La parodie des « grands procès » d’affaires de corruption n’étant pas finie, qu’un remaniement ministériel a vu le jour le 14 mai 2015.

Si l’on a voulu faire croire une énième fois qu’on a tiré les leçons des mauvaises gestions du passé c’est vraiment raté. Le peuple, les journalistes habitués au tintamarre d’après coup ne sont plus dupes. Cela fait longtemps que la majorité du peuple a perdu confiance dans les gouvernants du pays. Tant leurs mensonges datent depuis plus d’un demi-siècle…

Dans Contrechamp, dans le journal liberté du 24 mai 2015, Mr Mustapha Hammouche nous dit « La dérive oligarchique consistant à orienter la rente au profit d’une caste « élue » ne peut pas être enrayée par un remaniement ministériel. C’est un choix de régime dont les effets ne peuvent être jugulés que par l’avènement d’un régime démocratique et bâtisseur ».

En effet, en Algérie l’accaparement des richesses dure depuis toujours. C’est cela le véritable mal qui ronge le pays. Un pays qui aurait pu émerger sur la scène internationale à l’instar du Brésil ou de la Chine. Mais son développement est contrarié par les mauvais choix économiques et surtout par la grande corruption des dirigeants successifs à la tête de l’État.

Pour beaucoup d’algériens qui ne font que survivre l’air est irrespirable et l’attente de jours meilleurs est des plus pénibles.

Ils assistent impuissants à tous les déballages dans la presse nationale et internationale. Ahuris par le nombre de millions de dollars détournées et cela dans l’impunité des grands corrompus. « Combien de temps encore attendre ? » se demande tout un chacun.

Les Algériens restent dans l’attente d’un véritable changement : les uns attendent un messie qui châtiera les corrompus, d’autres attendent de véritables changements qui rétabliraient la confiance entre gouvernants et gouvernés.

A quand un air moins vicié en Algérie, vivre sans craintes d’être détroussé par nos « élus » ? Toutes les questions sont là.

Nourdine Amokrane
24 mai 2015

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