بسم الله الرّحمن الرّحيم
قال الله تعالى: { إنّ الله يأمركم أن تؤدّوا الأمانات إلى أهلها وإذا حكمتم بين النّاس أن تحكموا بالعدل إنّ الله نعمّا يعظكم به إنّ الله كان سميعا بصيرا }.
يستعيد الشعب الجزائري هذه الأيام، ذكرى 26 ديسمبر 1991، بما تمثله من محطة بارزة، رسّخ من خلالها حقه المشروع في الاختيار الحر لمن يتولون شأنه العام، وهو الحق الذي دفع من أجله تضحيات كبرى امتزج فيها مداد العلماء المصلحين بدماء الشهداء الأمجاد وعرق المجاهدين الشرفاء، فكانت ملحمة الثورة الجزائرية.
إنّ ذكرى 26 ديسمبر، تحمل دلالة كبرى كونها وقفة تصحيح في مسار الدولة الوطنية، بما يتّفق مع بيان أوّل نوفمبر 54، الذي حدّد هدف الثورة وهو “إقامة دولة جزائرية ديمقراطية اجتماعية ذات سيادة في إطار المبادئ الإسلامية” وهو ما يتّفق بشكل واضح مع هوية الشعب وأصالته الإسلامية في بعدها العربي الأمازيغي. فكان هذا التاريخ عنوانا لتعلق الشعب بالحرية في إطار الأصالة والوفاء لخط الشهداء في بناء الدولة الوطنية.
إلّا أنّ أقلية مستغربة إيديولوجيا مدعّمة بفئة انتهازية أبت إلا أن تقف في وجه المسار الديمقراطي وصدمت الشعب المتطّلع لحياة أفضل وذلك بكل وسائل العنف والإرهاب المادي والمعنوي، وتصدّت فئة من محترفي الثقافة ومرتزقة الفكر بشنّ حملة من التشويه والتضليل. فسقط الآلاف من الضحايا وامتلأت السجون والمحتشدات بالأبرياء ودفع الآلاف إلى المنفى وتحطمت الأسر بين امرأة أرملة وثكلى وطفل يتيم… وهذا عظيم إنجازهم…
وفي الوقت الذي تشهد فيه دول الجوار والمحيط العربي خاصة والعالمي عامة جنوحا إلى الانفتاح والإصلاح والإصغاء لإرادة الشعوب في الحرية والكرامة، يصرّ النظام الجزائري عشية هذه الذكرى على إصدار قانون يجرّم الجبهة الإسلامية للإنقاذ ويحرم قادتها وإطاراتها وعموم أبنائها من حقهم المشروع والمكفول دستوريا من المشاركة في الحياة السياسية بحجة أنهم متسببون فيما حدث، وهو الأمر الذي هم منه برآء كما ثبت عند المنصفين النزهاء…
ويقينا منا بعون ألله واطمئنانا بعدالة قضيتنا والتزاما منّا بها، فإننا سنواصل بإذن الله مسيرتنا تحت لواء الجبهة الإسلامية وقيادتها الشرعية المتمثلة في الشيخين عباسي مدني وعلي بلحاج وبمعية كل الخيريين والشرفاء من أبناء هذا الشعب لإرساء دعائم الشرعية وبناء دولة المؤسسات التي تكفل فيها الحريات الفردية والجماعية وتحقق العدل والمساواة بين المواطنين.
{ يأيّها الذّين آمنوا اصبروا وصابروا ورابطوا واتّقوا الله لعلّكم تفلحون }
تحيا الجزائر حرة أبية.
ع/ مجموعة من إطارات الج. إ. إ.
علي بن حجر
إبراهيم غربي
الجزائر 25 ديسمبر 2011م الموافق لـ 30 محرم 1433هـ
« Dieu vous commande de rendre à leurs ayants-droit ce qui vous a été confié, et lorsque vous prononcez des jugements entre des gens, de juger avec équité. C’est là une très bonne exhortation que Dieu vous fait. En vérité, Dieu est Celui qui entend et qui voit. » (Al-Nissa’a, Sourate 4, Verset 58)
Le peuple algérien commémore la date du 26 décembre 1991 qui représente pour lui, une étape cruciale, à travers laquelle il a scellé son droit légitime de choisir librement ceux qui doivent diriger [en son nom] les affaires publiques ; un droit légitime pour lequel il [le peuple] a consenti de grands sacrifices où se sont intimement mêlés dans l’épopée de la Révolution algérienne, l’encre des oulémas réformateurs, le sang des glorieux martyrs et la sueur des nobles moudjahidine.
La commémoration du 26 décembre aura marqué d’une pierre blanche, un moment important dans le processus d’édification de l’Etat national algérien, en parfait accord avec la Déclaration du 1er Novembre 1954 qui a fixé les objectifs de la Révolution, à savoir :
« La restauration de l’état algérien souverain, démocratique et social dans le cadre des principes islamiques. »
Ce qui est en parfait accord avec l’identité du peuple et son authenticité musulmane dans ses dimensions arabe et amazighe, tant il est vrai que l’Histoire est là pour témoigner de la fidélité constante du peuple algérien à la liberté dans le cadre de ses traditions et de la voie tracée par les martyrs pour l’édification de l’Etat national.
Or, une certaine minorité d’Algériens idéologiquement occidentalisés, appuyés par toute une catégorie d’opportunistes, ont provoqué un profond traumatisme chez le peuple qui était en attente d’une vie meilleure, en se dressant contre le processus démocratique et en usant de tous les moyens de la violence et de la terreur, à tous les sens du terme. C’est ainsi que toute une catégorie de professionnels de la pseudo culture et de mercenaires de la pensée adventice se sont mis en branle pour déchaîner une vaste campagne de désinformation et d’intoxication ; il s’en est suivi des milliers et des milliers de morts tandis que des milliers d’innocents allaient emplir les prisons et les camps de concentrations, que d’autres milliers d’Algériens s’étaient résignés à l’exil forcé, et que des familles entières étaient disloquées entre veuves, orphelins ou mères ayant perdu leurs enfants… Voilà donc leur « œuvre » !…
Et dire que c’est à la veille de cette commémoration, et au moment-même où, chez nos voisins comme dans nos régions arabes en particulier, et même à travers le monde, la tendance est à l’ouverture du champ politique, aux réformes et à l’écoute de la voix des peuples dans leur volonté de recouvrir leur liberté et leur dignité, que le régime algérien vient de montrer une fois de plus son obstination, en édictant une « loi » criminalisant le Front Islamique du Salut (FIS) tout en interdisant à ses leaders, à ses cadres et à l’ensemble de ses adhérents, d’exercer leurs droits légitimes – garantis par la Constitution – de participer à la vie politique du pays ; cela au prétexte qu’ils ont été la cause des évènements passés, alors qu’ils sont considérés comme hors de cause par les observateurs objectifs.
Ayant foi en le soutien de Dieu, confiants dans la justesse de notre cause et engagés à la défendre, nous sommes déterminés à continuer, avec l’aide de Dieu, notre chemin sous la bannière du FIS et sa direction légitime représentée par cheikhs Madani Abbassi et Ali Benhadj, et en compagnie de toutes les bonnes volontés des enfants honorables de ce peuple, en vue de jeter les fondements de la légitimité et de construire l’Etat des institutions qui garantit les libertés individuelles et collectives et réalise la justice et l’égalité entre les citoyens.
« O les croyants ! Soyez endurants. Incitez-vous à l’endurance. Luttez constamment (contre l’ennemi) et craignez Dieu, afin que vous réussissiez ! » (Aal Imran, Sourate 3, Verset 200)
Vive l’Algérie libre et fière.
Pour un groupe de cadre du FIS
Ali Benhdjar
Brahim Gherbi
Algérie, 30 Muharram 1433 – 25 décembre 2011
Traduit de l’arabe par Abdelkader Dehbi
4 تعليقات
politique
si vous voulez faire de la politique ;alors n’utilisez pas la religion comme bouclier!
l’islam date de 14 siècles ,ce n’est pas le fis ou autre parti qui apprendrai aux algériens musulmans leur religion:l’islam
RE: politique
[ltr]Si vous voulez faire de la politique en Algérie il vous faut apprendre l’Islam.. L’Islam s’occupe en détail de la politique, le Coran incite et ordonne l’action politique, Mohammed (SAAWS) était, entre autre, un politicien en puissance et son discours politique est religion.[/ltr]
RE: politique
[ltr]Toujours cette même rengaine, la même technique un peu éculée, un peu ringarde à la longue ! L’archétype-même de l’argument hypocrite de ceux qui n’en ont pas et viennent vous bousculer sur vos propres positions en s’en réclamant :[/ltr]]
“”وَإِذَا لَقُواْ ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ قَالُوٓاْ ءَامَنَّا وَإِذَا خَلَوۡاْ إِلَىٰ شَيَـٰطِينِهِمۡ قَالُوٓاْ إِنَّا مَعَكُمۡ إِنَّمَا نَحۡنُ مُسۡتَہۡزِءُونَ”” – (البقرة – الآية 14)
[ltr]En général, ce sont les mêmes individus qui – en bons laïco-musulmans clonés du régime – ne trouvent rien à redire quand le truand qui sert de “ministre du culte” au pouvoir, débite ses conneries habituelles comme par exemple, sa récente déclaration au quotidien Al Khabar, annonçant une future interdiction des activités de bienfaisance au sein des mosquées ! https://www.hoggar.org/index.php?option=com_content&view=article&id=3051:2011-12-13-21-09-33&catid=25:aroua-abbas&Itemid=36%5B/ltr%5D
reponse
‘ن الشعب الجزائري الأبي الدي عايش وتابع الأحداث التي تلت توقيف المسار الإنتخابي وماتلاه من مأساة وفي لمبادئ الجبهة الإسلامية للإنقاد الأصيلة تحت قيادة الشيخين علي بلحاج وعباسي مدني و إنني أطالب قيادات الجبهة بأن يقودوا هدا الشعب من جديد لأن لاأحد يستطيع كبح جناح هده السلطة الظالمة . و رحم الله المجاهدين و خاصة الشيخ المرحوم عبد القادر حشاني ” ولا تحسبن الدين قتلوا في سبيل الله أمواتا بل أحياء عند ربهم يرزقون ” صدق الله العظيم …