arabe entraîne les pays de la région dans une spirale révolutionnaire, et que les despotes tombent l’un après l’autre, le régime algérien a entrepris, auprès de la France, un véritable assaut d’amabilités en tout genre. Contrats mirobolants de gré à gré, audition du ministre des Affaires étrangères algérien par le Parlement français, comme si nous étions encore colonisés, financement occulte de l’UMP, mais aussi du PS, pour pallier à toute éventualité.
En tous les cas, nous sommes nombreux en Algérie et dans le monde, à déplorer sincèrement cette vile attaque contre votre pays.
Le comble et le plus révoltant, est que c’est le régime algérien qui a fait un fonds de commerce des souffrances du peuple algérien pendant l’occupation. Il en a usé et abusé, et continue de le faire, sans aucun scrupule.
Avec mes plus vifs regrets pour cet outrage, je vous prie, Monsieur l’Ambassadeur, de vouloir bien accepter les assurances de ma très haute considération.
Djamaleddine Benchenouf
8 janvier 2012
6 commentaires
ALLEGEANCE
Déclaration d’allégeance d’un néo harki. Preuve supplémentaire du rôle pernicieux de FAFA dans les affaires du pays à travers leurs larbins .Le cynisme de la politique française qui au moment où ses officiels ont essayé de calmer le jeu après la réaction turque, ordonne à ses sous-fifres « d’attaquer » comme on ordonnerait à un chien de mordre un adversaire.
Logique à deux sous
L’acrobate le plus talentueux ne saurait reproduire cette pirouette verbale tant elle défie la logique par son absurdité effrontée digne de la langue de bois des années 70.
Période où tout opposant.. que dis-je ? toute idée ou expression capable d’effriter le plâtre cachant la laideur du système était qualifiée de réactionnaire ou harki alors que leurs rangs infestés de Harki notoires faisaient mordre la poussière à cette Algérie qu’ils continuent de mener aux enfers.
Un peu de discrétion serait de mise.. à défaut de pudeur.
RE: Logique à deux sous
ABOUDARGUMENT !
Sauf que dans les années 70, les ministres de l’intérieur de fafa ne venaient pas à Alger pour une visite de quasi « inspection » de 2 heures environ, suivie de la « comparution-audition » d’un sous ministre algérien par une commission parlementaire française, désireuse d’en savoir un peu plus sur nos problèmes intérieurs.
Sauf aussi, que dans les années 70, il n’y avait pas d’ex-épouse de ministre de l’intérieur algérien, qui vivait avec un français à Oran, comme c’est le cas aujourd’hui !
Précision
Je parlais bien sur des attaques du sujet OUYAHIA contre la turquie.
Vous l’aurez compris.
Excuses
J’avais compris l’inverse.. c.a.d destinée à M. Benchenouf résidant en France; delà ma stupéfaction.. mes excuses.
OK
[quote name= »Aboudsouffle »]J’avais compris l’inverse.. c.a.d destinée à M. Benchenouf résidant en France; delà ma stupéfaction.. mes excuses.[/quote]
D’où la précision mec. That’s OK man.