Le chef du renseignement américain annonce sa démission

Reuters, V. 21/05/2010 à 00:53

WASHINGTON, 20 mai (Reuters) – Dennis Blair, chef du service des renseignements américains, a annoncé jeudi qu’il quittait ses fonctions. « C’est avec un profond regret que j’ai informé aujourd’hui le président (Barack Obama) que je démissionnais du poste de directeur du renseignement national, décision effective le vendredi 28 mai », a annoncé Blair dans un communiqué diffusé par ses services. Il s’agit du premier changement d’envergure dans l’équipe chargée de la sécurité au sein de l’administration du président Obama. (Adam Entous; Pierre Sérisier pour le service français)

Les caniches retournent à leur chenil

L’un après l’autre, les domestiques de toute la ménagerie qui servait sous Bush sont en train de faire leurs valises. Décidément, le nom de « Blair » (à Rome ou à Westminster) sera de plus en plus difficile à porter.

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Musharraf envisage de revenir dans la vie politique au Pakistan

Reuters, V. 21/05/2010 à 11:55

ISLAMABAD, 21 mai (Reuters) – L’ancien dirigeant pakistanais Pervez Musharraf dit avoir l’intention de revenir dans son pays et d’y participer à la vie politique, peut-être en briguant la présidence ou le poste de Premier ministre. Parvenu au pouvoir en 1999 à la faveur d’un coup d’Etat, l’ancien général a démissionné en 2008. Depuis un an, il a évoqué à plusieurs reprises un possible retour en politique, perspective à laquelle peu d’analystes accordent du crédit. « J’envisage bien de rentrer au Pakistan et de participer à la vie politique. On verra plus tard si je brigue la présidence ou le poste de Premier ministre », a dit Pervez Musharraf à la chaîne américaine CNN. Depuis son départ du Pakistan, il y a environ un an, l’ancien chef des armées et président partage son temps entre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne essentiellement. Son arrivée au pouvoir avait satisfait de nombreux Pakistanais lassés de l’instabilité et de la corruption dans le système politique. Mais un conflit ouvert avec le monde judiciaire puis sa tentative d’alliance avec l’ancien Premier ministre Benazir Bhutto, avortée avec l’assassinat de celle-ci, et l’échec électoral qui s’en est suivi l’ont privé du pouvoir. (Robert Birsel, Grégory Blachier pour le service français, édité par Gilles Trequesser)

Les BHL serrent les f…

Le retour de Musharraf aux affaires au Pakistan semble indiquer que la récréation bushienne est terminée. Les Etats-Unis remettent sine die la déstabilisation de ce pays qui a toujours été le véritable objectif de l’administration US sous le contrôle des Israéliens qui ne tolèrent pas qu’un autre pays que le leur (a fortiori un pays musulman) soit doté de l’arme atomique. Ces enfoirés étaient prêts à envisager de pousser les Indiens dans une guerre nucléaire contre leur voisin, en convaincant les Texans (dont on sait qu’ils ont une cacahuète à la place de la cervelle) que c’est du Pakistan que viennent leurs ennuis en Afghanistan.

Sous Obama (à qui personne ne signerait un chèque un blanc – en tout cas pas Djeha), les BHL qui orchestrent une campagne anti-pakistanaise opiniâtre peuvent s’inscrire au chômage.

Pour des raisons qui n’ont rien à voir avec une meilleure administration des affaires du monde, la venue d’Obama s’avère certainement n’avoir pas été une bonne nouvelle pour le sionisme et ses alliés.

Evidemment, sans sous-estimer les lobbys américano-sionistes qui ne renonceront pas (Cf. article ci-dessous), leurs capacités de nuisances ont encore de beaux jours devant elles dans la « patrie des droits de l’hommes » où les Gaulois vont se mordre les doigts de s’être donnés le « Vercingétorix » omnipotent qui trône actuellement à Lutèce sur le vide qu’il fait autour de lui et de son pays.

Seuls les nostalgiques du 3ème âge chassés de notre pays y trouvent leur compte, conservant un espoir (vain et éphémère) de revanche.

Une tangente pour tuer Obama

Slate.fr, Jeudi 20 Mai 2010

Les problèmes de mathématiques? Il fut un temps où ils se résumaient à des robinets qui fuient, des baignoires percées, des questions de débit et beaucoup de persévérance. C’était bien souvent pénible, mais toujours politiquement correct. Mais les temps changent. Un professeur de maths de l’Alabama vient d’être suspendu après avoir proposé un exercice de géométrie pour le moins étrange à ses élèves: quel est le meilleur angle pour abattre Barack Obama?

Selon un élève, cité par le Guardian, les lycéens étaient en train d’étudier la notion de tangente quand Gregory Harrison a convoqué cet exemple inattendu. Voilà qui devrait alimenter encore un peu plus les supputations balistiques autour de la mort de JFK:

Nous finissions un test préparatoire à nos examens, et nous parlions des tangentes […] A ce moment là, il a dit “ok, si votre tir lui frôle l’oreille, c’est une tangente”.

Echaudé par ce mini-scandale, le superintendant des écoles du comté a d’ores et déjà annoncé qu’il ne tolérerait pas ce genre de comportement dans un établissement scolaire. «Il n’y a rien qui puisse permettre de rationaliser ce qu’il a dit, a-t-il déclaré à la presse. Dans notre société, il n’y a pas de place pour une personne qui tient ce genre de propos.»

Immédiatement alerté de ces méthodes d’enseignement peu banales, le service de sécurité du président est venu interroger Harrison, avant d’annoncer qu’il n’y avait «aucun signe d’une menace crédible». Si l’information a étrangement trouvé peu d’écho dans la presse nationale, les quotidiens locaux lui accordent une large place. Dans les colonnes du Birmingham News, une des étudiantes présentes dans la salle de cours dénonce une affaire «disproportionnée» et prend la défense d’un «professeur consciencieux». Elle va même jusqu’à brandir un argument imparable «qui n’a jamais fait de blague douteuse sur Obama?»

L’année dernière, un livre intitulé In the President Secret Service (Dans les coulisses du service de protection du président) estimait à 30 le nombre de menaces de mort prononcées chaque jour à l’encontre de Barack Obama. Réunies sous le nom de code Renegade (renégat), elles englobent aussi bien les menaces émanant de groupes islamistes que des white supremacists militant pour la «race blanche» [comme de bien entendu, N de Djeha].

[Lire l’article sur Guardian.co.uk]

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La banque française Natixis menace de quitter l’Algérie

Samir Allam, INFO tsa-algerie.com. J. 20/05/2010, 12:30

Les relations entre la filiale algérienne de la banque française Natixis et les autorités monétaires algériennes se sont brutalement dégradées ces derniers jours. Selon nos informations, la banque envisage sérieusement de quitter l’Algérie et elle aurait informé les autorités algériennes de ses intentions. La cause ? Le refus récent de la Banque d’Algérie d’autoriser Natixis à ouvrir cinq nouvelles agences à travers le territoire national et la baisse des activités de la banque française à cause des dernières mesures gouvernementales contenues dans la loi de finances complémentaire (LFC) 2009. Interrogée par TSA, la maison mère de Natixis Algérie, basée à Paris, s’est refusée à tout commentaire. «Nous n’avons aucun commentaire à faire», a déclaré une porte-parole du groupe bancaire français.

Natixis est la première banque étrangère implantée en Algérie à exprimer aussi clairement son mécontentement sur la situation née des dernières mesures gouvernementales.

Bon Débarras !

Chacun sait que la crise dérivée des « subprime » et du surendettement a relativement épargné l’Algérie, précisément parce que le bazar qui nous tient lieu d’économie est très peu financiarisé et aussi parce que les intelligences incultes (constituées de boutiquiers et d’anciens Khammès opportunistes) qui se sont infiltrés dans les rouages informels, via le secteur public ouvert aux quatre vents, se méfient de ce qu’elles ne connaissent pas.

Paradoxalement, nos ignares multilingues là-haut nous ont un peu protégé, contre les élites « euro-américaines » qui sont venues dans les valises de Boutef, nous vendre la bourse et la liberté d’entreprendre « irréversible » profitant du dégoût de nos concitoyens pour les paradis mortifères (toute pilosités confondues) et surtout de la hausse du prix des hydrocarbures. La Sonatrach a failli être privatisée, sans les rentiers parasites terrorisés à l’idée de voir disparaître la poule aux œufs d’or…

Saluons, malgré tout, la décision de Ouyahia d’avoir mis un terme (au moins apparent) à l’économie de l’import-import et au contournement du contrôle de l’Etat sur les changes.

Pour ce qui concerne les Indigènes à Cannes, ils n’ont que ce qu’ils méritent et ne devraient pas s’étonner des désagréments qui arrivent logiquement à ceux qui baissent leurs culottes…

Djeha
21 mai 2010

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