Un exemple. Que penser lorsqu’une officielle Américaine propose une reprise des négociations de paix « sans conditions préalables », c’est-à-dire sans gel des colonisations selon le vœu d’Israël, au moment où la communauté internationale (à leur tête les USA) déclare que « la poursuite des constructions sur les terres Palestiniennes est illégale » car « constituant un handicap aux accords de paix ».
Quelle crédibilité, donc, accorder à un gouvernement lorsque un de ses membres prône l’inverse ou adopte une ‘stratégie’ opposée à celle de son Président ; d’autant que l’on sait qu’il était son rival aux présidentielles. La Secrétaire d’Etat « aux affaires étrangères » en est le parfait exemple. Se permettre de ‘torpiller’ ainsi la « politique étrangère » adoptée par son Président, que mène tambour-battant le vice-président Joe Biden (sur les dossiers Iranien et Palestinien) autorise deux conclusions : il peut s’agir soit d’opportunisme politique dans le but de faire échouer ou affaiblir un rival, soit d’un jeux de rôle visant à faire perdurer une situation dans le monde qui serait en conformité avec leur politique hégémonique. Dans les deux cas, cela confirme que la solution à certains conflits dans le monde ne peut venir de l’Occident même si la volonté politique existe !
Amar Djerrad
15 novembre 2009