Au vu des commémorations, des évocations de l’interruption du processus électoral de 1991, si je comprends bien, on n’en a pas fini malgré deux décennies d’extrême violence, avec le refus des gouvernants d’entendre raison et de motiver vraiment par des actes, des punitions pour les corrompus, de motiver le peuple pour bâtir l’avenir de nos enfants.
On avait évoqué par milles écrits la trahison du congrès de la Soummam ; Ait Ahmed le leader historique a dès 1963 avec Ferhat Abbas et autres demandé déjà en ces temps la Constituante…
L’échec des partisans de la dictature éclairée est constaté au niveau national et international et l’Algérie ayant les moyens d’émerger, reste dans un statu quo inquiétant malgré d’immenses réserves de change.
C’est indécent de médiatiser les acteurs de la tragédie nationale et de tourner le couteau dans les plaies du peuple meurtri.
Les actions saines consistent, au lieu du pourrissement, à tout faire pour établir la confiance entre gouvernants et gouvernés même si beaucoup restent très rancuniers, remettre les gens au travail et croire vraiment en l’avenir. Avec ce pétrole bénédiction en cette période de crise économique mondiale ; les moyens existent pour un véritable changement sans effusion de sang comme hier en Tunisie, Egypte, Lybie et aujourd’hui en Syrie.
Il est souhaitable de se connecter à internet et d’y lire à propos de notre pays de belles choses que l’éternelle dénonciation du pouvoir ou des islamistes. Viendra t il le jour où notre pays sera cité dans le concert des nations pour sa bonne gouvernance, une croissance économique appréciable, des inventions, de la sagesse et tant d’autres choses positives. Je crois qu’aujourd’hui, à l’orée de cette nouvelle année, il est grand temps. Bonne année 2012 !
Nourdine Amokrane
29 décembre 2011