Ô peuple bien-aimé
Qui mérite tous les égards
Et un respect désintéressé

Toi peuple fier on voudrait t’avilir
On voudrait te diviser pour mieux te pétrir
Tu sais pourtant que l’oppression triomphante  
Ne peut être qu’éphémère
Elle ne pourra  éternellement de toi s’assouvir
Je t’ai observé et longtemps éploré
Furtivement, de toi je  me suis détourné
Afin que tu ne puisses deviner ces larmes de rage
Un instant, j’ai douté
Un instant seulement
Ma passion pour toi soudain s’est calmée
Mais comment mécroire en ce peuple Volcan
Que les âges n’ont pu ni pervertir  ni soumettre, ni dompter

Dans un coin de ma durée…
Des larmes furtives mais combien significatives
Portent en elles le souvenir de tes fiers aïeux
O peuple généreux
Qui jamais devant mortels ne s’est prosterné
Jadis, les Arabes ont conquis les cœurs berbères
Et leur foi commune vers les Ibères les a menés
Ils ont fait l’Andalousie encore jalousée
Cordoue, Séville et Al Hamra qui en furent les fruits
Aujourd’hui encore ne peuvent s’en consoler
Ils ont pour sûr, à la Renaissance contribué
Martel et ses Francs la civilisation ont refusé
Mais la reconnaissance ne leur fut point accordée

Plus tard la Méditerranée fut leur protégée
Et ni l’empereur Charles Quint aux portes d’Alger
Ni les rois francs dont la superbe égarait
Ne purent assujettir ce peuple rebelle et combien dissipé  
Epris autant de justice que de liberté

Il sait ce peuple que l’épreuve ne dure qu’un temps
Et que ce sera à lui
Et non aux urnes tronquées
….d’en décider

Le mémorant

Abdelkader Boutaleb
11 mai 2012

Un commentaire

  1. simozrag on

    http://www.bismillah-debats.net
    Barak Allah fik Si Abdelkader,

    C’est vrai, on voudrait l’avilir et le diviser.

    Un poème consolant qui traduit les qualités de ce peuple débout, (j’ajoute)

    qu’on veut émasculer.

    Des mots qui vont droit au cœur, espérant qu’ils auront leur effet.

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