Oui j’y pense même si cela date de plusieurs jours déjà. Si l’écrivain avait l’intention de plaire aux nostalgique de l’Algérie française ses mots avaient certainement fait mouche. Mais étais-ce le cas ? Nul ne le sait. Quoi qu’il en soit, tous ceux qui honnissent  l’Algérie Et le FLN (front de libération national) – je parle bien sûr su FLN grandiose de la guerre de libération (1954-1962) – avaient sûrement applaudi, je pense que cela fait belle lurette qu’ils attendent qu’une « personnalité » célèbre le dise à voix haute : pour rappel l’écrivain avait comparé les meurtriers de l’attentat de Nice en cette année 2016 aux célèbres combattants du FLN.

Si l’écrivain a le droit de dire ce qu’il veut, il aurait pu se passer d’insulter Larbi Ben M’hidi et ses compagnons qui avaient libéré le pays se sacrifiant au champ d’honneur.

Car qu’elles qu’en soient les dérives et frustrations de 1962, l’indépendance confisquée, il faut avoir en mémoire que si les colons français avaient accordé les mêmes droits aux algériens en ces temps, on n’en serait pas arrivé à cette terrible insurrection.

N’est ce pas  le philosophe français Jean Paul Sartre qui écrivit  dans la préface du livre d’Albert Memmi ! « Quand un peuple n’a pas d’autre ressource que de choisir son genre de mort ; quand il n’a reçu de ses oppresseurs qu’un seul cadeau, le désespoir, qu’est ce qui lui reste à perdre ? C’est son malheur qui deviendra son courage, cet… eternel refus que la colonisation lui oppose, il en fera le refus absolu de la colonisation ».

Je pense que c’est fort maladroit pour l’écrivain de comparer des terroristes aux révolutionnaires.

Nourdine Amokrane
4 août 2016

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