De tous temps et du plus loin que je m’en souviens, cette nudité portée aux nues (ou mise au pilori) ou le fait « que l’on s’amuse plus de l’autre côté de la méditerranée »nous a toujours fascinée, interpellés. Depuis que l’Occident s’est imposé au monde, la liberté croit-on, est de l’autre côté de la mer. Et cela encore beaucoup plus depuis  la nouvelle mondialisation à partir des années mille neuf cent quatre vingt dix.

Et qu’étions-nous donc nous  avant toutes ces crises ? Malgré les voix des extrémistes des deux bords ,les partisans des interdits et ceux du tout est permis à savoir respectivement les islamistes et les laïcs notre société –il ne faut pas l’oublier-est étrangère aux sirènes de l’Orient et de l’Occident, à leurs modes de vies. Nous avons longtemps vécu en harmonie en étant nous-mêmes sans se laisser engloutir par l’Orient ou l’Occident.

Que ce soient cette nudité portée aux nues en occident  ou tous ces habillements (barbes et burkas) venus d’ailleurs, nous avions toujours été étrangers à ces coutumes d’autres peuples en d’autres aires géographiques.

Contrairement à ce qu’avancent certains, je ne crois pas que les voix des femmes au Maghreb ne portent pas ou que leurs corps sont exploités. N’est-ce que c’est en  Algérie, à l’indépendance de 1962 que toutes les filles avaient été scolarisées au même titre que tous les garçons (ce que n’avait pas fait la colonisation française). Cela, étant aussi vrai dans les autres pays du Maghreb, la Tunisie et le Maroc. Accédant facilement au marché du travail. L’islam n’étant pas ce que veulent en faire certains aujourd’hui : une religion de haine et d’exclusion et de guerre ; et l’occident aussi certes admiré sans nous assimiler sans nous engloutir.

Tout ceci pour dire que toutes ces polémiques sur le sexe et l’habillement  sont malvenues car l’essentiel est ailleurs. Notre espoir est qu’elles soient dans un proche avenir qu’un mauvais souvenir.

Nourdine Amokrane
3 mars 2016

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