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HIZB FRANÇA !
Par Hakim Laâlam
laalamh@yahoo.fr
laalamhakim@hotmail.com
« A l’issue de leur conclave, les petits partis en colère décident de boycotter les prochaines élections.»
Les temps changent ! Un président français qui ne déboule pas à Alger deux heures 32 minutes et 45 centièmes après la clôture d’une élection présidentielle algérienne. Un Président français qui ne vient donc pas claironner «ce scrutin a été le plus transparent et démocratique que j’ai connu !». Un président français qui met sur la table «sa» configuration des relations entre les deux capitales. Pas question de repentance ! Mémoire partagée, certes, mais pas de repentance entre Etats. C’est à prendre ou à laisser ! Un président français qui dessine sur sa carte les contours de son fantasme méditerranéen et y plante à sa guise des punaises de couleurs différentes, symbolisant chacune un des pays de la rive sud de la mer et la place exacte qu’il doit occuper dans ce nouveau dispositif. Un président français qui trace à grands traits la texture d’une future et inédite fusion entre GDF et Sonatrach. Voilà avec qui il faudra bien s’habituer à travailler. Si l’on veut composer sérieusementavec la France. Parce qu’on a le choix. On peut aussi re-confier le destin de nos enfants aux chantres décharnés de la légitimité historique. Ceux pour qui l’enseignement de la langue française dans nos écoles est un acte de haute trahison passible du peloton d’exécution. Ceux qui plaident pour une Saint-Barthélemy de l’arabisation, nuit durant laquelle toutes les plaques et enseignes en français seraient arrachées et remplacées par des «Sétifis», «Wihran», «Kassentina» et autres «Anatole Al Djazaïr». Ceux qui voudraient coudre un coq bleu blanc rouge ou une étoile jaune sur les pyjamas rayés de tous les journalistes du pays. Ceux qui transmettent à leurs enfants la république et ses avantages comme un héritage familial, comme allant de soi. On peut choisir ces gus-là. Rien ne l’interdit ! Mais qu’on ne vienne pas ensuite se plaindre que les «frères» marocains, tunisiens et depuispeu libyens tirent beaucoup mieux que nous profit de leur proximité avec la 5e puissance mondiale. C’est tout ! Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.
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Commentaire
« Bon sang ne saurait mentir » dit le proverbe Et le pedigree de Rédha Belhadjoudja, alias Hakim Laâlam, chroniqueur au quotidien « Le Soir d’Algérie », pourrait en être une excellente illustration.
Francophile invétéré – peut-être même bénévole -, cet individu ne rate jamais une occasion pour « casser » dans ses chroniques, de l’arabe, du musulman et du nationaliste, pour complaire à ses commanditaires locaux ou extérieurs….Il vient de récidiver en ce mercredi 11 juillet 2007, avec le texte reproduit ci-dessus, qui constitue une véritable – et surtout indigne – apologie du colonialisme et de son grand défenseur, M. Sarkozy, le président français, qui n’a jamais fait mystère, ni de ses accointances « communautaristes » avec Tel-Aviv, ni de ses positions de nostalgique du colonialisme, ainsi qu’en témoigné « sa » loi scélérate du 23 février 2005, faisant l’apologie de la colonisation.
Ce faisant, ce chroniqueur qui déshonore la profession de journaliste, vient cette fois-ci de dépasser toutes les bornes, en bafouant le patriotisme de tout un peuple, en offensant sa mémoire et en contestant à ce peuple, sont droit légitime d’exiger la reconnaissance par l’Etat français, des crimes commis par la colonisation française en Algérie, aussi bien durant la période coloniale que pendant la Guerre de Libération Nationale.
« Pas question de repentance […] C’est à prendre ou à laisser ! » croit devoir s’exclamer M. Belhadjoudja, par procuration, au nom de ses maîtres….en rêvant peut-être de se réincarner un jour, dans la peau d’un tortionnaire du genre Aussaresse, pour casser « les chantres décharnés de la légitimité historique »; ou alors en s’imaginant devenir le concierge-en-chef de la filiale à Alger de la nouvelle société de gaz algérien contrôlée depuis Paris par « la future et inédite fusion entre GDF et Sonatrach », telle que l’aurait conçue « son » Sarkozy.
Eh bien non M. Belhadjoudja ! Mille fois non ! Ce ne peuvent pas être des crétins de votre espèce, en perdition d’honneur, de civisme et de morale qui pourront dicter à ce pays ce qu’il a à faire ou à ne pas faire. Pas plus que votre idole politique du moment, le président sioniste français. L’avenir de ce pays ne se décide certainement ni à Paris, ni à Tel-Aviv. Il ne se décide pas non plus, dans les sombres baraquements de la vieille caserne désaffectée qui sert de cadre à vos misérables élucubrations.
Je ne désespère pas de vous savoir bientôt interpellé par la Justice Algérienne, pour vous faire rendre gorge de votre outrage à tout un peuple, à toute une nation. Cette fois-ci votre forfait ne restera pas impuni et soyez certain que je m’y emploierai de toutes mes forces.
A commencer par diffuser cette dénonciation de la façon la plus large possible, afin que le maximum de patriotes algériens puissent être informés de votre indignité.
Abdelkader Dehi
14 juillet 2007