En cette vaste prison,
Refugié en mon antre ;
En l’absence de l’autre
Je n’émettais nul son…
 
Et même si…
A qui me confier,
A qui parler,
Si nul je le pensais
Ne m’entendra ici.
 
Et dans mes petitesses,
Je restais dans mes tristesses
Inutile
A ne servir nulle part…
 
Je chôme toujours et ne sers,
Me demandant,
Étranger constamment,
« Qu’est-ce cette terre ! »
 
N’ai-je donc pas mes parts
De bonheur ici-bas ?
Pourquoi me tenir
Tout le temps à part ?
 
Et Je ne restais plus
A attendre l’amour,
Surgir un jour
M’égailler ;
 
Préoccupé à subsister,
Nulle existence par ici
Où Toujours je survis.
 
Ai-je bien fait
De partir un jour d’ici,
Et l’Ailleurs avait-il eu raison
De ma vie ?
 
Et mon cœur meurtri,
A cru trouver refuge ici ;
Tout le temps
Dans cette non- vie
 
Inexistant, que m’importe…
 
Et La violence des mal-aimés
Qui aspirent un jour être comblés,
S’ils arrivent à ouvrir les portes
Du bonheur
Est venue me redonner espoirs
Me poussant à l’éveil…
 
Arriverons- nous mes frères
Ensemble à faire un jour de notre pays
Un Eden ?
 
Afin de ne plus quêter la vie Ailleurs…
Ne sont-elles pas si belles toutes nos sœurs
Qui n’aspirent qu’au paradis !
 
N’est-il pas beau,
N’y a-t-il pas de tout en notre pays ?
 
Nourdine Amokrane
17 novembre 2014

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