Sarkozy et Cameron déclarent donc que « Kadhafi doit partir immédiatement. Nous appelons tous ses partisans à le quitter avant qu’il ne soit trop tard. Nous appelons tous les Libyens qui estiment que Kadhafi mène la Libye à la catastrophe à se mobiliser dès à présent pour forger un processus de transition ». Voilà ce que l’on appelle de l’ingérence pure et simple ; ce qui est en contradiction avec la charte de l’ONU ! Au nom de qui parlent-ils ? Du peuple libyen ? Des dizaines de milliers de manifestants qui soutiennent Kadhafi ? Des centaines de personnes qui accourent pour occuper les places et endroits jugés importants pour servir de boucliers humains afin d’empêcher leurs bombardements ? Ils ne connaissent rien de ce peuple !
Qu’est-ce qui prend Sarkozy, particulièrement, de s’ingérer, avec ce zèle, dans les problèmes intérieurs de la Libye ? Pour la liberté et les droits de l’homme ? Fallacieux prétextes !
Selon sa rencontre avec des membres de ce « Conseil Libyen » en présence de Bernard-Henri Levy, il a été discuté de la reconnaissance de l’opposition, de la possibilité de brouiller les transmissions militaires de l’armée de Kadhafi, de détruire son ‘bunker’, de neutraliser les trois aéroports et d’imposer une zone d’exclusion de vols en plus du blocage des avoirs Libyens. En clair, faire tomber le régime de Kadhafi ! BHL a déclaré à ce propos être « heureux et fier de la position prise par mon pays ». Ce missionnaire des néoconservateurs américano-sionistes qui s’incruste toujours là où cela sert les intérêts d’Israël, apparait dans cette affaire l’architecte chargé de faire sous-traiter « l’opération Libye » par la France. Il est rapporté par la presse occidentale, en particulier par ‘Libero’ (Italie) citant des documents de renseignement français, que la «révolte populaire » contre Kadhafi a été orchestrée par Paris depuis le mois d’octobre 2010 après la trahison de l’homme de confiance de Kadhafi, Mesmari, qui a trouvé refuge à Paris. À la mi-janvier, le plan pour le renversement de Kadhafi était près et les meneurs en place à Benghazi.
A Benghazi BHL a rencontré Mostafa Abdeljalil, du conseil. Devant une foule de jeunes, qui ne doivent pas savoir qui il était puisqu’ils criaient devant lui des slogans anti-israéliens, il a piétiné le drapeau vert Libyen. Ce n’est que dès son retour que Sarkozy décide de reconnaitre cette rébellion sans même consulter son ministre des AE. Une rébellion que dirigent 4 principaux opposants connus pour leurs liens avec la NED/CIA qui vivent aux USA et en Angleterre depuis plus de 35 ans (3 ont des passeports Américains et un anglais) et deux autres sont des dissidents de dernière minute (Mostefa Abdeljalil ex ministre de la justice que les libyens ne cessent de dénoncer les frasques et avidités ainsi qu’un officier supérieur connu pour ses déboires et ses félonies au Tchad . Ils apparaissent à tour de rôle dans les 04 chaines Aljazeera, Alarabia, Alhurra et la BBC.
Reconnaitre une telle entité vague composée de rebelles ne maîtrisant pas les buts et l’évolution de leurs actions, qui se déclarent « révolutionnaires » – en adoptant et exhibant le drapeau de l’ex monarchies – comme « représentant légitime » d’un peuple qui dispose déjà d’un Etat souverain, reconnu et membre de l’ONU, en le menaçant de frappes aériennes pour accélérer la chute du pouvoir légal, est la pire stupidité politique. Cette monarchie Idrissienne, vassale de la Couronne d’Angleterre, que Kadhafi a fait abdiquer un certain 1er septembre 1969. Des « révolutionnaires » qui sollicitent des frappes destructrices de ce qu’ils disent être leur pays et qui ne s’offusquent pas de voir des centaines de civils tués ou blessés, y compris des enfants, par les bombardements de l’aviation de la coalition Américano-Anglo-Franco-Qataro-Emirati ? Quelle déchéance !
Cet empressement et activisme de la France à vouloir chasser « Kadhafi et sa clique » n’a pas eu l’approbation de toute l’Europe; en particulier de l’Allemagne. Pour avoir plus de légitimité, Sarkozy et ses maîtres cherchent alors une caution surtout arabe pour mener «sa guerre» qu’il trouve chez le méprisable Amr Moussa l’inamovible SG de cette perverse et putréfiée Ligue dite « arabe » que domine les pétrodollars du Golfe.
Dans cette ambiance de l’outrage contre la Libye et de la formidable campagne de désinformation, de propagande subversive et de diversion, le Guide Libyen a lancé un pavé sur Sarkozy suscitant un sérieux doute sur le financement de sa campagne pour les présidentielles de 2007. Un autre scandale pointe si la politique étrangère de Sarkozy se vérifie obéir à des injonctions extérieures aux institutions au point ou le site français Rue 89 titre un article « Juppé remanié par BHL, la France seule contre Kadhafi ».
La Tunisie et l’Egypte étant, pour le moment, sortis de leur mainmise tout en persistant dans les combines pour les maintenir dans leur giron, il fallait profiter dans la foulée de ces « révolutions » populaires pacifiques pour régler son compte à ce Kadhafi ; cette impénitente personnalité anti sioniste et anti impérialiste, imprévisible et principal verrou qui entrave le projet mondialiste du « Grand Moyen-Orient » rebaptisé « Nouveau Moyen-Orient ».
Mais cette « révolte », qui ne revendique rien de social, s’est avérée dès le début armée soutenue militairement par l’Occident. Cela a commencé par des manifestations clairsemées de groupes qui ont ensuite usé des armes pour revendiquer directement, la chute du pouvoir suscitant, ainsi, de sérieux doutes quant à leurs caractères spontanés, populaires et pacifique. Quelle réponse légale donner à ceux qui ont pris les armes en attaquant les dépôts d’armements ? Cela est prouvé, ce n’est que quand l’armée ai reçu l’ordre d’abandonner ses positions et de ne pas tirer que les insurgés se sont accaparés les armes y compris lourdes. En occident on les aurait exterminé et de droit, ces terroristes ! Comme la fin justifie les moyens, les conspirateurs occidentaux n’ont pas hésité à les désigner « révolutionnaires » pour les besoins de la cause qui est de fragiliser un régime réfractaire. Ecoutons V. Poutine exprimant sa préoccupation : « C’est maintenant au tour de la Libye, sous le prétexte de protéger la population civile. Où sont la logique et la conscience ? Il n’y a ni l’une ni l’autre ».
Croyant alors à une faiblesse et à une chute imminente du régime, la réaction immédiate était l’exigence du «départ immédiat » du Guide. Ils lancent alors une formidable propagande – que mènent les chaines qataries et saoudiennes – et une aide logistique aux insurgés que finance principalement le Qatar.
Il avait été déployée la même machine de propagande contre Ceausescu le dictateur « Dracula communiste » avec ses « charniers » et « femmes enceintes éventrées », contre Saddam Hussein « le tyran irakien » avec ses « armes de destructions massives », contre l’indomptable Iran et son « projet de fabrication d’armes nucléaires », contre l’Afghanistan et ses terroristes d’Al Qaida, contre le Hezbollah du Liban cette « organisation terroriste » qui a mis fin au mythe de l’invincibilité d’Israël, contre les palestiniens et ses « islamistes terroristes » du Hamas. Les revoilà – dans le sillage des soulèvements des peuples arabes contre l’archaïsme de leurs systèmes et de leurs dirigeants – saisir cette opportunité pour déchoir Kadhafi en ayant recours à un système de propagande intensif, avec cette fois des sous-traitants/relais musulmans, pour diaboliser un farouche réfractaire à l’ordre impérialiste et colonialiste pour le rendre celui qui « bombarde avec l’aviation son peuple », qui « massacre son peuple qui manifeste les mains nues avec ses ‘brigades’ » (pour désigner l’armée libyenne), le « fou de Tripoli », le « criminelle et psychopathe », qui provoque « 6000 morts en quelques jours » etc.
Ces « révolutionnaires » de pacotilles comptent parmi eux des alliés d’al Qaida – cela est confirmé par certaines infos occidentales, les études des spécialistes de l’académie militaire US de West Point, par la déclaration/vidéo du libyen N°3 de cette organisation et dernièrement encore par les État-major – que l’on a vu assassiner, par dizaines, des personnes civiles ou militaires (de peau noires) par l’égorgement à l’épée puis pendus aux pieds ou brulés sous la désinformation qu’ils étaient « mercenaires » au services de Kadhafi alors qu’ils sont libyens (1/3 des libyens sont noirs de peau). La propagande occidentale immorale ne montre pas ces images terribles. Elle le fera sûrement, pour se donner faussement bonne conscience, et en user contre l’associé de circonstance ; mais une fois la mission accomplie car, al Qaïda comme dit un analyste « c’est seulement où et quand ça arrange les États Unis ». Cette propagande n’admet aussi qu’un seul ‘son de cloche’- que mène des médias à grande diffusion devenus des instruments au service d’une oligarchie ploutocratique que finance principalement le Qatar – qui fait qu’elle se permet de gros mensonges à savoir des bombardements des villes par l’aviation de Kadhafi, des défections /assassinats /kamikaze d’officiers qui apparaissent à la télé pour démentir, des massacres de « milliers » de civils. Aucun des journalistes étrangers en Libye ne confirment, à ce jour, les accusations affirmées ou présumées.
Réitérons ces questions. Qui soutient qui dans cette histoire ? Qui souhaite la chute de Kadhafi contrairement à Ben Ali et Moubarek que l’on a soutenu jusqu’à la fin ? Observons ! Ne s’agit-il pas de la mise à exécution du projet « Nouveau Moyen-Orient » devant fondre le monde musulman – d’essence spirituelle réfractaire à l’ordre occidental temporel – dans les fondements euro-atlantistes et mondialistes en l’obligeant à adopter leurs principes politico-philosophiques ? Pour se faire, il leur faut recomposer ce monde musulman sur la base des travaux de penseurs et stratèges tels Bernard Lewis, Ralph Peters et Zbigniew Brzezinski. Cela consiste en un nouveau tracé géographique, qui bouleverse leurs frontières actuelles, qui doit reposer sur le principe « diviser pour régner » en créant des mini États pétroliers et ethniques et ce, pour mieux contrôler et s’assurer cette richesse. Cet objectif ne peut aboutir qu’en agitant les peuples, en suscitant des conflits entre arabes et persans, entre sunnites et chiites, entre musulmans et chrétiens pour ensuite manipuler et recomposer dans le sens souhaité.
Mais le monde musulman connait, subitement et de façon inattendu, des révoltes de masses qui remettent en cause tous les fondements et structures politiques archaïques – qui arrangent d’ailleurs l’Occident – de leur État/nation exigeant les mêmes principes humains sur lesquels reposes les sociétés occidentales à savoir la démocratie, les libertés individuelles et collectives et non ce « chaos constructif » espéré qui devait les diviser pour les « intégrer » dans leur doctrine.
La Tunisie et l’Égypte semblent leur échapper, il fallait se rattraper vite sur la Libye, un maillon fondamental, en accélérant le désordre.
Mais les choses ont pris une autre tournure! Les forces armées libyennes ont avancé en contrôlant la majorité du territoire avec une rapidité déroutante selon les journalistes sur place. Dans chaque ville délivrée on a observé des milliers de manifestants en fête qui crient leurs joies et leur soulagement. Ce qui fait dire à James Clapper, le directeur des services de renseignements américains que « le régime de Mouammar Kadhafi peut l’emporter… ». On concocte en urgence deux résolutions (la 1970 et 1973) même si elles sont en contradictions flagrantes avec la Charte des Nations Unis. Le passage par le conseil de sécurité n’était qu’un moyen pour prêter main forte aux rebelles en déroute afin d’éviter que sonne le glas de cette révolution « commandée » et prévenir l’échec de leur stratégie. Le monde constate une filouterie dans l’application même des résolutions de l’ONU qui déborde carrément sur une agression au point où Vladimir Poutine déclare penser « à l’appel aux croisades à l’époque du Moyen-âge quand on appelait les gens à partir quelque part pour libérer cet endroit ». Le ministre de l’intérieur français Claude Guéant connu pour ses réactions « désobligeantes » a déclaré « Le monde entier s’apprêtait à contempler à la télévision des massacres commis par le colonel Kadhafi, heureusement, le président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations unies et puis la Ligue arabe et l’Union africaine ». D’autres politiciens, analystes et stratèges du monde critiquent de façon virulente cette agression contre la Libye. Il n’y a que les dirigeants arabes qui restent amorphes, muets et abrutis bien qu’ils soient tous visés par cette stratégie de domination qui dépasse le cadre du droit international.
Dans le cas tunisien Sarkozy avait mal jugé, mais en se précipitant pour se rattraper sur cet autre cas Libyen – pensant être le 1er à avoir la bonne idée – il va certainement entrainer les choses vers l’« inconnu » selon des observateurs. Le stratège représentant la Russie à l’OTAN a déjà prédit l’issue : c’est-à-dire une guerre contre des combattants réputés farouches, contre un peuple imprévisible qui s’unira vite face à cette coalition qui tue en fait des civils qu’elle prétend défendre, qui détruit les infrastructures, les maisons de citoyens, des hôpitaux et qui s’emploie à diviser la Libye. Une guerre que les peuples arabes et musulmans surtout d’Afrique ne laisseront pas sans répercussions jusque sur le sol des agresseurs !
Kadhafi n’est pas ce « dictateur » au sens où on veut nous le faire croire. Son pays est riche, son peuple vit correctement et le chômage est négligeable. La Libye est classée par rapport aux normes du PNUD en bonne position. Son IDH (indice de développement humain) en 2007 est de 0,847, ce qui la place au 56ème [Norvège : 0,971 (1er); Arabie Saoudite : 0,843 (59ème) ; Tunisie 98ème ; Algérie 104ème ; Egypte 123ème ; Maroc 130ème ]. Il est élevé et en augmentation. L’Indice « santé » passe de 0,496 en 1970 à 0,863 en 2010. Kadhafi combat le terrorisme contrairement à Sarkozy qui le finance en payant des rançons. Malgré ce qui parait élucubrations, il est plus au fait des manigances occidentales et plus clairvoyant que ceux qui affirment diagnostiquer en lui un «tyran», un « autocrate » et tutti-quanti qui justifierait une guerre « humanitaire » alors qu’il est question de pétrole et de gaz et rien que de pétrole et de gaz ! En effet, avec des réserves prouvées de plus de 46 milliards de barils soit 3,5% des réserves mondiales, le double des EU, la Libye est bien la convoitise prioritaire qui la place « objectif » dans le programme militaire pour le contrôle et l’appropriation des 60% prévus des réserves mondiales. Terminons par cette pertinente conclusion d’un article du Figaro, intitulé « La débandade des insurgés face à l’armée libyenne » signé par Adrien Jaulmes : « Le problème des termes militaires dans la situation actuelle est qu’ils décrivent des événements qui n’ont pas vraiment lieu. Il n’y a ni ligne de front ni réelles batailles. Tout se joue ou presque dans les esprits. Là où il y a quinze jours tout le monde se joignait à une révolte qui semblait devoir renverser Kadhafi, on se met à réfléchir et à penser à la suite. Et les mêmes mécanismes collectifs qui ont donné son élan à la rébellion ont commencé ces derniers jours à jouer en sens inverse. » Tout est donc construit sur du faux ! L’échec du complot ne peut être qu’inexorable même si les ennemis /amis de Kadhafi réussissent à en finir avec lui en l’assassinant ; éventualité qu’il déclare accepter en martyr.
Amar Djerrad
31 mars 2011
11 commentaires
RE: Libye : le complot et la grande manip
Il n’y a ni complot ni rien du tout, ce n’est pas de l’ingérence. Les occidentaux font ce qu’il nous reviens de faire !!!! Nous autres musulmans et arabes nous sommes incapables de venir en aide nos peuples en souffance partout dans nos pays. Kadhafi est malade et un assassin, si la ligue arabe ne peut pas faire le travail alors on doit se taire
Moslem or not moslem, that’s the question
« Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures et ont aidé à votre expulsion.
Et ceux qui les prennent pour alliés sont les injustes.»
Surâh 60 verset 9
YOUSLITOU ELKOUFA 3ala elfoujar
Salam
vu de cet angle je suis d’accord à 100% avec vous, mais le monde fonctionne autrement! Sachez que les régimes arabes ou plutôt les tortionnaires qui sont aux commandes chez nous, sont aux service des puissances étrangères, juste pour faire profiter famille et clans, ils ne gèrent pas mais ils surveillent une population, ils instruisent pas les masses, mais ils lobotomisent le peuple, nous sommes les derniers sur la planète terre ou même dans l’univers à dire » Bedem Berouh Nafdik Ya Si Machain » même les animaux dans la jungle n’on pas ce culte de la personne!
Cette histoire de Kadhfi n’a rien avoir avec la religion, puisque ce dernier et le seul garde champêtre arabe qui ose insulté le prophète et remettre en cause le coran ! Ce n’est pas une histoire de pétrole puisque Mezamar El Gueddhafi est un meilleur interlocuteur pour les multinationales, qu’un démocrate qui doit rendre des comptes à son peuple
Ce con, il donne chaque année 900 million d’euro à son ami Italien pour jouer le rôle de celui qui s’excuse pour la colonisation puis il fait mine de rembourser 400 millions d’euros au peuple Libyen !!! Que les enfants du guide dilapideront dans les boites de nuit et autres endroits
Le fils du guide médiocre joueur de foot à dépenser 500 millions d’euros
lors de son escapade footballistique en Italie , source journal Italien la républica de 2008 !!!
YOUSLITOU ELKOUFA 3ala elfoujar «
L’ami américain
L’ami américain : attention danger !
Il est sympa, mais méfiez-vous, c’est un brigand !
Les nouveaux pouvoirs postrévolutionnaires trouveront un mal fou à récupérer les fonds bloqués dans les banques anglo-saxonnes (il serait plus pertinent de dire volés).
L’exemple de l’Irak est encore frais : après l’invasion du pays et le renversement de Saddam Hussein par les États-Unis, non seulement Washington n’a pas rendu les milliards de dollars appartenant à l’Irak bloqués dans les banques US, mais il a présenté à Bagdad de nouvelles factures et, plus grave encore, a mis la main sur le pétrole irakien pour les vingt années à venir.
http://www.voltairenet.org/article169134.html
RE: Libye : le complot et la grande manip
Il ne se trouvera pas un seul musulman digne de ce nom, pour nier que l’Occident qui se dit judéo-chrétien – je préfère la définition de sioniste-chrétien – n’a jamais eu de cesse, depuis les Croisades, de chercher à vaincre, à massacrer, à dominer et à exploiter notre monde arabo-musulman, sous toutes les latitudes.
Or, les dirigeants – apparents ou occultes – de cet Occident-là, c’est-à-dire les Etats-Unis et l’Union Européenne, sont aujourd’hui plus qu’ils ne l’ont jamais été auparavant, sous les diktats de grands intérêts, dans leur quasi totalité détenus par des groupes sionistes, majoritaires sinon propriétaires, de multinationales pétrolières géantes, de complexes militaro industriels, des grands médias de masse, et de la haute banque prédatrice dont les capitaux spéculatifs ont atteint aujourd’hui, des masses capables de mettre à genoux la plus grande économie du monde comme celle des Etats-Unis, ainsi qu’on l’aura testé à l’automne 2008, juste avant les crimes de l’Etat sioniste contre Gaza… Et les silences des « débiteurs ».
Que le gouvernement des Etats-Unis, dont la dette va atteindre allégrement vers le milieu de cette année 2011, le seuil fatidique d’endettement – US.$ : 14.300 Milliards – cherchent à faire reculer une échéance inéluctable et fatale, qui va sonner le glas de son économie, cela fait désormais partie des classiques, depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale. Sans oublier l’essentiel, bien entendu : la pression des différents lobbies sionistes qui n’ont pas leurs pareils pour saisir les opportunités et les conjonctures ; comme pour le cas de la Libye qui nous préoccupe ici.
Mais cette vision d’un Occident désormais sioniste – consciemment ou non – ne peut en aucune manière nous faire faire l’économie, à nous arabo-musulmans, d’une introspection sur les crimes et les trahisons de nos dirigeants politiques, sur la lâcheté et la vénalité d’une grande partie de nos élites, sur l’indifférence coupable enfin, de nos propres peuples. Des peuples qui ne pourront plus désormais – depuis les révolutions en cours dans nos régions – arguer de la répression, puisque celle-ci fait partie précisément de la panoplie criminelle des gouvernements arabes, de l’Atlantique au Golfe arabo-persique. Or, s’agissant précisément de répression, le « Guide » Kadhafi, comme se plait à le qualifier l’auteur de l’article, semble avoir perdu toute mesure… Nul besoin d’aller consulter, ni le New York Times, ni le Figaro ou Facebook. Il suffit de se reporter aux déclarations hallucinées du criminel Kadhafi lui-même ou de son drogué de fils pervers…. C’est toute cette famille de voleurs, de tueurs et de jouisseurs paranoïaques et son entourage qui est responsable des malheurs du peuple libyen, essentiellement aujourd’hui certes, mais depuis l’avènement de ce dictateur criminel qui n’a jamais reculé devant le crime de sang, ni pour éliminer ses opposants de l’intérieur comme de l’extérieur, ni pour faire disparaître ses hôtes étrangers comme le grand savant Moussa Sadr, en 1979, au mépris des règles de l’honneur et de l’hospitalité tellement sacrées en Islam. Sans oublier bien sûr, ni le crime de l’attentat ignoble du Loockerbie ni le génocide commis à la prison d’Abou Salim….
C’est donc une véritable forfaiture et une insulte à la morale et à la conscience que de tenter de justifier un criminel comme Kadhafi.
Malek Bennabi et la « colonisabilité »
A LIRE
http://www.alterinfo.net/La-CIA-aux-commandes-de-la-Libye-democratique_a56884.html
Malek Bennabi parlait de « colonisabilité » pour désigner les dispositions mentales qui font qu’un peuple peut être subjugué par une entreprise de colonisation. Je m’étais gaussé un jour de cette notion qui, selon moi, était trop psychologique. Il s’avère cependant que c’est Bennabi qui avait raison et de nombreux Arabes, prétendument de gauche ou démocrates, se montrent maintenant sous leur jour véritable d’admirateurs inconditionnels de l’Occident dont ils attendaient en fait leur salut.
Or, si l’Occident a développé des valeurs et des savoirs que les pays arabes auraient tort d’ignorer, ces valeurs ne se confondent pas avec les puissances occidentales dont les actions dans le tiers-monde et le monde arabe en particulier, ne visent qu’à la satisfaction de leurs intérêts économiques et stratégiques.
Ces Arabes dont il est question,qui sont bien souvent des «intellectuels », n’utilisent même pas ce qu’ils ont appris dans leurs écoles ou leurs universités pour analyser les situations politiques. Ils fonctionnent bien souvent sur le même principe que les dictateurs qu’ils disent réprouver. Ils ne sont simplement pas du bon côté du manche. Et ils sont prêts à tout accepter pour assouvir leur haine de leurs propres dictateurs.
Que le résultat soit le même – mort et destruction qui s’abattent sur la population, la souveraineté et l’indépendance d’un pays anciennement colonisé foulées aux pieds – ne signifie rien pour ces thuriféraires de l’impérialisme.
Quelle que soit l’authenticité de l’opposition populaire qui s’est exprimée dans la révolte initiale contre la dictature corrompue de Kadhafi, la rébellion a été détournée par l’impérialisme.
L’intervention de l’Europe et des Etats Unis en Libye n’a pas pour but d’apporter la “démocratie” et la “liberté” mais d’installer au pouvoir des pantins de la CIA qui dirigeront le pays aussi brutalement que Kadhafi, tout en permettant aux puissances impérialistes de piller les ressources pétrolières du pays et de se servir de la Libye comme base d’opérations contre les révoltes populaires qui soufflent sur le Moyen Orient et l’Afrique du Nord.
http://mounadil.wordpress.com/ http://mounadil.wordpress.com/
Mardi 29 Mars 2011
RE: Malek Bennabi et la « colonisabilité »
@ — Mohsen :
Je ne crois pas qu’on puisse raisonnablement tirer la moindre conclusion dès aujourd’hui, sur le sort des différents soulèvements populaires actuellement en cours dans nos pays arabes. La seule chose que l’on peut affirmer sans risque d’être démenti, c’est qu’ils sont LEGITIMES. S’agissant du cas qui nous occupe ici, la Libye, il serait injuste de jeter la suspicion et le discrédit sur les dirigeants de ce soulèvement, AVANT qu’ils n’aient eu le loisir d’EXERCER eux-mêmes le pouvoir. En revanche, ce serait la pire des forfaitures morales que de chercher à défendre un criminel, un voleur et un jouisseur pervers et paranoïaque de la pire espèce comme Kadhafi, au nom d’un anti impérialisme partagé par tous les hommes d’honneur – qu’ils fussent arabes ou non arabes d’ailleurs – et dont personne n’a le droit de revendiquer le monopole.
QUIPROQUO
@Abdelkader Dehbi
Je ne dispose pas de temps voulu pour répondre à votre surprenante intervention. Ne désirant pas y répondre au pied levé, j’apporterai,je l’espère,le soin de préciser le sens de mon combat politique, mes convictions, le regard que je porte sur cette actualité immédiate où, hélas, la dictature de l’émotion l’emporte sur la raison.
Dans l’attente, je vous laisse découvrir, si ce n’est déjà fait,cette passionnante interview du philosophe Pierre Dortiguier méconnu du grand publique,et pour cause,qui nous livre ses réflexions sur le monde musulman,la France et l’Europe.
Cordialement.
Source :
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Entretien-avec-Pierre-Dortiguier-6053.html
http://www.dailymotion.com/video/k5vqFOpBED0QPo21YDy#from=embed&start=4
La main cachée qui dirige…….
Mr A.DEHBI
J’avais envisagé,à l’occasion d’un de mes rares moments de liberté,de vous part de mes centre d’intérêts. Mais le faire dans le cadre qui m’est imparti, relève de la gageure tant le sujet est monumental et à trait aux arcanes de la vie politique internationale.
Ce défi me semble irréalisable et le résumer en quelques lignes me ne semble pas souhaitable tant est grande ma crainte de ne pouvoir être compris.
J’ai jugé bien plus efficace de porter à votre connaissance, un ouvrage remarquable, un LIVRE-ARBITRE qui,voilà bientôt deux décennies, me sert de livre de chevet et de « boite à outils » pour démêler le vrai du faux de cette avalanche d’informations qui nous submerge et nous laisse souvent bien désemparés.
Voici donc,une petite introduction à cet indispensable ouvrage que l’on doit,à mon sens,avoir près de soi comme guide pratique :
Un titre UNE MAIN CACHÉE DIRIGE…Un auteur JACQUES BORDIOT
Une force invisible tente de nous faire passer sous les fourches caudines, de nous soumettre à une capitulation humiliante. Mais nous sommes assez forts pour hurler à travers notre bâillon le nom de cette puissance inique qui veut mettre le monde à genoux. Ce joug, véritable requiem des nations, est orchestré suivant une partition diabolique. Cette cacophonie de mort est dirigée sous la baguette tenue par une main invisible. Car comme disait Baudelaire: « La plus grande ruse du diable est de faire croire qu’il n’existe pas ».
L’ouvrage de Jacques Bordiot lève le rideau sur le théâtre de l’opprobre. Nous y sommes les figurants involontaires manipulés par les marionnettistes politico-financiers.
En coulisse s’échafaude le scénario. Un scénario dont Platon lui-même a rédigé quelques pages dans la « République ». Lui qui recommandait de faire disparaître toutes les structures politiques et sociales existantes afin que la classe dirigeante puisse édifier la nouvelle société.
L’idée du chaos organisé n’est donc pas neuve. Le Livre de Jacques Bordiot est une fresque chronologique ou éclate en gerbes grises et noires l’écho des complots ourdis depuis la révolution française, qui fut un véritable laboratoire dans l’étude de la prise du pouvoir. Car, si une émeute peut être spontanée, une révolution ne l’est jamais. La misère peut provoquer mécontentements et manifestations, jamais elle n’a été le creuset d’une révolution. Cette arme idéologique aux mains de la haute finance n’est qu’une étape pour parvenir à l’instauration du gouvernement mondial.
Les conspirations révolutionnaires sont fomentées loin des pavés et des barricades, dans des cénacles soyeux et secrets régis par des fous de pouvoir. Érigés en dynastie, consanguins, endogène, les membres de cette grande famille, dont les noms sont cités par l’auteur, rêvent d’une fusion des États dits démocratiques. « L’Euramérique » des deux côtés de l’Atlantique ne serait plus qu’une seule fédération, prélude à l’instauration du mondialisme. Un monde virtuel fonctionnant avec une économie de casino, voilà ce que proposent les croupiers de la Haute Finance Internationale et apatride. Une documentation incroyable sert de fil conducteur dans les circonvolutions d’un labyrinthe émaillé d’intrigues qui conduit le lecteur au cœur du pouvoir.
Groupes de pression, réunions discrètes et sociétés secrètes exécutent la mise en application de la politique mondialiste. Car la main cachée a su tisser sa toile, comme le lecteur pourra s’en rendre compte en lisant cet ouvrage édifiant sans cesse réimprimé depuis sa première édition en 1974.
Car, l’œuvre de Bordiot, publiée il y a plus de vingt ans, ne cesse d’être d’actualité, tant son propos et ses informations répondent aux angoisses du temps présent.
La lecture de ce livre est déconcertante, étonnante, tant est riche la recherche documentaire et l’investigation du sujet. C’est un ouvrage impressionnant qui permet de comprendre qui dirige le monde.
L’auteur braque ses projecteurs sur cette minorité agissante qui crée le malaise social nécessaire à la réussite du complot; entretient la misère et l’anarchie. Car en suscitant le désarroi, la haine et la peur de l’autre, ce seul groupe financier pourra s’emparer du pouvoir et établir le totalitarisme à l’échelle planétaire.
Un ouvrage à lire et relire pour connaître les procédés que le Système met en œuvre pour parvenir à ses fins. Mais, Si les maîtres du Système nous prennent pour des puces… « il n’y a pas de preuve que la puce qui vit sur la souris craigne le chat » (Henri Michaux)!
Cet ouvrage de 288 pages est publié aux Editions du Trident, 1992.
Sa distribution est assurée par SA. D.P.F., Boite postale 1,
Chiré-en~Montreuil, FRANCE. (Tél: 05 49 51 83 04 – Fax: OS 49 51 63 50).
Internet : http://www.sadpf.com
Prix: 130 F.F. plus frais de port. = 19.90 Euros
Cordialement votre.
La mare nostrum
De la géostratégie avant toute chose. Partie I
Guerre à la Libye et contrôle de la Méditerranée.
by Rick Rozoff
http://rickrozoff.wordpress.com/2011/03/25/3973/
La Libye est également l’un des cinq des 54 pays de l’Afrique qui n’ont pas été intégrés ce qui revient à dire subordonnés à la nouvelle US-Africa Command(AFRICACORM).
Un an après avoir assumé le poste de président de la République française en 2007, et tandis que sa nation a assumé la présidence tournante de l’Union européenne, Nicolas Sarkozy a invité les chefs d’Etat de l’UE de 27 membres et ceux des 17 pays méditerranéens non membres de l’UE à participer à une conférence à Paris pour lancer une Union méditerranéenne.
Le quotidien britannique Daily Telegraph à propos du sommet ultérieur tenu à cet effet le 13 Juillet, 2008,disait que « la grande idée de Sarkozy est d’utiliser le centre de la Rome impériale sur le monde comme un facteur d’unification reliant 44 pays qui abritent 800 millions de personnes « .
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a toutefois annoncé que son pays boycotterait la rencontre, en dénonçant l’initiative comme l’une visant à diviser l’Afrique et le monde arabe,et d’indiquer :
« Nous aurons un autre empire romain et sa conception impérialiste. Il y a des cartes impérialistes et des conceptions que nous avons subi tel un rouleau compresseur. Nous ne devrions pas les avoir à nouveau. » [1]
Ce sommet sans précédent a eu lieu avec l’intention d’arrimer l’orientation stratégique de l’Europe vers le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord et les Balkans. » [2]
Moins de trois années plus tard les Mirage et avions de combat Rafale de Sarkozy ont pris pour cible de bombardement le gouvernement libyen, avec l’ouverture d’une guerre en cours menée par la France, les États-Unis, la Grande-Bretagne et avec ce que les médias d’information du monde appellent une coalition internationale – 12 membres du Traité de l’ Organisation Nord Atlantique et l’émirat du Qatar – pour renverser le gouvernement Kadhafi et implanter un régime plus favorable .
La mer Méditerranée est le front principal dans le monde actuellement, qui supplante le théâtre de guerre en Afghanistan et au Pakistan, et l’empire du nouveau millénaire celui des États-Unis, seule superpuissance militaire mondiale selon les mots du président Barack Obama dans son Discours de remise du prix Nobel de la paix et devant ses partenaires de l’OTAN, qui achève la transformation de la Méditerranée en sa – mare nostrum – .
L’attaque contre la Libye est suivie depuis un peu plus de trois semaines par une opération au sein du parlement de la partie Est de l’île méditerranéenne de Chypre en faveur du partenariat de cet Etat avec l’OTAN pour la Peace programm [3], qui, si elle est finalement couronnée de succès ne laisserait que trois des vingt nations (à l’exclusion du micro-état de Monaco) de la mer Méditerranée à ne pas être ne pas membres à part entière de l’OTAN ou engagés par des accords de partenariat, comme ceux du Dialogue méditerranéen (Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Maroc, Mauritanie et Tunisie): à savoir la Libye, le Liban et la Syrie .
L’adhésion à l’OTAN oblige les gouvernements concernés à ouvrir leurs pays à l’armée américaine. Par exemple, moins d’un an après son indépendance, le Monténégro avait déjà rejoint le Partenariat pour la paix et a reçu la visite de l’ex-commandant des Forces navales américaines en Europe l’amiral Ulrich Harry dans une volonté « d’assurer la formation et l’assistance pour la marine du Monténégro et de renforcer les relations entre les deux marines. « [4]. Le mois suivant, quatre navires de guerre de l’OTAN, y compris le destroyer USS Roosevelt lance-missiles, ont accosté dans le port de Tivat Monténégro.
Si le cas actuel libyen est transposé en Syrie, ce qui semble de plus en plus être le cas, et avec le Liban déjà bloqué par des navires de guerre des pays de l’OTAN depuis 2006 dans ce qui semble être le scénario de ce que l’OTAN va bientôt reproduire au large des côtes de la Libye, la mer Méditerranée va être entièrement sous le contrôle de l’OTAN et de son leadership, les États-Unis .
A SUIVRE
La mare nostrum
De la géostratégie avant toute chose. Partie I
Guerre à la Libye et contrôle de la Méditerranée.
Chypre reste le seul membre de l’Union européenne et en effet le seul pays européen (à l’exception des micro-Etats) qui ne soit pas – pour l’instant – membre ou partenaire de l’OTAN, et la Libye est le seul pays africain riverains de la Méditerranée qui n’est pas un membre du Dialogue méditerranéen programme de partenariat avec l’OTAN.
La Libye est également l’un des cinq des 54 pays de l’Afrique qui n’ont pas été intégrés pu dans ce qui est convient de dire subordonnées à, la nouvelle US Africa Command (AFRICOM).
Les autres sont:
2 / Le Soudan, qui est balkanisé comme semble être le cas de la Libye .
3 / Côte-d’Ivoire, aujourd’hui en proie à ce qui est à tous égards une guerre civile avec l’Occident comme soutien aux groupes armés d’Alassane Ouattara contre l’actuel président Laurent Gbagbo sous la menace d’intervention militaire étrangère, probablement par l’AFRICOM et la Force de l’Ouest africain soutenue par l’OTAN et, éventuellement, avec la participation directe de l’Ouest. [5]
4 / L’Erythrée, voisin de Djibouti, où sont basés quelques 5.000 soldats français et US et qui a été impliqué dans un conflit frontalier armé avec son voisin il ya trois ans dans lequel des forces militaires françaises sont intervenus en faveur de Djibouti.
5 / Zimbabwe, qui est parmi les candidats probables pour la prochaine intervention militaire de l’ US-OTAN de type « Odyssey Dawn ».
La Méditerranée a été la mer stratégiquement les plus importants de l’histoire et est la seule dont les rives sont les versants de trois continents.
Le contrôle de la mer a été convoité par les empires perses, d’ Alexandrie, de Carthage, de Rome, byzance, ottoman, espagnole, britannique et napoléonien, en partie ou en totalité, et par l’Italie de Mussolini et l’Allemagne d’Hitler.
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale la puissance militaire d’envergure dans la mer a été les États-Unis En 1946, Washington a établi des forces navales méditerranéennes, qui en 1950 sont devenues la sixième flotte américaine avec son siège dans la ville portuaire méditerranéenne de Naples.
En fait la genèse de l’US Navy a été la Loi sur la marine de 1794, adoptée en réponse à la capture des navires marchands américains au large des côtes d’Afrique du Nord. L’escadre de la Méditerranée (également Station) a été créé en réaction à la première guerre barbaresque de 1801-1805, aussi connu comme la guerre tripolitaine après ce qui est devenu maintenant le nord-ouest en Libye. Les États-Unis ont livré leur première bataille navale à l’extérieur de l’hémisphère occidental contre la Tripolitaine en 1801.
Les forces navales américaines Europe-Afrique, également basées à Naples, sont affectées à la Sixième flotte et fournissent des forces à la fois pour le Commandement américain en Europe et pour l’ US Africa Command. Son commandant est l’amiral Samuel Locklear III, qui est aussi commandant de l’OTAN (Allied Joint Force Command Naples).
Il a coordonné les frappes de missiles-air des États-Unis et de l’OTAN contre la Libye à partir de l’USS Mount Whitney, vaisseau amiral de la Sixième flotte, en tant que commandant de la Joint Task Force Odyssey Dawn, Commandement des opérations Etats-Unis- Afrique en charge des destroyers lance-missiles des États-Unis, des sous-marins et des bombardiers furtifs en charge des attaques à l’intérieur de la Libye.