Que m’importe le système politique algérien….si chacun reste qu’à se soucier toujours de ses intérêts immédiats !
 
Mes libertés, en réalité, sont entravées par cet entourage qui, me semble –t-il épie mes faits et gestes. Et, j’ai fini pour être tranquille à vivre effacé et limité comme eux. Et pourtant dieu sait combien j’abhorre ce mode de vie de nous tous fatalistes, et  à vivre toujours sans les convivialités et l’amour vrai du prochain…

Et mes souffrances depuis longtemps restent importantes tant j’ai toujours été un individu qui adore parler, aime les partages dans les quiétudes,  les questionnements dans les complicités, les débats en politique. Et les défiances des morts-vivants insupportent, ils semblent avoir renoncé à tout et sans efforts pour embrasser la vie.

J’ai toujours aimé beaucoup de vie autour de moi et croiser des personnes souriantes et heureuses de vivre, leurs visages rayonnants de sérénités prêts à s’embarquer dans des échanges passionnants. Mais les envieux jaloux nous privent juste de salutations, «  après nous les déluges » semblent souvent raconter leurs visages rarement expressifs et leurs seuls soucis restent leurs seuls intérêts immédiats surtout lorsqu’ils occupent des petits postes de responsabilités. Les saletés dans les rues, le pays livré aux charognards, les corruptions, cela ne les a jamais concerné, leur occupation est toujours de guetter quelques privilèges, comment se vendre au plus offrant…

Je m’étais pris la tête jusqu’à tout perdre à propos du devenir du pays, vivant dans des états maladifs…alors qu’ils se foutent de son avenir, leur préoccupation première est toujours la quête de ce qu’il a à amasser.

J’avais beaucoup vu des européens se préoccuper de la politique en leurs pays, alors que la masse de mes concitoyens durant les longues décennies post-indépendances ne s’en souciaient quasiment jamais…

Et c’était ainsi que je m’étais retrouvé à aimer l’isolement, dans les refus de les côtoyer. J’avais pourtant essayé à mon retour d’exil de les approcher, pour finir déçu. Alors les refuges dans mes souvenirs de moments intenses partagés par delà la méditerranée avec les enfants du bon dieu.

J’ai renoncé aussi même avec ma grande famille à faire de notre quotidien des moments de bonheur. Et c’est dans la douleur que je me suis résigné…

A défaut de pouvoir encore m’exiler chez les vivants partisans des droits pour tous, je rase les murs en ce pays où l’on ne sait pas y vivre…

Je m’étais longtemps retenu d’écrire ces lignes. Et si je le fais aujourd’hui c’est pour exprimer que parfois le mal est ailleurs que dans l’élection d’un président impotent ! C’est certainement les je-m’en-foutismes de beaucoup qui a donné ce piètre spectacle au sommet au sommet d’un malade inapte s’accrochant au fauteuil présidentiel…
 
Nourdine Amokrane
9 mars 2014

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