Que pouvons-nous ? Que pouvons-nous face  kamikazes de l’Orient ou les  bombes larguées par les B-52 des puissants du Nord ?

L’homme depuis toujours a été confronté aux guerres si destructrices. Chaque fois depuis des décennies, depuis toujours, sous nos yeux meurent tant d’innocents. Et ces images insupportables de corps déchiquetées répercutées par les télévisions du monde entier. Oui des frères humains tombent chaque fois assassinés par l’intolérance, les folies des uns et des autres.

Depuis notre éveil nous assistons aux feux qui s’allument ca et là par intermittence.

Il n’y a pas longtemps brûlait le Kosovo puis les feux de la rampe nous faisaient voir l’atroce en Afghanistan. Et aujourd’hui cette guerre dévastatrice en Syrie qui n’en finit pas.

Et l’on pense peut être naïvement que cela n’arrive qu’aux autres.

C’était ce que nous croyions jeunes à la fin de la terrible guerre d’Algérie, nous croyions que c’en était à jamais fini des guerres. « Plus jamais cela » entonnions-nous en chœur. La guerre était tellement dure si ravageant si terrible qu’on croyait qu’elle ne finirait jamais. Alors libérés personne n’avait imaginé qu’en un laps de temps si court, juste trois décennies on allait de nouveau entrer de plain pied dans la guerre civile de 1990. Assister au déferlement de toutes les barbaries.

Personne, à l’orée de l’indépendance de 1962 n’aurait pensé… que si peu de temps après nous étions de nouveau terrorisés. Il ne faut donc jurer de rien.

Les guerres allant crescendo  hier comme aujourd’hui : on redoute terrorisés  que les bombes des B52 recommencent et l’on tremble d’effrois qu’un kamikaze surgisse d’on ne sait où en plein paris à Londres ou Amsterdam.

Pour l’heure les guerres génèrent leurs lots de refugiés comme hier les boat –people. Tous ces êtres qui crient à la vie c’aurait pu être moi ici ou vous là bas ailleurs puisqu’aujourd’hui même les oasis de paix ne sont pas épargnées. Elles ont pourtant beaucoup travaillé pour la paix quand finissait la deuxième guerre mondiale.

Nourdine Amokrane
23 février 2016

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