Partout, dans tous les pays du monde, la fête des Mères est commémorée annuellement et généralement un dimanche du mois de mai. Chez nous, dans mon pays, cette année nous la célébrons le 30 mai 2010.

A l’occasion de cet événement heureux, je voudrais qu’on oublie la politique et nos querelles pour un jour, et que nos pensées aillent vers cette personne précieuse et d’exception, d’une valeur inestimable qui est notre maman.

Très jeune, elle est l’accouchée, adolescence elle est déjà génitrice, elle fait très peur à la mamie, mais elle est fière de la façon dont elle élève son enfant. De tous les temps, elle a démontré qu’être maman jeune ne veut pas dire être une imparfaite mère ni une maman qui ne mesure pas les conséquences de ses actes !

Elle se bat sans cesse, contre le coup d’œil et les commentaires déplaisants. Mariée ou divorcée, elle est, et elle restera, pour son enfant, la grande bonté et le symbole du mérite. Célibataire ou en couple, elle continuera d’être sa petite maman et son enfant continuera d’être son bambin. Légitime ou adoptive, elle est toujours présente dans les instants les plus difficiles.

Qu’y a-t-il de plus estimable et irremplaçable dans notre existence que cet être que nous adorons, que nous aimons tendrement, avec beaucoup d’affection ?

Quel que soit notre âge, nous restons attachés à ce lien délicat et raffiné, enchaînés à sa sensibilité et sa réceptivité.

Cette charité du cœur qui est notre maman, elle nous protège, nous cajole et nous attribue ses sentiments les plus tendres et les plus doux. Ce sentiment d’attachement, d’affection mutuelle entre une mère et son enfant, nous avons tous le désir et l’envie de le manifester et de le compatir.

Notre maman est l’emblème de notre tranquillité, de la mise en confiance ; elle est source de passion et de bienveillance. Elle est le lieu de l’attitude, des gestes, et des raisonnements d’assurance et de clairvoyance. Sa disposition naturelle constitue une énergie généreuse, et c’est le plus noble don qu’une mère consent à son enfant tout le long de sa vie.

Elle est l’éternel féminin, dont la réalité est incontestable, simple, sans superflu et attentionnée. Elle est au plus haut point, dotée d’une puissance radieuse et pudique, d’une force morale face aux épreuves, faisant démonstration de fermeté avec grand courage au danger et la souffrance.

Notre cercle sociétaire la poursuit et l’empêche de s’exprimer, la ballonne pour ne pas la laisser nous animer de sa parole qui donne volontiers et sans compter. Malgré cette paroi d’incompréhension, elle persiste et poursuit l’action qu’elle a entreprise. Elle participe à la course comme nous les hommes, et elle s’expose au danger et prend les risques. Elle pousse des cris aigus et prolongés, elle cherche quelque chose avec ardeur, elle est décidée à ne pas s’arrêter.

A nous, les vaillants et glorieux hommes de la civilisation algérienne, de ne pas négliger par inadvertance notre devoir de communiquer aux générations montantes, notre volonté de rester disponibles et favorables à son pouvoir d’agir sans contrainte, pour l’émancipation de la nation. Elle est ce que nous souhaitons atteindre, et qui nous donnerait entière satisfaction par l’enchaînement et la succession.

Cette belle femme, elle est notre correspondante, notre camarade, notre collègue, notre copine, notre voisine, notre amie, notre fiancée et notre épouse.

Elle est notre mère, notre fille, notre sœur, notre tante, notre cousine, notre nièce,

Elle est notre grand-mère, elle est la grand-maman, elle est la bonne-maman, elle est notre mamie

Elle est notre belle-mère, elle est notre marâtre,

Elle est l’épouse de notre fils, elle est la belle-fille,

Elle est la dame, la Madame,

Elle est la demoiselle, la Mademoiselle,

Milles baisers pour toi mère, sublime maman, tu es la splendeur.

Mohamed Hamida
30 mai 2010

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