L’oubli est dans l’essence même de l’homme
Parfois réparateur
Trop souvent dévastateur
Je témoigne devant Dieu
Dont l’unicité est vérité
Que ce petit homme de stature
Était immense en droiture
Parfois réparateur
Trop souvent dévastateur
Je témoigne devant Dieu
Dont l’unicité est vérité
Que ce petit homme de stature
Était immense en droiture
Moi, apolitique avéré
Cependant éclairé
Par l’expérience que profère le passage des ans
Et le silencieux ombrage de sages et sachants
Au verbe rare et pesant
Cependant éclairé
Par l’expérience que profère le passage des ans
Et le silencieux ombrage de sages et sachants
Au verbe rare et pesant
Je me rappelle de lui comme on se souvient d’un rêve
Interpellé du haut des minarets par ceux qui l’ont aimé
Au silence imposé, lui ne pouvait se résigner
Moi, assis au milieu de cette foule étêtée
J’écoutais une réponse qui de lui émanait
Et qui à moi seul semblait s’adresser
Jalousement de ce trésor je me suis approprié
Sans que nulle attention ne s’y soit intéressée
Le sachant souvent absent car contraint et confiné
Sa pensée pourtant ne put être entravée
Ils ont tout tenté pour le rabaisser
Rageurs, sur son corps ils se sont acharnés
Croyants ainsi le voir diminuer
Inconscients, impuissants, désespérés
Lâchement pourtant ils nous en ont séparés
Mais, tue-t-on l’idée ?
Abdelkader Boutaleb
22 novembre 2009
Un commentaire
A1
Je trouve votre poème excellent, cher frère Abdelkader…
…immense en droiture …
Qu’Allah préserve votre coeur…