En déclarant la création d’un État factice sur une terre appartenant à un peuple, sous le joug britannique, en faisant migrer des juifs de tous les pays et particulièrement les rescapés de la Shoah pour les substituer aux autochtones, les Européens et les États-Unis allaient créer un foyer de tension régionale permanente dont toute solution actuellement est rendue irréalisable par le Sionisme ; cette «idéologie politique nationaliste prônant l’existence d’un centre spirituel, territorial ou étatique peuplé par les Juifs afin de redonner aux Juifs un statut perdu depuis l’Antiquité ; justifiée par la tradition biblique qui désigne sous le nom d’Eretz Israël’ la terre promise par Dieu au peuple juif’». Tous les maux viennent donc de cet outrage et de cette politique irresponsable du tout’ et du rien’ d’Israël que soutient aveuglément l’Occident et où la collusion entre les élites dirigeantes et le régime sioniste est sans réserve.
En faisant le point, il a fallu donc plus de 18 années de «processus de paix» pour aboutir à un bombardement au phosphore blanc de la population de Gaza, à la construction du mur de la haine, à une intensification des colonisations avec son cortège d’expropriations et d’expulsions et enfin, comme si l’affront n’a pas de limite, voila que la boucle de l’absurde se referme par l’intégration des monuments islamiques au patrimoine historique juif ! Cela prouve bien que l’on ne peut négocier avec un adversaire non crédible et des médiateurs partiaux et versatiles à leur tête l’Amérique. Le ballet incessant de personnalités occidentales à la recherche d’une solution – toujours liées aux conditions d’Israël qui vise d’autres objectifs attachés aux principes mêmes du Sionisme – s’apparente à une mascarade diplomatique dont le levier est bien le lobby sioniste mondial. De quelle solution pourrait-il s’agir quand Ariel Sharon, lors d’un meeting de militants du parti d’extrême droite Tsomet (AFP, 15 novembre 1998) annonçait «Tout le monde doit bouger, courir, et s’emparer d’autant de collines qu’il est possible pour agrandir les colonies parce que tout ce que l’on prendra maintenant restera à nous. Tout ce que nous ne prendrons pas par la force ira à eux». De quelle solution s’agirait-il quand le même Sharon donnait cette sentence à Shimon Pérès le 3 octobre 2001 «À chaque fois que nous faisons quelque chose, vous me dites que l’Amérique fera ceci ou fera cela. Je veux te dire une chose très claire: ne t’inquiète pas des pressions américaines sur Israël. Nous, le peuple juif, contrôlons l’Amérique, et les Américains le savent».
Cela confirme bien la puissance des lobbies, toujours en veille, pour dicter leurs volontés aux gouvernements des États occidentaux ! Écoutons Éva sur son site R-sistons à la désinformation : «Tous les politiques y font allégeance pour s’attirer les faveurs d’un lobby qui, par sa puissance financière et médiatique, fait et défait les gouvernements». À ce propos, Éva enfonce le clou’ en publiant un long article intitulé «J’accuse le CRIF d’avoir colonisé la France, de l’avoir dévoyée». Il ne reste donc aucun brin d’espoir voire aucune confiance. La solution ne peut donc être que celle de la résistance, que prônent toujours des parties palestiniennes à qui le temps a donné raison ; et au diable la propagande impérialo-colonialiste quand on sait que la victoire sur l’injustice sera toujours au rendez-vous ! Ce serait donc le résultat de la politique de «deux poids et deux mesures» – saturée’ de contradictions – que l’Occident a toujours adopté en soutenant une idéologie que condamnent la raison et l’histoire sous le prétexte fallacieux de la «sécurité d’Israël» qui ont mené les choses vers l’impasse. Quelle autre solution resterait-il ? Le monde est en face d’une bande de mercenaires et de brigands qui prennent en otage l’ensemble des juifs pour assouvir leurs instincts de domination du monde ; poussant l’effronterie jusqu’à détourner à leur profit et sans fin l’histoire dramatique qu’est l’holocauste. Voici ce que disent des associations juives : «notre soutien au peuple palestinien n’est pas seulement un acte de solidarité. Nous sauvons aussi notre peau au nom d’histoires et d’identités que le sionisme veut faire disparaître». Que penser lorsqu’une officielle américaine propose une reprise des négociations de paix «sans condition préalable», c’est-à-dire sans gel des colonisations selon le vœu d’Israël, au moment où la communauté internationale (à leur tête les USA) déclare que «la poursuite des constructions sur les terres palestiniennes est illégale», car «constituant un handicap aux accords de paix».
En fait, il y a une donne essentielle qui est apparue sur l’échiquier politique et militaire, qui préoccupe profondément l’Occident et qui le fait courir, ainsi, pour trouver une solution définitive au conflit. Il s’agit du rapport de force inattendu que bouleverse l’Iran dans la région avec son entrée dans la cour des grands, suite au développement sans précédent de son industrie en particulier militaire de défense et surtout dans le domaine de l’énergie nucléaire civil – que l’on soupçonne sournoisement à des fins militaires – malgré plus de 30 années d’embargo, dont 8 années de guerres avec l’Irak ; soutenu par ce même Occident ! Il y a donc de quoi mobiliser tous les moyens pour empêcher ce pays d’entraver leur stratégie hégémonique sur cette région, riche et vitale, où Israël est leur gendarme’ ou leur corps de garde et dont-ils font bénéficier de tous les égards. Celui-ci le sait parfaitement et il en profite allègrement pour faire avancer sa stratégie sioniste, pour bafouer impunément les lois internationales ou faire des déclarations belliqueuses récurrentes ; comme il l’entend.
Ce nouveau rapport de force est consolidé par ce qu’on appelle le camp de la résistance (Iran, Syrie, le Liban et Hamas) que l’occident s’évertue à diviser par toutes sortes de diversions et de campagnes d’intoxication. Voici ce que dit Joe Biden lors d’un discours à l’université de Tel-Aviv : «Le plus grand danger vient de l’Iran qui défie la communauté internationale en voulant se procurer des armes nucléaires et en soutenant le Hezbollah». Au sujet du nouvel ambassadeur américain en Syrie, il a déclaré: «nous renforçons nos relations diplomatiques avec la Syrie, mais nous garderons les yeux ouverts au risque de voir la Syrie en train d’agir d’une façon qui pourrait menacer la sécurité d’Israël et de la région». On comprend bien la stratégie visant l’isolement de cet Iran irréductible ; en priorité car il est bien devenu une puissance régionale, incontournable dans la solution et la prévention des conflits de la région. Il ne reste plus d’autres options, à l’Occident, que d’accepter la réalité, de s’en accommoder en y engageant des négociations sur de nouvelles bases saines. Ce basculement n’est pas pour arranger le sionisme qui a encore d’autres objectifs. Et il usera de tous les moyens pour se perpétuer ; quitte à entrainer encore l’occident dans de nouvelles guerres «par procuration».
La paix affaiblirait son armée et une nouvelle guerre pourrait signifier son suicide du fait du nouveau rapport de force et du soutien certain de tous les pays arabes et musulmans. Même son dôme de fer et la guerre psychologique ne peuvent lui permettre de continuer de coloniser, d’agresser impunément. Les sionistes eux-mêmes doutent de leurs politiques et sentent leur rejet par ceux-là mêmes qui les soutiennent sachant que la majorité de ceux-ci le font, soit par hypocrisie, par intérêts, par crainte ou carrément par antisémitisme; «pour s’en débarrasser». Voici quelques extraits de ce que dit l’Institut de recherches Reut institute’ de Tel-Aviv dans un rapport au gouvernement de Netanyahu : «Israël est confronté à une campagne mondiale de dé-légitimation visant à l’isoler » ; «La diabolisation d’Israël vise à nier sa légitimité et à le présenter comme une entité coloniale associée à des pratiques nazies, à l’apartheid ou au racisme». Ce même rapport fustige notamment «des manifestations hostiles aux représentants israéliens dans des universités étrangères ou sur les stades, des appels au boycottage des produits fabriqués en «Israël»», ou encore «des tentatives visant à arrêter et poursuivre en justice à l’étranger des responsables israéliens». Il met en cause un réseau mondial d’individus, d’associations et d’ONG dont le dénominateur commun est de présenter Israël comme «un État paria et de nier son droit à l’existence». Le désarroi est tel qu’un spécialiste en histoire militaire le professeur Karfeld, déclare sur la 7ème chaîne sioniste, qu’ «Israël possède des centaines de têtes et fusées nucléaires qui dépassent la capitale italienne, Rome, et les autres capitales européennes qui seront certainement des cibles de l’aviation israélienne si le gouvernement ressentira un effondrement décisif ou proche des frontières d’Israël et nous sommes vraiment capables de détruire le monde entier !»
En effet, la raison d’exister du Sionisme dépend, en fait, de la perpétuation du conflit du Moyen-Orient dont le sionisme originel fixe comme objectif et finalité la création d’un «État juif» en Palestine. Dès lors que le sionisme se fixe un nouvel objectif caché visant la domination mondiale’ par l’infiltration des gouvernements surtout occidentaux, en s’appuyant sur des lobbies juifs puissants, toutes les solutions avancées pour mettre fin au conflit, dont-il se nourrit et par lequel il existe, seront systématiquement sabordées. Car cela signifierait la fin de l’alibi permettant l’existence même de cette idéologie – dont l’essence est l’expansionnisme- et donc la fin de mission’ de toutes les organisations sionistes qui activent en occident. L’expansion ne peut être possible sans un état de guerre permanent, dont il doit être toujours dominant, et une migration continue de juifs ; qui justifierait de nouvelles colonisations. En somme, le sionisme mondial ne peut exister sans le sionisme Israélien. Ainsi, la réponse de Netanyahu à l’Amérique par un refus de l’arrêt de l’expansion et de continuer les constructions «comme depuis 42 ans» est des plus logiques, car obéissant à une doctrine dont-il n’est pas le maitre! Que peut bien faire ensuite la «communauté internationale» y compris les Juifs, quand ils sont otage de ces lobbies gardiens de la doxa ? Au sujet de la domination du monde, voici une déclaration de Begin (prix Nobel de la paix) : «Notre race est la race des maîtres.
Nous sommes des dieux divins sur cette planète. Nous sommes aussi différents des races inférieures comme ils le sont des insectes…. Les autres races sont comme l’excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures». À propos de l’infiltration voici ce que conseil D. Strauss-Kahn aux juifs : «Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de la France, doit partout où il le peut, apporter son aide à Israël.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques». Mais M. Freeman, esprit libre, assène : «La stratégie du lobby israélien touche le fond du déshonneur et de l’indécence, et comprend la diffamation, les citations sélectives inexactes, la déformation volontaire d’un dossier, la fabrication de mensonges, et un total mépris de la vérité. L’objectif de ce lobby est le contrôle du processus politique par l’exercice d’un droit de véto sur la nomination des personnes qui contestent le bien-fondé de son point de vue, la substitution d’une justesse politique de l’analyse , et l’exclusion de toutes les options pour la prise de décisions par les Américains et notre gouvernement autres que celles qu’il favorise». Cependant, dans cette phase d’évolution du sionisme, les 2 conditions (état de guerre avec supériorité et migration) ne sont plus remplies. Avec ce nouveau rapport de force et l’arrêt des migrations vers Israël ce seront, en conséquence, toutes les organisations mondiales sionistes sur lesquelles s’appuie le système sioniste, pour dominer le monde, qui se trouveront compromises dans leur existence. L’Iran considéré comme étant la cause de ce nouveau rapport de force devient alors la 1ère cible du sionisme mondial. William A. Cook, professeur et auteur d’un ouvrage sur la politique de Bush au M.O (Tracking Deception: Bush’s Mideast Policy) affirme ceci : «N’est-il pas évident, aujourd’hui, que la direction de la politique américaine au sujet de l’Iran, et notre invasion préemptive de ce pays, quasi certaine au service d’Israël, est dirigée par la même coterie d’individus qui nous ont entraînés dans la désastreuse guerre en Irak Podhoretz, Wurmser, Perle, Feith, Kristol, Kagan, Krauthammer, Abrams et d’autres ces chiens de guerre à qui cela ne fait absolument rien d’envoyer les fils et les filles des autres aller faire les guerres qu’ils mènent si éloquemment dans ce qui leur tient lieu de cervelle, tandis qu’ils sont assis devant leur ordis, menant à la mort des gens qu’ils n’ont jamais rencontrés?».
En ce qui concerne les Arabes dont le choix de la paix’ a toujours été piétiné en ne recevant, comme réponse, que l’option de guerre du côté israélien, ils doivent changer en urgence en admettant d’abord les limites de leur stratégie et ensuite d’en adopter une plus offensive en relation avec le nouveau rapport de force qui se caractérise par la chute du mythe de l’invincibilité d’Israël, par les nouvelles capacités de riposte du camp de la résistance’, par les nouvelles alliances stratégiques en cas d’agression, par la mise à nu des objectifs cachés sionistes, par la nouvelle vision de la communauté internationale sur les conflits du Moyen-Orient. Il s’agit, pour les Arabes, d’un moment historique qui leur est particulièrement favorable.
8 avril 2010
Paru dans le Qotidien d’Oran
3 commentaires
nos assimilla(s)ionistes
salut,
c’est bien d’écrire sur le sionisme mondial mais vous avez oublier de citer nos sionistes qui empoisonnent notre vie quotidienne.
à noter que nos assimilla(s)ionistes,ont du zêle et n’abdiquent jamais.
A propos de « nos sionistes »
Salut,
» a part que nos sionistes qui nous empoisonnent notre vie vie quotidienne » ont été placés et sont protégés, armés, financés par le sionisme mondial !
Écrivez vous-même un article!
Écrivez vous-même un article que Hoggar fera un plaisir de publier au lieu de le demander aux autres. Vous réagissez comme nos incompétents partisans de la rente.