Deux articles, fort intéressants pour notre nation et notre jeunesse, le 1er écrit par Qutb en 1953 et le 2eme par Bouzouzou en 1962 

 Par Mustapha HABES : Genève (Suisse

A l’occasion du 66eme anniversaire du déclenchement de la révolution algérienne, le 1er novembre 1954, et afin d’être en phase avec l’actualité algérienne ces jours-ci, en fouinant dans les archives de notre histoire, je suis tombé sur deux articles, fort intéressants pour notre nation et notre jeunesse (1).   

Le 1er écrit par le penseur égyptien Sayyid Qutb sous le titre « La lutte de l’Algérie » publié dans le journal arabophone Al Bassair en 1953 et le 2eme article écrit par l’Imam algérien, le Moudjahid  Cheikh Mahmoud Bouzouzou, Guide général et président des Scouts musulmans d’Algérie dans les années 40, puis directeur de la revue Al Manar des années 50, article publié en 1962, lors de son exil en Suisse dans la revue Al Muslimoon du Centre islamique de Genève, sous le titre في موكب انتصار الجزائر « Dans le cortège de la victoire de l’Algérie ». 

1 – « La lutte de l’Algérie par Sayyid Qutb »  كفاح الجزائر 

Pour cette 1ere partie, avant de donner quelques extraits des deux articles pour notre jeunesse du Hirak et nos politiciens sincères, une brève présentation de l’auteur du 1er article : 

Sayyid Qutb (ou Seyed Kotb) est né le 9 octobre 1906, dans le sud de l’Égypte, et fut exécuté par pendaison le 29 août 1966 au Caire par le régime militaire sous Gamal Abdel Nasser.  

Sayyid Qutb fut un poète, essayiste et critique littéraire égyptien, mais surtout l’un des penseurs les plus éminents du monde musulman de son époque. Journaliste dans plusieurs revues égyptiennes et panarabes, il fut durant les années 1930 et 1940 proche du cercle d’écrivains nationalistes du Parti Wafd qui comptait parmi ses éminents membres le grand écrivain Abbas Mahmoud Al-Akkad. 

Il entreprit d’étudier le Coran pour des raisons académiques dans les années 1940; de ces études sont nés plus d’une vingtaine d’ouvrages, entre autres « La figuration artistique dans le Coran », « Scènes du jour de la résurrection », « La justice sociale en Islam » et surtout l’œuvre monumentale « A l’ombre du Coran » (Fi Dhilâl al-Qur’ân) en six volumes. 

Alors qu’il était fonctionnaire au ministère de l’Éducation égyptien, il fut envoyé aux États-Unis en 1948 au motif officiel d’étudier les programmes pédagogiques de l’école américaine. Son frère Mohammad Qutb soutient que ses critiques virulentes du Premier ministre égyptien et de la monarchie constituaient la véritable raison de son éloignement : le roi d’Égypte Farouk l’aurait envoyé aux États-Unis car son engagement nationaliste serait devenu trop gênant. 

À son retour en Égypte en 1950, il dénonça la société américaine qu’il jugea individualiste et spirituellement vide : un peuple qui atteint des sommités dans les domaines de la science et du travail, cependant qu’il est au stade primitif dans les domaines des sentiments et du comportement, ne dépassant guère l’état de la première humanité, voire plus bas encore dans certains aspects sentimentaux et comportementaux. Il mit en garde le monde musulman de plonger dans le même « gouffre » en abandonnant l’islam. Il soutint par sa plume les causes justes pour l’indépendance des pays notamment musulmans, à leur tête l’indépendance de l’Algérie, où il tisse de solides liens avec sa révolution et ses représentants au Caire, entre autres le Cheikh Bachir El Ibrahimi, président de l’Association des oulémas d’Algérie. 

Le Jeune Musulman, journal francophone, organe des jeunes de l’Association des Oulémas musulmans d’Algérie, écrit dans son numéro 16 du 27 février 1953:  

« SEYED  KOTB est l’un des Champions de l’Unité islamique et de la Libération du Monde musulman. Il n’a cessé par ses écrits d’appeler les peuples musulmans à s’inspirer dans leur lutte des Principes d’Union et de Solidarité, s’ils veulent parvenir sûrement à la Libération et réaliser leurs aspirations nationales. Le journal « Al Bassair » a publié un article de Seyed Kotb sous le titre « La lutte de l’Algérie », et nous sommes heureux de pouvoir en offrir la traduction à nos lecteurs.  

  LE COLONIALISME SERA DEFAIT EN ALGERIE 

 La lutte de l’Algérie pour l’existence c’est en même temps sa lutte pour qu’elle demeure arabe et musulmane. Cette lutte prend pour moi une signification exceptionnelle, que je ne puis tirer de la lutte d’aucun autre des pays musulmans. 

 On a voulu faire de l’Algérie une seconde Andalousie. On a voulu qu’elle se détache du patrimoine musulman, et qu’elle soit incorporée par la croisade européenne nouvelle. Et depuis plus d’un siècle les tentatives terribles se poursuivent sans faiblir un instant et sans s’arrêter. Et tous les moyens ont été employés, et l’humanité n’en a pas vu de plus durs ni de plus perfides, ni de plus cruels… 

Mais l’Algérie, loin de succomber, s’est redressée vive, et loin de s’effondrer, s’est reprise et regroupée ; elle a fait savoir qu’elle existe, et loin d’avoir été la proie de la croisade, elle demeure pour celle-ci comme l’épine qui s’accroche à la gorge. 

 Et nul autre pays d’Orient ou d’Occident n’a subi autant que l’Algérie les manœuvres de la croisade. Et même l’Andalousie, même la Palestine connurent de semblables manœuvres. Car celle-ci tendaient à effriter l’unité ethnique et familiale, à brouiller les origines et briser les mœurs, à effacer le caractère arabe et le caractère islamique. Et tout cela s’est opéré durant le siècle passé, à l’insu du monde musulman et des peuples arabes. Et l’Algérie se trouvait seule sur le calvaire, et personne n’était à ses côtés, comme c’est le cas aujourd’hui. 

 C’est pour cela que j’ai pu tirer de la lutte de l’Algérie une conclusion d’aucun autre pays. Une conclusion que je n’aurais pu tirer de la lutte sereine, qui incite à la confiance et à l’optimisme…Ce monde musulman ne périra pas et ne disparaitra pas. Il eût péri s’il devait périr; et s’il était écrit qu’il disparaisse, il eût déjà disparu. Car l’épreuve qu’il a endurée en Algérie il n’en subira jamais de semblable actuellement. Parce que le colonialisme n’en est plus capable aujourd’hui ni demain, et parce que les méthodes qu’il a appliquées en Algérie n’ont pas de pareilles dans le monde. 

 Il y a dans la partie islamique une vitalité latente que rien ne vaincra. Telle est l’idée qui ne quitte pas mon esprit chaque fois que je pense à l’Algérie et chaque fois que je me réfère à l’histoire algérienne. Le monde musulman ne sait presque rien de cette lutte, dont l’histoire n’a pas encore été écrite en détail, par des plumes sûres, et connaissant le fond des choses. 

 LA COMMUNICATION COMME ARME DE LUTTE 

 Personnellement, je suggère à l’Association des Oulémas d’Algérie de porter l’histoire de cette lutte à la connaissance générale, en arabe et en toutes les langues. Cette histoire aura un retentissement considérable, car elle montrera aux désabusés, aux hésitants, aux faibles de tout le monde musulman que rien ne tuera la vitalité qui remplit le corps de la patrie islamique, et que ce corps porte en lui la semence de la vie qui ne meurt jamais. Cette histoire apportera à tous ceux qui luttent dans le monde entier un souffle puissant d’espérance ardente dans la libération. Et nous avons besoin de ce souffle énergique dans nos combats décisifs qui s’étendent un jour à toutes les parties du monde musulman. 

 L’horizon, celui de l’avenir, laisse entrevoir peu à peu les rassemblements pour la dernière bataille, car en chaque territoire il y a une révolte ou bien sourde ou bien ouverte. 

Le colonialisme est hors saison ; il vit au-delà de son âge normal ; et contre la nature des choses. Il ne peut plus échapper à l’opposition de la vie et celle des peuples, et ne peut éviter un combat décisif où il affrontera le Temps, la Vie et les Hommes. Or, il n’y a pas d’institution qui puisse tenir quand elle heurte le Temps, la Vie et les Hommes. 

 Et cependant malgré ma grande confiance dans l’avenir, je n’aime pas que nous nous abandonnions à une espérance enivrante et douce, et à des rêves éclatants, parce que la victoire exige un prix: telle est la volonté de la providence, que personne ne peut changer. 

 LE SECOURS DE DIEU 

 « Espérez-vous entrer au Paradis sans connaître les épreuves de vos prédécesseurs, que les privations et les maladies n’épargnèrent point. Ils furent ébranlés au point que le Prophète (QSSSL) et ses Compagnons s’écrièrent : 

                    « Quand donc viendra le Secours de Dieu ? » 

         « Courage, le Secours de Dieu est proche. » (11,210). 

 Dieu était pourtant en mesure de garantir le Prophète et les croyants contre le découragement, les peines, les fléaux. Mais la victoire facile a peu de prix ; aucun s’en glorifie, aucun ne s’y attache, et personne ne veut en prendre la défense. Au contraire, les hommes défendent, une cause qui leur a coûté et se glorifient des résultats qu’ils ont payés cher. 

 Et la conviction molle et inconstante qui n’a pas heurté les obstacles ni parcouru les chemins épineux pour parvenir au triomphe, est une conviction qui ne pourrait vivre. C’est ainsi que Dieu laisse le Prophète (QSSSL) et les croyants, accablés de peines et de maux, prodiguant les plus durs efforts et assumant les luttes les plus amères ; et c’est alors seulement qu’ils méritent le secours divin : « certes le secours de Dieu est proche. » 

 Pour toutes ces raisons, j’estime que l’histoire de l’Algérie doit être exposée à l’humanité entière ; que les souffrances de l’Algérie soient portées à la connaissance des combattants qui subissent actuellement des souffrances, afin que tout le monde sache que les souffrances de toute la terre ne sauraient tuer une nation qui veut vivre, ni arrêter un peuple qui lutte pour sa libération. 

Mais aussi afin que tous ceux qui luttent dans le monde musulman connaissent le véritable principe qui les protège de l’effondrement et les sauvegarde de la dislocation et de l’émiettement ; et ce principe ils le trouveront apparent dans la lutte de l’Algérie : c’est la croyance et la langue par laquelle cette croyance a été révélée. 

 Le colonialisme a orienté tous ses soucis pour dissoudre cette croyance et cette langue, et par cette voie, il faillit arriver à ses fins. Mais lorsque l’Algérie s’est redressée vive, la croyance fut pour elle un flambeau qui éclaire le chemin, et la langue fut la corde à laquelle se cramponnent les multitudes dispersées dans la nuit. 

 Certes l’Association des Oulémas a su comment renforcer cette corde et comment relever ce flambeau. Elle a su créer cette résurrection après laquelle l’Algérie ne tombera jamais, ne s’avilira jamais et ne s’aliénera jamais, tandis que le monde entier se relève de sa profonde torpeur. » 

2 – « Dans le cortège de la victoire de l’Algérie» في موكب انتصار الجزائر 

Sous ce titre  « Dans le cortège  de la victoire de l’Algérie », Cheikh Mahmoud Bouzouzou (2) écrit en 4 pages , l’Éditorial du magazine Al-Mouslimoune, numéro de Shawwal – Dhu al-Qi’dah / avril – mai 1962 : 

L’histoire de l’Algérie n’a pas encore été écrite, et je ne pense pas qu’elle le sera … 

C’est parce que l’histoire écrit ce qu’elle voit et documente les informations qui ont pu être réunies par ses sources. L’histoire se doit d’être fidèle dans l’écriture et la documentation de ce qu’elle voit et se doit d’enquêter consciencieusement lorsqu’il y a divergence et nuance. 

L’histoire écrira la tragédie et l’héroïsme de l’Algérie depuis une tour imposante : 

L’histoire écrira les scènes d’héroïsme exceptionnel dans les montagnes et les vallées, les horreurs de l’injustice et de la cruauté dans les villes et les villages, et dans le désert, et les tragédies des agressions et des trahisons dans une guerre enragée qui a tant fait couler le sang, détruit les habitations, et violé les lignes rouges. 

L’histoire écrira la tragédie de l’Algérie depuis une tour imposante sur laquelle il n’est pas permis de propager les fausses rumeurs, les prétentions tendancieuses, ou les aberrations descriptives et statistiques tout au long de ces années. 

Nous lirons, et nos enfants liront, comment des personnes vulnérables et innocentes ont résisté et patienté : 

Nous lirons, et nos enfants liront, dans ses annales l’histoire de la bataille remarquable qui a éclaté entre des puissances inégales, entre des personnes vulnérables et innocentes qui revendiquaient leur droit à une vie décente, et des personnes puissantes et dominantes qui non seulement ne leur reconnaissaient aucun droit, mais ne donnaient aux organismes internationaux aucun droit d’avoir un avis sur ce massacre sanglant. 

Nous lirons, et nos enfants liront, comment les personnes vulnérables et innocentes ont résisté, comment elles ont enduré la férocité de l’ennemi et lui ont mis le feu pendant plusieurs années, comment les cortèges de leurs martyrs se succèdent, diffusant les parfums de la dignité, du paradis et de l’éternité, et comment les terroristes sont devenus les dirigeants de l’Algérie libérée, avec qui l’on cherche à négocier, et dont chaque parole est traquée dans le monde entier

L’histoire écrira tout cela, et les bibliothèques abonderont de ces écrits de manière ininterrompue. Cependant, « l’histoire de l’Algérie » derrière l’histoire de la glorieuse lutte n’a toujours pas été écrite dans la plupart de ce qui a été écrit, et elle restera – très probablement – ainsi dans les écrits que nous recevons. 

L’histoire de l’Algérie qui n’a pas été écrite, est le titre de sa grande bataille : 

Ce qui est amèrement étrange à cet égard, c’est que le titre de « l’histoire de l’Algérie » qui n’a pas été écrite est le titre de sa grande bataille dont ses ennemis pernicieux ont tant parlé et n’ont eu cesse de répéter : « La guerre avec les musulmans », « Les morts et les blessés parmi les musulmans », « Arrestations de terroristes musulmans » et « Exécution des peines capitales contre des musulmans dangereux (hors-la-loi) ». 

C’est de là qu’apparaît le signe discriminatoire avec lequel les ennemis ont justifié le lancement de la bataille, qui a attisé leur hostilité et gâché le meilleur de ces années, et avec lequel ils se sont servis pour diriger toutes les inimitiés du monde contre les braves et héroïques moudjahidines. 

Ils ont vu juste en discernant le charbon ardent de l’islam de l’Algérie. Cela me fait penser à une parole d’un moudjahid algérien : “La France a tellement défiguré l’arabité de l’Algérie qu’une bonne partie des Algériens ne maîtrisent plus la langue arabe. Toutefois, malgré tous les efforts consentis, elle n’a pas pu porter atteinte à sa religion et c’est cette religion qui lui restitue son arabité et lui redonne sa dignité avec une lutte déterminée et implacable.” 

Ils ont tort d’être autant hostiles à l’islam. Ils en deviennent fous furieux, car ils ignorent ses enseignements et on leur a menti sur son histoire, jusqu’à oublier les appels à la liberté, à la fraternité et à l’égalité. Ils pensent qu’attiser les rancunes des siècles passés et mobiliser les porteurs d’inimitiés au nom de la religion – quelle qu’en soit l’ampleur – pourraient humilier les musulmans.  

Cependant, à tort ou à raison, les ennemis ont bien fait sans le savoir à deux reprises. La première lorsqu’ils ont révélé leur vision de la réalité de la bataille et une deuxième lorsque la colère les a fait appeler les choses par leur nom et à exposer sur les scènes politiques et les fronts de lutte, les titres de la véritable histoire derrière le feu et la destruction en Algérie. L’histoire de la conspiration odieuse à travers une longue histoire : la conspiration des ignorants haineux contre l’islam et les musulmans.  

 Il est étonnant que nous récompensions les bonnes actions par une négligence désintéressée et un euphémisme humiliant, jusqu’à avoir honte d’attribuer le glorieux djihad à l’Islam contre lequel l’ennemi a manifesté son courroux. Nos politiciens, écrivains et guignols rivalisent de créativité pour décrire l’héroïsme, le panarabisme, la lutte de libération et tout ce qui leur vient à l’esprit du dictionnaire de la culture de l’ennemi, sauf pour attribuer l’islam aux moudjahidines. Un islam qui a attisé leur révolte, fait bouger leurs bataillons, étonné les ennemis par leur courage et persévérance ahurissants et fait retentir sur tous les fronts de la bataille des cris glorieux que les politiciens et les militaires ne peuvent éteindre : « Dieu est grand », « La mort en martyr » et « Le paradis ».  

Une intention préméditée de renier l’islam après avoir repris le flambeau de la dignité : 

D’aucuns pourraient dire que manifester l’appartenance à l’Islam ouvrirait la porte aux conspirations de l’ennemi et provoquerait les inimitiés contre les moudjahidines. Ce ne sont que des paroles naïves mises en avant par des personnes qui ne peuvent qu’ignorer le présent et le passé et pensent que cacher ce que l’ennemi manifeste les protégera des inimitiés, ou pensent qu’avec une politique douce et fallacieuse ils créent les conditions propices à la victoire à laquelle on ne peut parvenir sans la réalité islamique dominante sur le terrain.  À moins que la portée des descriptions données par ces politiciens, ces écrivains et ces guignols dépasse la simple adulation qui, selon eux, mènerait vers la victoire, et serait l’intitulé d’une intention délibérée visant à renier l’islam, et ce après avoir repris le flambeau de la dignité, ravivé par la lutte de ses fidèles. Dans ce cas, ce serait une triste défaite à un moment où les étendards de la victoire s’élèvent de plus en plus, ou alors une terrible victoire de la vieille conspiration contre l’islam dans un nouveau front mené par ceux qui ont été nourris au lait de l’ennemi et non pas de celui de l’islam. L’islam souffrirait de leur guerre déguisée plus qu’il n’a souffert des coups des ennemis proclamés. 

L’Islam qui a allumé le flambeau de la liberté est capable de construire une nation libre: 

Notre espoir sincère en l’Algérie est que Dieu la protège de cette tragédie qui s’est répétée dans la plupart des pays de l’Islam. Les dirigeants de sa lutte bénéfique sont ceux qui connaissent le mieux le vrai rôle de l’islam dans les scènes captivantes d’héroïsme. Ils sont trop intelligents pour négliger cela, étant donné qu’aujourd’hui ils récoltent ses fruits et construisent grâce à Dieu et aux sacrifices des martyrs la base d’une Algérie libre et croyante. Ils sont également capables d’apprivoiser les animosités de l’histoire par la conviction que l’islam qui a allumé le flambeau de la liberté est capable de construire une nation libre, et que la haine dirigée contre lui depuis des siècles ne reflète que l’ignorance de ses enseignements qui imposent la justice, la droiture et la dignité entre les êtres humains. 

L’Algérie, symbole de la dignité en Afrique :  

Le rôle que peut jouer l’Algérie est un rôle important et décisif, car elle est le symbole de la dignité et de l’honneur en Afrique et attire le regard de centaines de millions de musulmans à travers le monde : eux qui ont ressenti dans sa lutte bénie les douces brises du passé et se sont rappelés aux bons souvenirs de gloire et de confiance en soi. Il n’est donc pas surprenant qu’ils espèrent voir de son côté apparaitre une nouvelle brigade qui continue sur les chemins de la gloire, plantant un nouvel arbre pour la Nation de l’Islam sur une terre bénie encore fraîche et chaleureuse, arrosée de sang des plus précieux. 

REF : 

1)- Notre article In, le jeune Musulman, N 38, du mois de novembre 2020 

2)- pour plus de détail sur le parcours du CHEIKH Bouzouzou, lire l’article de l’auteur: 

In le jeune Musulman : 

https://www.lejeunemusulman.net/?p=777

Et In oumma.com : 

https://www.google.com/amp/s/oumma.com/cheikh-mahmoud-bouzouzou-un-maitre-un-imam-un-combattant-un-savant-un-monument/amp/

Une même vision du cortège de la victoire de la révolution Algérienne  

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