Depuis notre indépendance « confisquée » de 1962 et leurs accessions aux pouvoirs, ils nous avaient gavés de slogans à la gloire des martyres de la guerre de libération. S’ils avaient été sincères, leurs différents successeurs ne s’étaient pas, ne se gênent pas à dilapider les ressources du pays…et de les avoir tant cru dans nos aveuglements nous avions été si naïfs. Les résultats sont là, le pays est dans la faillite de l’immobilisme total.

Pour rachid tlemçani politologue et professeur à la faculté de sciences politiques d’Alger les solutions aujourd’hui sont : « Une nouvelle structure, tel qu’un conseil national, se chargera de conduire le pays vers la seconde République. La cooptation de ses membres doit se faire dans le vivier de la nouvelle génération, des hommes et femmes connus pour leur compétence, intégrité et probité. Ce conseil doit dégager, à son tour, un gouvernement provisoire, chargé de gérer les affaires courantes, tandis que les autres membres organisent la tenue d’une Assemblée constituante. Contrairement aux précédents gouvernements, celui-ci doit rendre des comptes au terme de son mandat. Quant à l’armée, il n’est plus utile de la vénérer d’une manière démagogique et puérile et la faire traîner par conséquent dans la boue, dans une «autre sale guerre». Elle doit se consacrer à sa fonction pérenne et à ses nouvelles missions de paix dans la région et dans le monde.

L’Algérie n’a pas besoin d’un Zorro ou sauveur. Par contre, elle a besoin immédiatement de l’ouverture de la sphère publique, politique, syndicale et médiatique, à tous les Algériens. » (*)

Comme tout est dit, et comme l’a aussi dit Abdelkader Dehbi dans un de ses articles : « le véritable patriotisme c’est de partir »

Note de référence:
*) http://www.lematindz.net/news/13848-rachid-tlemcani-on-est-a-la-veille-dun-derapage-qui-rappelle-octobre-88.html

Barakat

Ils ont tant volés,
Qu’ils sont grisés :
Rois en tous lieux,
Et partout chez eux…
 
C’est dans les peaux
De traitres
Aux serments des martyres,
Qu’ils sont devenus
Maîtres
De tout ce qui respire…
 
Aidés de nos démissions,
Ils ont laissé le pays
Marcher à reculons.
 
Si bien des générations
Ont été bernés,
Les gens instruits d’aujourd’hui
Refusent de se laisser faire
Et clament à l’unisson
50 ans BARAKAT

Nourdine Amokrane
10 mars 2014

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