À y voir de plus près, l’actualité internationale de ces dernières années semble régie par des événements au rythme effréné, exprimant la réalité d’un conflit d’intérêts qui se dissimule derrière le subterfuge de la lutte contre le terrorisme. Cela étant, l’islam est devenu un parfait bouc-émissaire, voire une cible privilégiée de l’interventionnisme occidental (médias, guerres humanitaires, propagande, etc.). Une stratégie rappelant le dualisme manichéen (Le bien et le mal) : (Dar El Islam et dar El Harb). L’idée de l’axe du mal exprimée par le président américain Gorge Bush lors de l’invasion de l’Irak entre dans ce sens. Les promoteurs de la théorie du choc des civilisations, et aussi d’un nouvel ordre économique mondial, ont préféré que la relation entre l’islam et l’occident reste dans un climat de conflits et de crises, alors que les points communs entre ces deux cultures sont légions. Pour bien comprendre cette relation, il est préférable de revenir à l’histoire, prendre les moments décisifs et les voir selon une autre grille de lecture. À la base, l’islam est venu pour prêcher les valeurs de charité et de bienfaisance auxquelles les autres religions ont appelées. En reconnaissant les autres religions, il s’est inscrit dans un processus de continuité, et en absorbant leur âme en son sein, il n’est pas sorti du cadre du rappel à l’humanité de prendre le droit chemin. La religion a pour mission de guider, d’orienter et donner des instructions utiles à l’humanité, faciliter la vie d’ici-bas et se préparer à l’au-delà par le développement d’une spiritualité protectrice de l’égarement. Ce qui importe, c’est les points communs que partagent les religions même si les divisions entre elles, et aussi au sein de chacune d’elle, ont créé des conflits intestins incommensurables. En islam, on trouve sunnites, chiites, kharidjites, alawites jusqu’à l’apparition à un moment donné de l’histoire d’une frange extrémiste s’appelant quasiment les assassins, El hachachines. En christianisme, les guerres entre protestants et catholiques ont dominé tout le monnayage jusqu’à la renaissance. Le massacre de la Saint-Barthélemy témoigne d’une guerre fratricide terrifiante, amenant le roi de France Henri IV (1553 1610) à promulguer l’édit de Nantes en 1598 pour prêcher la tolérance et semer la paix au sein l’Europe. Or, pour bien rappeler la relation entre l’islam et l’occident, il faut bien signaler l’existence d’une fracture qui a commencé pratiquement depuis le début du colonialisme. L’écart s’est amplifié entre ces deux mondes, les musulmans continuent leur léthargie, et l’occident se trouve avec une supériorité matérielle, technologique et des armes. En face, les pays musulmans possèdent deux éléments importants, considérés comme une sorte de mécanisme défense : une richesse en matière première importante, et une culture coranique imprégnant les esprits, déployée comme moyen de résistance au mode de vie occidental basé selon sur une consommation effrénée. Même si l’islam est de tendance libérale, il se trouve aux antipodes du capitalisme sauvage, seulement que grâce à ses gisements de pétrole, le monde arabe donne de l’énergie à ce même capitalisme.

L’islam est venu comme le dernier rappel, la religion des trois « c » diraient les spécialistes : compléter, corriger et confirmer le message des autres religions. L’idée de la confirmation implique forcement la reconnaissance. « Le prophète a cru en ce que lui a été révélé de son seigneur, et aussi les croyants, tous ont cru en Dieu et ses anges, ses livres, ses messagers, ne faisant aucune destitution entre eux ». Sourate 2 verset 285. Les chapitres relatifs à l’histoire des prophètes ont repris avec le même esprit la biographie de ces derniers. La sourate de la vache, la plus longue du Coran, rappelle l’histoire des fils d’Israël, celle de Marie, confirme la naissance miraculeuse du Christ, et puis les autres sourates relatent l’histoire du prophète Ibrahim, David, Jonas et bien d’autres de la même manière ou presque que les écritures bibliques l’on signalés. La reprise du message religieux précèdent a permis à l’islam de contenir christianisme et judaïsme, sa tolérance a fait sa force. Ayant rendu son message universel, les valeurs de cette religion se sont confirmées sur le terrain, et au lieu que les musulmans bâtissent leur civilisation en terre d’islam, ils l’ont fait au cœur de la chrétienté, en Europe, et plus particulièrement en Espagne. Poser donc la question du rôle joué par l’islam dans le développement de l’Europe durant le moyen-âge devient évident. Cette région du monde, géographiquement méditerranéenne, n’est pas seulement de culture judéo chrétienne, elle vivait à l’époque médiévale dans les ténèbres, et comme par hasard sa renaissance a commencé à l’école de Salamanque (XVI), en Espagne. Elle s’est propagée aux autres régions du Sud de l’Italie, Venise, Jeune, Nable, Cécile, etc. Le passage de l’islam a créé une disparité entre le Sud et Nord. De l’école de Tolède (XII) et puis de l’Andalousie rayonnait une civilisation prodigieuse. D’un point de vue culturel, intellectuel ou philosophique, les théoriciens s’accordent à dire que la renaissance avait comme source la reproduction du patrimoine gréco-romain et la culture judéo-chrétienne, réduisant le rôle joué par l’islam en une simple opération de traduction. Mais si le développement de l’Europe est dû à la Grèce antique, pourquoi fallait-il passer par l’arabe, et traduire les œuvres musulmans ?

Au XVI, XVII siècle, les moines copistes, arabisant dans leur majorité, se sont développés à grande échelle, et nous avons assisté à l’amplification de l’imprimerie partout en Europe. Des presses s’installent rapidement dans les grandes villes d’Europe : Cologne (1464), Bâle (1466), Rome (1467), Venise (1469), Paris (1470), Lyon (1473), Bruges (1474), Genève (1478), Londres (1480), Anvers (1481) et des centaines d’autres22. En 1500, on comptait plus de 200 ateliers d’imprimerie dans la seule Allemagne. Les historiens estiment qu’il s’est imprimé vingt millions de livres en Europe dans les cinquante premières années qui ont suivi l’invention de Gutenberg, alors que la population était alors d’environ cent millions d’habitants. Ces imprimeries ont repris forcement des œuvres arabes puisqu’il n’y avait aucun développement intellectuel égal à cette époque-là à l’Espagne musulmane. Pour en citer que quelques-uns, J. Fernel adopte la médecine d’Ar-Razi (865-925) et publie plusieurs ouvrages en latin où il occulte ses sources. A.Vesale fonde ses études chirurgicales sur le maître Abu Al Quasim Az Zahraoui (963-1013) et copie ses instruments chirurgicaux qu’il diffuse en latin alors qu’il était le médecin personnel de Charles Quint qui met à sa disposition des ouvrages musulmans. Bartich publie en 1583, traduit le premier traité de chirurgie oculaire en latin qui est le prototype d’une compilation des traités d’Ibn Al Haytham (965-1039) et d’Al Mwcili. R.J Lie devient Camerarius ; savant allemand étudie la botanique d’après le traité d’Ibn El-Awawan et celui d’Al Qazwini. (voir Nas Bouteménna, Sigrid Hunke, et bien d’autres)
La listes est longue, elle a concerné tout genre de science, mathématique, botanique, physique, chimie, astrologie, gastronomie, ergonomie, poésie, littérature, musique, etc., toute la culture scientifique chrétienne n’est que transposition et compilation souvent incompréhensible ; elle fut au début essentiellement latine, puis grâce à l’imprimerie, elle se répandit en divers langues. Ainsi, les académies se développent dans tout l’occident afin de s’initier à la culture musulmane et de la transposer directement de l’Arabe aux autres langues. Partout en Europe, on se met au grec et au latin en encourageant le replacement de la terminologie arabe.

Bien après, l’Occident s’est beaucoup développé, surtout sur le plan économique. L’industrie a créé le marché, celui-ci avait besoin de matière première, et le colonialisme a commencé. En Amérique Latine par les espagnoles et les portugais, puis l’empire britannique et français, 30 millions de mètre carré pour le premier, et 10 million pour le deuxième. Ces deux pays se sont affirmés comme des empires coloniaux, où la transmission des bonnes valeurs prise comme alibi à leur interventionnisme, fut accompagnée d’une violence inouïe. Les États-Unis, promoteurs du nouvel ordre mondial se sont, quant à eux, développés grâce à l’esclavage et la traite négrière (rente). Des méthodes ayant en quelque sorte discrédité le président libéral James Monroe, (1758-1831) qui possédait à l’époque plus de 600 esclaves!

Pour enfin revenir à l’esprit de tolérance et rappeler le rapport de l’islam avec l’autre, la protection qui profitait au juifs en terre d’islam a permis à Moshe Ben Maïmon (1138-1204) de régner en maître en Andalousie et en Égypte, jusqu’à se surnommer le second Moïse du judaïsme. La mémoire est courte, et pour se déculpabiliser du génocide de l’holocauste, et s’excuser aux juifs ashkénazes, les Européens, par le biais de la promesse de Balfour (1917) ont créé un État juif au cœur du monde Arabe. Celui-ci fut découpé en morceaux par le traité de Sykes-Picot (1916). Les Français administreront directement une zone allant du littoral syrien jusqu’à l’Anatolie ; la Palestine sera internationalisée (condominium franco-britannique de fait) ; la province irakienne de Basra et une enclave palestinienne autour de Haïfa seront placées sous administration directe des Britanniques ; les États arabes indépendants confiés aux Hachémites seront partagés en deux zones d’influence et de tutelle, l’une au nord confiée aux Français, l’autre au sud aux Britanniques.

Un nouveau Sykes-Picot est de retour, cette fois, avec une inspiration américaine. Les multinationales et leurs lobbies gouvernent et préparent grâce à une propagande commanditée les peuples à la guerre. Il y a bien longtemps que le philosophe grecque Aristote (384-322 av J.C) avait parlé de la corruption des gouvernements et aussi Montesquieu (1689-1755), le philosophe des lumières. Ils ont parlé du gouvernement de l’un (monarchie), le gouvernement de tous, (démocratie), puis le gouvernement de quelques-uns (l’aristocratie). Quand celui-ci se corrompe, il devient oligarchie, ce qui est le cas des États-Unis actuellement. Il est préférable peut-être de parler aujourd’hui de la fin de la république ou la mort de l’État, ou comme l’avait appelé Pierre Buhler, « pré-État, État, inter-État ». L’État c’est le peuple, mais à cause du matraquage médiatique, la dépendance financière et l’impôt, le peuple est dépourvu du tout. Et l’État qui devrait se construire grâce à la participation populaire se trouve coupé de ses racines. Une oligarchie issue de la finance, du pétrole et de l’armement s’installe, et forme un gouvernement occulte. Les multinationales devenues des États dans l’État, nourries d’un sionisme offensif ont formé une sorte d’oligarchie qui s’attaque à la société en détruisant ses principes et ses valeurs sous prétexte d’évolution ou révolution culturelle. John dewey (1859-1952) avait bien précisé les principes de la socialisation dans sa théorie éducative. Il les avait classés selon un ordre de mérite : famille, école, société, et médias. Or, en détruisant la famille, la base de tout l’édifice est tombée, car si la famille est disloquée, on ne peut pas avoir une bonne école, et par conséquent une bonne éducation. Dépourvue de toute protection, la société est désarmé face aux lobbys médiatiques très puissants. Assurée qu’elle est tenue en reste, et que l’opinion publique est plus au moins favorable, ces multinationales se livrent au chantage international créant des crises comme celui de Daech. Les États-Unis n’ont pas peur du terrorisme, celui-ci s’est créé grâce à leur complicité, l’Afghanistan fut le premier laboratoire. L’Arabie Saoudite, finance et fournie l’idéologie adéquate : le wahhabisme. Ainsi, sionisme, wahhabisme et terrorisme se superposent dans la hiérarchie des normes politiques de nos jours, tout en servant le même objectif : semer la terreur, massacrer les populations civiles, protéger Israël et le pétrole du Moyen Orient. Avec la complicité des grandes puissances, ce terrorisme de service, conjoncturel, ne durant qu’un laps de temps, a une mission à remplir ; sinon comment peut-on expliquer qu’un chef de la diplomatie française, Laurent Fabus, disait que El Nostra, un groupe terroriste affilé à El Qaida, fait de bon boulot ?

Les États-Unis supervisent tout, depuis bien longtemps, ils ont rompu le silence pour enter comme superpuissance sur la scène internationale. Imposant aux Européens depuis la déclaration de Monroe de cesser leur interventionnisme, ils sont devenus sans conteste une force impériale. Après la deuxième guerre mondiale, leur déploiement militaire a confirmé une véritable hégémonie. Appliquant à la lettre la théorie des cercles concentriques, les stratèges américains ont mis des bases militaires partout. D’abord, en Allemagne, où les bases américaines sont restés depuis la fin de la deuxième guerre mondiale sous prétexte de lutter contre le communisme (la base de Ramstien et Westbaden) ; des bases à Naples en Italie où se trouve la 6eme flotte américaine ; en Corée du sud ; au Japon se trouve des bases américaines comme celle de Kyushu, Amanshu, Okinawa lesquelles forment des bases d’armement nucléaire que leur entretien coûte plus de 7 Milliards de dollars, et dont 60% des frais sont couvert par le Japon. Il y a également des bases en Europe de l’Est, Roumaine, Hongré, Bulgarie où la main-d’œuvre est bon marché ; des base en Asie centrale, Ouzbékistan, Tadjikistan et Afghanistan pour surveiller la Chine et aussi la Russie. Mais là où les bases américaines sont amplifiées, c’est au Moyen-Orient. Se prétextant de se protéger contre le péril vert, les américains se sont déployés dans les zones pétrolières pour assurer leur approvisionnement en énergie en Arabie saoudite, au Qatar, au Koweït, des bases sont instalées depuis la guerre du golf.

La croissance du BIP mondiale ne dépend pas de la finance, mais du volume de l’énergie injectée. Le pétrole est une matière tellement importante qu’il ne faut laisser aux mains des arabes dirait le feu conseiller de la maison blanche Henry Kissinger. Touchant 300 mils produits, l’or noir devient une matière première vitale et un produit de première nécessité. Découvert en 1859 par un certain colonel Edwin Drake, ce produit a fait la fortune de Rockefeller, notamment après avoir créé son entreprise pétrolière en 1870, la Standard Oil. Celle-ci s’est scindé en 1911 en d’autres entreprises comme la Standard Oil of New Jersey, Standard Oil of California, Standard Oil of Indiana, Standard Oil of Kentucky, The Ohio Oil Company, etc. Ces entreprises ont fait ce que le milieu pétrolier a appelé les sept sœurs, en ajoutant l’Anglo-Persian Oil Company et Royal Dutch Shell. La guerre du pétrole commencée depuis le début du siècle dernier, explique le redéploiement militaire américain, et montre son objectif de surveiller les gisements de pétrole et se substituer aux anciens empires français et britannique. Si les autres entreprises Royal Duch Sell et l’Anglo Persen Company, devenue B.P, ont eu des concessions en Iran et en Irak, Les entreprises pétrolières américaines ont attendu leur tour. John Philby (1885-1960), ayant un désaccord avec le gouvernement britannique de l’époque a permis l’entrée des entreprises américaines en Arabie Saoudite. Texaco et Aramco (Saudi Arabian Oil Company) ont découvert le plus grand gisement de pétrole du monde, celui de Lghwar en 1933. L’histoire commence quand le gouvernement saoudien signe un accord de concession avec Standard Oil California lui permettant de faire des prospections pétrolières en Arabie Saoudite. Ensuite, il a transmet cette concession à une de ses filiales appelée California-Arabian Standard Oil.

Finalement ce monde arabe se trouve au service de l’occident, l’Arabie Saoudite a garanti un approvisionnement stable durant plus de 50 ans aux États-Unis. D’un point de vue géostratégique, le Moyen-Orient est au carrefour de trois continents, l’Afrique, l’Europe et l’Asie. Il construit le pont Eurasie, regroupant des petites et moyennes puissances. Cette région riche en matières premières fait selon le géo-politologue anglais Halford John Mackinder (1861-1947) le cœur du monde. Elle regroupe les pleines les plus fertiles, une grande zone d’élevage, biodiversité naturelle, et surtout avec la Russie, l’Iran et les pays du golf, elle engorge le plus grand réserve mondiale en hydrocarbures. A lui seul le Moyen-Orient représente 65 % du pétrole mondiale (25% en Arabie saoudite, 11% en Irak, 8,5% en Iran, 9% en Koweït, 9% aux Émirats, outre une estimation de découverte du Gaz off-shore en Égypte et une grande quantité de pétrole au Yémen). Le monde continuera de dépendre du pétrole pour les 30 années à venir, car il y a encore des réserves prouvées, et aucune multinationale pétrolière n’a l’intérêt d’investir dans une autre forme d’énergie malgré les 1200 milliards de dollars alloués à l’énergie renouvelable en 2013 par l’agence internationale de l’énergie. L’énergie fossile représente encore 37% de l’énergie consommée contre seulement 9% d’énergie renouvelable. 80% du pétrole du Moyen-Orient passe par le détroit de Hormos, une voie commerciale essentielle du trafic international, empruntée par plus de 30% du commerce mondial de pétrole. Outre les Émirats arabes unis et l’Iran, le détroit commande l’accès à d’autres pays producteurs d’hydrocarbures aussi importants que l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar, Bahrien et l’Irak. Selon le département américain de l’énergie, environ 2400 pétroliers y transitent chaque année, pour un volume d’environ 17 millions de barils de pétrole par jour. Malgré le développement du gaz du schiste, et les 20 mils puits forés aux États-Unis depuis 2010 amenant la production américaine à 9 millions de barils, les États-Unis craint une coalition ou un rapprochement Russo-irano-chnois, car le moindre conflits dans la région peut créer une tension pour la commercialisation du pétrole. La création de l’Etat-Daech peut avoir pour objectif de trouver une autre de zone de passage pour le pétrole moyen-orientale, éviter le détroit de Hormos et refuser d’être à la merci du chantage de l’axe Moscou, Téhéran, Pékin. Car nous assistons à la création d’une autre forme de coalition, un bloc comme celui de l’Est pendant la guerre froide, cette fois, le bloc est Eurasiatique. Le monde arabe devient le théâtre des éventrements parce qu’il est, grâce à sa richesse en pétrole, une grade zone d’influence pour les forces antagonistes. Pour éviter le casse-tête chinois, et le chantage russe, le pétrole des pays du golfe et de l’Irak devait passer par l’État islamique de Daech en Syrie, la Turquie et puis arriver à toute l’Europe. Mais la naissance du Daech veut dire la mort de Bechar El Assad, allié de la Russie, celle-ci a bombardé Deach. Pour éviter une guerre mondiale et un affrontement direct avec les russes, les États-Unis ont changé de stratégie en chargeant la Turquie de faire la guerre à leur place. Rester à savoir comment les événements vont-ils évolués ?

Hammou Boudaoud
21 mars 2016

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