Notes

[1] Le Quotidien d’Oran , 6 mars 2004.

[2] Voir notamment : François Gèze, « Armée et nation en Algérie : l’irrémédiable divorce ? », Hérodote , n° 116, 1 er trimestre 2005.

[3] Je renvoie sur ce point à notre étude détaillée : François Gèze et Salima Mellah, « “Al-Qaida au Maghreb”, ou la très étrange histoire du GSPC », Algeria-Watch, 22 septembre 2007, <www.algeria-watch.org/fr/aw/gspc_etrange_histoire.htm>.

[4] Mathieu Guidère, Al-Qaida à la conquête du Maghreb. Le terrorisme aux portes de l’Europe , Éditions du Rocher, Paris, 2007. Directeur de recherches à Saint-Cyr et arabisant, Mathieu Guidère est considéré comme l’un des spécialistes des mouvements djihadistes en France.

[5] Voir François Gèze et Salima Mellah, « “Al-Qaida au Maghreb”, ou la très étrange histoire du GSPC », loc. cit.

[6] Salima Mellah et Jean-Baptiste Rivoire, « Enquête sur l’étrange “Ben Laden du Sahara” », Le Monde diplomatique , février 2005.

[7] www.jihad-algeria.com , plusieurs fois disparu et devenu depuis www.qmagreb.org .

[8] Reiner et Petra Bracht, 177 Tage Angst , Highlights Verlag, Euskirchen, 2004, p. 26.

[9] Voir par exemple le documentaire, diffusé en juillet 2007, de Susanne Sterzenbach, Verschwörung in der Sahara [Conspiration dans le Sahara], Auslandsreporter, WDR, 4 juillet 2007. La journaliste allemande, qui a couvert pendant des années le Maghreb pour la chaîne publique ARD, y revient sur l’enlèvement des touristes européens, qu’elle replace dans le contexte géopolitique attribuant au DRS algérien un rôle essentiel mais trouble, ce qui n’avait jusqu’alors que très rarement évoqué par les chaînes allemandes.

[10] Reportage radiophonique de Bettina Rühl, Treibsand , WDR5, 5 août 2007.

[11] El Watan et Le Quotidien d’Oran , 30 avril 2003.

[12] Extrait d’un communiqué de l’état-major algérien, cité par Richard Labévière, RFI, 16 mai 2003.

[13] Un an plus tôt, le 9 mai 2002, le Mouvement algérien des officiers libres (MAOL), qui se présentait depuis mai 1998 come un groupe de militaires algériens dissidents, avait annoncé sur son site Internet que le général Aït-Mesbah, évincé de la direction de la Sécurité présidentielle (SSP) par le président Bouteflika, était alors devenu l’un des adjoints de « Tewfik » (MAOL, « Un tremblement au sommet », www.anp.org , 9 mai 2002).

[14] En 2007, Harald Ickler, l’un des ex-otages, affirmera dans un entretien que les terroristes qui auraient été tués dans ce véhicule auraient en fait rejoint l’autre groupe d’otages, donc étaient bel et bien vivants (reportage radiophonique de Bettina Rühl, loc. cit. ).

[15] Ibid .

[16] « Sahara-Drama : Geisel als Spitzel ! », Kronen Zeitung , 5 juin 2003.

[17] Rainer et Petra Bracht, 177 Tage Angst , op. cit ., 2004, p. 134.

[18] Le fait est rapporté par plusieurs otages, notamment Rainer Bracht ( ibid ., p. 64-65). Ce dernier attribue ces propos à El-Para, d’autres à ses lieutenants.

[19] Ibid ., p. 64.

[20] Selon Harald Ickler, les autres otages auraient appris qu’El-Para avait récupéré ses hommes à l’endroit même où, mi-mai, le groupe dont il faisait partie avait été libéré, alors que les militaires algériens avaient prétendu encercler la région et ne pas laisser s’échapper les preneurs d’otages (Harald Ickler, Entführt in der Wüste , Bastei Lübbe, Bergisch Gladbach, 2003, p. 224).

[21] Notes non publiées d’un des otages.

[22] Voir par exemple : El Kadi Ihsane, « Une trentaine d’étrangers recherchés dans le Sahara. Touristes disparus : enlèvement ou grand bug GPS ? », Le Quotidien d’Oran , 7 avril 2003 ; Mounir B., « Affaire des quinze otages européens. Berlin sollicite l’aide des Touaregs maliens », Le Quotidien d’Oran , 26 juillet 2003.

[23] Entretien avec l’un des otages.

[24] Le Quotidien d’Oran , 3 février 2004.

[25] Nabila K., « Touristes disparus dans le Sud algérien. Black-out total sur l’affaire » , Le Jeune Indépendant , 14 juillet 2003.

[26] Voir par exemple Le Quotidien d’Oran , 9 août 2003.

[27] L’Expression , 11 août 2003.

[28] Jeremy Keenan, « Waging war on terror : the implications of America’s “new imperialism” for Saharan peoples », The Journal of North African Studies , vol. 10, n° 3-4, septembre-décembre 2005 ; et « Security and insecurity in North Africa », Review of African Political Economy , n° 108, 2006, p. 269-296.

[29] Jeremy Keenan, « Waging war on terror », loc. cit ., p. 634, note 67.

[30] Susanne Sterzenbach, Verschwörung in der Sahara , op. cit.

[31] Sterzenbach donne ainsi l’exemple du Mali. Après l’incursion du GSPC dans ce pays, celui-ci est pleinement intégré par les États-Unis dans la « guerre globale contre le terrorisme » : non seulement il a obtenu 500 millions de dollars au titre du programme du Millénaire des Nations unies, mais son armée est entraînée localement par des Américains. L’Allemagne aussi est aux côtés du Mali et a donné 20 millions de dollars. Dans un entretien avec le président malien Amadou Toumani Touré, celui-ci explique : « Tout de suite après l’affaire des otages, j’ai fait une visite d’État en Allemagne. Excellent, je peux dire. J’ai rencontré les plus hauts représentants et nous avons signé des accords pour renforcer notre coopération. Elle était déjà bonne, maintenant elle est excellente. »

[32] Stewart M. Powell, « Swamp of terror in the Sahara », Air Force Magazine , novembre 2004 (cité par Jeremy Keenan, « Waging war on terror », loc. cit ., p. 639).

[33] « Coup de filet spectaculaire dans le désert », Le Quotidien d’Oran , 3 février 2004.

[34] Mounir B., « La Libye extrade Abderrezak Al-Para vers l’Algérie », Le Quotidien d’Oran , 29 octobre 2004.

[35] Le Jeune Indépendant , El-Watan , Liberté , 26 juin 2005.

[36] Liberté , 30 janvier 2007.

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