L’écriture du docteur Abdelaziz KHALDI relève de la grande tradition de l’Esprit français. Esprit forgé au XVIIe siècle, consacré au XVIII e siècle, a brillé au XIXe siècle et a jeté ses derniers feux jusqu’à la fin de la IV eme République. Amoureux de bons mots, de la formule qui fait mouche, KHALDI a mis sa verve et sa plume au service de la grande cause de l’Algérie arabo-musulmane en particulier et du monde musulman en général. Servi par une immense culture, KHALDI se fera idéologue et doctrinaire nourri à la pensée de son ami Malek BENNABI mais aussi polémiste…
الكاتب: عبد الرحمن بن عمارة Abderrahmane Benamara
Pour répondre au questionnement suscité par la première édition arabe parue en 1957 au Caire, Bennabi a rajouté à la deuxième édition arabe, parue également au Caire en 1960, des Conditions de la renaissance un long développement sur le rôle de l’idée religieuse dans la genèse de la civilisation. Nous connaissons la fameuse équation qu’il a donnée de la civilisation : Civilisation = Homme + Sol + Temps Il nous avertit cependant que cette équation ne doit pas se lire sous une forme algébrique mais sous une forme chimique comme celle qui constitue, par exemple, l’eau où Eau = Hydrogène…
Ce fut lors de sa dernière tournée en Orient arabe au début de l’année 1972 que Bennabi exposa en deux conférences ce qu’on pourrait nommer son testament. Le rôle et le message du musulman dans le dernier tiers du XXème siècle fut aussi l’intitulé de son dernier séminaire peu avant sa disparition. Bennabi livrait ainsi sa vision d’un avenir proche puisqu’il écrivait au tout début de ce dernier tiers du siècle : « les destinées balisent le chemin de l’islam qui, à en juger par le cheminement du monde pris dans son ensemble, sera la religion de toutes les créatures.…
Depuis quelques années, une grande fumisterie revient annuellement à l’occasion de Yenayer. Si on peut comprendre ce qui pousse une tendance douteuse, en mal de reconnaissance historique, à se lancer dans une mystification de l’opinion publique, il est pour le moins choquant que des médias algériens contribuent à faire de notre pays la risée du monde entier. Riant sous cape, des autorités étrangères, comme la Mairie de Paris, invitent des associations berbéristes à fêter le pseudo nouvel an berbère. Si l’adage bien connu « il faut rendre à César ce qui appartient à César » trouve sa pleine compréhension, c’est…