Notre pays passe par une période des plus sensibles, et notre institution militaire est mise à rude épreuve par un déchirement sans précédent dans sa hiérarchie la plus haute. Nous aurions souhaité un meilleur commandement et une meilleure considération, de la part de nos chefs, à un Peuple meurtri depuis 1830. Combien de fois la jeune génération a invité calmement ses supérieurs âgés à plus de sagesse, à plus d’intégrité et, aussi, à plus de vigilance dans ces moments d’effritement de la société algérienne et d’un encerclement inédit des notre pays par des conflits armés.
 
Malheureusement, tous les appels sont restés lettres mortes et la clique présidentielle veut nous imposer un chaos constitutionnel par une autre candidature d’un Bouteflika mourant. Une clique qui n’a rien à se soucier de la petite gens qui souffre de plus en plus et qui voit son existence réduite à celle de l’espèce animale. L’Histoire en recommencement, c’est cette même clique qui s’est accaparée le pouvoir en 1962 après avoir causé une effusion de sang d’un peuple fatigué de la guerre contre la puissance coloniale.
 
Ce scénario est à répétition avec hier comme l’un des instigateurs l’aîné des Bouteflika, Abdelaziz, et aujourd’hui leur cadet, Said. L’Algérie est ainsi devenue sous tutelle de cette clique, de Ouejda devenue de Tlemecen, qui s’accapare une seconde fois les richesses et les leviers de pouvoir comme elle a fait en 62.
 
Plusieurs fois, des alertes ont été émises pour signaler la dangerosité de Said qui est passé subitement d’une vie quelconque et sans considération aucune, même de la part de ses étudiants, à une vie du plus courtisé de l’Algérie même de la part de hautes personnalités de l’État.
 
Said prend goût de sa nouvelle situation et développe, avec la bénédiction de son frère Abdelaziz, le goût au pouvoir, l’immense et ‘éternel. Puis, vers la deuxième année du second mandat de son aîné, l’envie de lui succéder devenait de plus en plus pressante avec l’encouragement effréné de son aîné.
 
Juste après l’entame du troisième mandat de son frère, Said a souhaité créer un parti politique, le RCN, par le rassemblement des militants de l’alliance présidentielle – qu’ont constituée le FLN, le RND et le MSP- qu’il sait être plus opportunistes que militants. Cette structure n’a pas été créée en raison d’abord des réticences informelles puis des refus francs des secrétaires généraux des trois partis concernés, Belkhadem, Ouyahia et Soltani, qui avaient à l’époque, eux aussi, des envies présidentielles.
 
Après l’échec annoncé de la création du RCN et sans perdre de temps, son aîné l’a conseillé de chercher plutôt un appui international, et plus franco-américain, pour qu’il puisse se voir un jour président de la république. Fin connaisseur des véritables sphères décisionnelles dans ces deux pays occidentaux, Abdelaziz a demandé à son cadet de se faire initié à la franc-maçonnerie en France, et plus précisément chez l’influente GODF, et de se rapprocher le plus possible des lobbys sionistes en France véritables décideurs et teneur du pouvoir. Au sein de cette loge, Said a été pris en charge par un franc-maçon sioniste d’origine juive affilié au CRIF. La loge espérait ainsi récupérer avec la nouvelle recrue toute son influence en Algérie, qui était malmenée après l’éloignement de la présidence puis le décès de Belkheir.
 
Le passage en force de Said, avec la reconduction de son frère mourant pour un autre mandat, est sur consigne de ses maîtres qui souhaitent ramener définitivement l’Algérie dans leur giron suivant leur plan Grand Moyen Orient qui date déjà de plusieurs années, un plan qui s’inscrit dans le nouvel ordre mondial que ces filières sataniques œuvrent à imposer à la planète entière. En plus d’Israël, des États-Unis, de la France et de l’OTAN, plusieurs autres états sont mobilisés pour réaliser ce plan dont les principaux sont le Qatar, l’Arabie Saoudite et l’Angleterre.
 
Ces impérialistes savent les Bouteflika les meilleurs alliés puisqu’ils ne soucient point de l’avenir des algériens et seul le pouvoir dictatorial les mobilise. Les Bouteflika ont montré dans le passé un penchant à satisfaire avec boulimie les désirs des ces puissances étrangères. La loi Khellil de 2005 sur les hydrocarbures, le choix par Zerhouni d’une société française pour le traitement de données détaillées des algériens dans le cadre du passage au passeport biométrique, la facilité d’installation des banques françaises pour piller les avoirs des algériens et les transférer facilement en France sont quelques exemples de la disponibilité des Bouteflika à satisfaire les caprices des pays étrangers.

Sur le plan de la morale, les Bouteflika ont tenu à amplifier la corruption, sur tous les secteurs et à tous les niveaux, et à généraliser tous les vices immoraux. Sur le plan de l’unité nationale, les Bouteflika ont entrepris dès le début des années 2000 à monter des algériens contre d’autres algériens par un régionalisme sauvage. Récemment, ils ont ouvert le pays à tous les ex-colons pour récupérer leurs soit-disant biens en Algérie et cela aux dépens des familles algériennes qui sont expulsées de force et mises à la rue.
 
Sur le plan de l’intégrité territoriale, l’ouverture de l’espace aérien algérien aux forces françaises pour leur ingérence au Mali a été prise unilatéralement par les deux frères Bouteflika qui ont enjoint, par la suite, Gaid Salah de tenir à l’écart ses troupes qui n’ont pas apprécié cette trahison. L’épisode de Tiguentourine a accentué les crispations des militaires qui découvrent l’infiltration de la plate-forme gazière par des mercenaires étrangers, travaillant sous couvertures pour des entreprises étrangères, qui ont facilité la prise d’otages pour des visées d’ingérence internationale.
 
Cet épisode rappelle étrangement le détournement de l’Airbus d’Air France fin 94 par la DST française pour affaiblir l’Algérie qui faisait face à la horde terroriste. Mais contrairement à un Zeroual nationaliste qui afficha une fin de non recevoir aux français qui voulaient intervenir sur le sol algérien pour sauver les otages, Bouteflika ne trouvait aucun inconvénient que les pays occidentaux interviennent pour sauver les otages.
 
La riposte, certes brutale mais nécessaire, de nos services de sécurité a été faite à l’insu des Bouteflika et sans l’aval de Gaid Salah qui lui obéit, tête baissée, à un agent civil en la personne de Said. Si le moral de nos militaires a été  rapidement ressourcé par cette intervention, plusieurs algériens, notamment de l’opposition, n’ont pas saisi la justesse de la riposte face à la machination de la prise d’otages dont, bizarrement,  n’a fait partie aucun russe ou chinois mais que des citoyens des pays de l’empire impérialiste et leurs alliés.
 
Les événements que vit l’Algérie aujourd’hui sont une conséquence directe de cet événement. La restructuration surprise la déstabilisation du DRS est l’œuvre haineuse de Said sur conseils des services secrets étrangers et avec la complicité de Gaid Salah, vice-ministre de la défense et chef d’état major des armées, qui s’amuse à chercher des coopérations malsaines avec le Qatar véritable ennemi de l’Algérie. L’installation d’un Bendaoued se veut une sorte d’équilibre entre Paris, où il a exécré de nombreuses années, Bouteflika, qu’il a côtoyé quand celui-ci était en traversée de désert, et Toufik son chef hiérarchique.    
 
La détestation viscérale qu’a Said des militaires, en général, et ceux des services, en particulier, a été amplifiée par cet épisode de Tiguentourine mais aussi par la divulgation des différents scandales de corruption dont il est la pièce maîtresse. Said a toujours considéré les militaires comme des lâches opportunistes et qu’ils se sont engagés dans l’armée uniquement pour des raisons sociales.
 
Pour lui, ceux qui s’engagent dans les corps de sécurités le font uniquement par manque de confiance en eux et par crainte de ne pouvoir réussir dans le civil. Il veut pour  preuve leur passivité face à des dérives monumentales et leur soumission totale à leurs chefs. Pour lui, le système a créé une armée de soumis et non pas de disciplinés. Force est de constater qu’il a raison à plusieurs titres.
 
L’acharnement de Said sur les militaires s’est beaucoup accentué depuis son initiation à la franc-maçonnerie quand il s’est mis à les intimider avec plus de brutalité. Il s’est mis alors à intimider publiquement des officiers supérieurs de notre institution militaire détachés à la présidence de la république qu’il a fini par mettre à pied sans ménagement. L’histoire de ce général humilié et congédié en 2011 hante toujours les couloirs de la présidence.
 
Par tactique, la clique à Said s’est détournée depuis longtemps des militaires et a favorisé la constitution d’une milice policière forte pour l’utiliser au moment venu. Cette constitution a commencé par l’assassinat de Tounsi, réputé proche de Toufik, par l’un des ses plus proches collaborateurs qui a été longuement remonté contre son ami par un Zerhouni aux ordres. C’est dans le remplacement de Tounsi par le tlemcénien El Hamel, promu pour la circonstance général major, que réside le secret de réussite de l’arnaque bouteflikienne.
 
Mais dans cette arnaque, plusieurs acteurs ont été mobilisés et dont la plupart ignorent complètement l’existence de la franc-maçonnerie. La clique favorise systématiquement la promotion d’ignares épris de corruption et d’argent et qui sont facilement manipulables : Gaid Salah, Sellal, Saidani, Ghoul, Sidi Said, Ksentini, Barkat, Bensalah et Belkhadem sont parmi ceux-là. La clique intègre également, à des proportions moindres, de personnalités tout à fait conscientes de l’arnaque et la soutiennent pour des intérêts personnels :  Benyounes, Hanoun, Ouyahia, Messaoudi et Hamiani sont de ceux-là. Benyounes étant le plus dangereux puisqu’il affilié, lui et sa famille, à la DST. Le cœur de la clique est quant à lui composé uniquement des gens de Tlemcen dont les principaux sont El Hamel, Zerhouni, Belaiz, Khellil, Louh, Temmar et Medelci.
 
L’homme clé de cette clique est sans conteste le général El Hamel. La candidature illusoire de Bouteflika n’est faite que pour faciliter, dans un premier temps, la mise en route vers El Mouradia de ce militaire-policier qui est resté, stratégiquement, en dehors de toutes les spéculations politiciennes et qui s’est efforcé, depuis sa désignation à la tête de la DGSN, à donner une bonne image de lui. Plusieurs indiscrétions le pensent comme le successeur élu des Bouteflika et qu’il le sera soit via un poste de vice-président, qui sera créé après une révision de la constitution, ou soit directement par le remplacement du candidature durant la campagne électorale comme le permet la constitution actuelle.
 
Ce passage en force, qui causera certainement la perte de l’Algérie, est rendu possible par le réseau maffieux qu’a constitué Said à l’image des réseaux maçonniques dans les démocraties de façade. Un réseau maffieux composé de certains de nos militaires, de gendarmes, de policiers, de douaniers, de juges, de procureurs, d’avocats, de banquiers, de journalistes, de ministres, de walis, de chefs de daira, de sénateurs, de députés, de maires, de partis politiques – FLN, RND, MPA, PT, TAJ et plusieurs éléments de la direction actuelle du FFS-, de hauts fonctionnaires d’institutions et d’entreprises publiques, d’entreprises privées, de patrons, de syndicalistes,  de l’organisation syndicale l’UGTA, de l’organisation patronale le FCE, des ONG et de plusieurs autres associations nationales et régionales (ONEM, ONEC,…).
 
De l’autre coté, ce passage en force est permis par la faiblesse et la non crédibilité de l’opposition institutionnelle, une opposition qui a sa part de responsabilité dans la situation actuelle de l’Algérie. La participation systématique du MSP et du  RCD à tous les scénarios anti-démocratiques échafaudés par le DRS, dans ans les années 90, et leurs participations aux premiers gouvernements de Bouteflika a fini par les rendre inaudibles aux oreilles des algériens. Même si leurs discours actuels sont remplis de bon sens, à l’image des dernières interventions Mokri et de Sadi, l’adhésion du peuple ne suit pas. Le mal est tellement profond.
 
De même, l’opposition non institutionnelle, représentée principalement par les mouvements RACHAD, MOAL, le FNC et certaines personnalités indépendantes, en veulent tellement aux généraux janvieristes et au DRS qu’ils négligent les ramifications sionistes et maçonniques de la clique à Said. Cette opposition, présente beaucoup plus à l’étranger, doit réévaluer la complexité de la situation algérienne avec la multitude de conflits internes qui rongent le pays et particulièrement celui qui empoisonne nos frontières, le Sahel et Ghardaia.
 
Pour rappel, la partition du Soudan, qui a demandé une dizaine d’années, est rendue possible par le conflit provoqué au Darfour et qui, à plusieurs niveaux, similaire à celui qui touche Ghardaia.
 
Cette opposition doit se rappeler que, pour déstabiliser un pays, les puissances étrangères exploitent l’opposition qu’elles hébergent en l’impliquant dans l’application de la stratégie du chaos. Pour l’Algérie, cette stratégie est conduite par Said et sa clique.
 
Aujourd’hui, le seul rempart au réseau mafieux de Said est le peuple s’il se révolte avec des jeunes officiers de notre institution militaire et du DRS. Ironie du sort, puisque le pouvoir immense de ce réseau maffieux, qui met en danger de mort un peuple entier, n’a été possible que par le concours inconditionnel du DRS, à leur tête le général Toufik, du moins d’avril 1999 à début 2010. Ironie du sort, puisque tous les éléments de la clique à Said ont été sélectionnés, entretenus et promus par le DRS. Saidani est l’exemple le plus parlant.
 
De cette situation calamiteuse, la presse algérienne porte une lourde part de responsabilité. Elle n’a pas été à la hauteur des sacrifices d’octobre 88 ni ceux des centaines de journalistes morts durant la décennie noire. La presse algérienne, dans son ensemble, n’a pas su prendre la mesure de se responsable dans l’éveil des esprits qui est attendu d’elle ni sur le plan national ni sur le plan international.
 
Comme la justice, la presse algérienne est gérée par téléphone, que ce soit par la clique à Said que par une autre clique. De plus, la nature de collaboration de la presse algérienne avec la presse étrangère pose de sérieux problèmes quant à son indépendance.
 
Comment un quotidien à fort tirage comme El Watan peut-il se soulever contre l’ingérence internationale en Algérie alors qu’il publie intégralement, sans aucune critique, des dépêches de l’AFP qui, comme tout le monde le sait, est à la solde de lobbys sionistes en France. Ainsi, El Watan se permet d’endoctriner ses lecteurs algériens par des écrits sortis directement des officines de la DST, surtout celles qui ont attrait avec les événements se déroulant dans le monde arabe.
 
Comment donner du crédit à un journal en ligne comme TSA qui ouvre son espace à des français sionistes pour déverser leurs venins sur l’Algérie en les justifiant par leur attachement, infondé et imaginaire, pour notre patrie comme l’a fait dans son temps un certain Bourges. Ce dernier qui s’est vu octroyé la nationalité algérienne, en sa qualité de conseiller spécial de Ben Benlla, nie bruyamment l’avoir acquise comme on nie d’être lépreux.
 
Domicilié en France et complètement inféodé à Said Bouteflika, TSA qui exploite des fines plumes, toujours sous des pseudonymes, pour faire passer la pilule d’un quatrième mandat d’un mourant, s’amuse à publier des éditoriaux alibis pour afficher une certaine éthique journalistique. Pour cela, TSA a fait recours, entres autres, à Benchicou, Derradji et plus récemment à Sifaoui qui se font manipulés, consciemment ou inconsciemment, par la clique à Said. Cette technique est largement utilisée par les médias sionistes français qui font toujours appel à des pseudos opposants à l’ordre établi.
 
Les journaux Echourouk et Ennahar se donnent plus à de la manipulation qu’à de l’information. Leurs télévisions ne se gênent même pas à diffuser les manipulations des chaînes étrangères arabes comme Al Jazeera. Pire encore, elles s’adonnent ouvertement à salir les algériennes et algériens avec mépris. L’ENTV n’a rien à envier à ces nouvelles chaînes puisqu’elle représente l’organe principal de la propagande gouvernementale.
 
Aujourd’hui, la clique à Said est devenue la première source d’instabilité pour le pays. C’est cette clique qui menace l’Algérie en se comportant comme un groupe terroriste atteignant à l’intégrité morale et économique des algériens, et parfois même physique. Un groupe terroriste qui détient le véritable pouvoir en Algérie et qui, de plus, est soutenu par les puissances occidentales dans leur démarche de se maintenir au pouvoir. L’arme de destruction de cette clique est l’argent sale qui alimente le réseau maffieux.
 
La vérité est que Bouteflika est à l’Algérie, ce que Eltsine était à la Russie, et les relations qu’entretien Said avec les puissances étrangères sont les mêmes qu’entretenait Elstine avec elles. Et pour sauver l’Algérie de ce destin tragique, il lui faut une présidence à la Poutine ou à la Chavez. En tous cas, leurs procédés devront être mis rapidement exécutés en Algérie pour sortir de l’impasse.
 
Ceci ne ne suppose pas que l’Algérie ait besoin d’un président issu de l’institution militaire ou des services de renseignements. D’autant plus que la fragilité de notre pays est due à aux interventions de institutions dans la vie politique depuis 62. C’est bien leurs commandements qui ont ré-installé au pouvoir, en 1999, la clique de Ouejda après avoir poussé Zeroual à la démission. Cette clique n’aurait pu maintenir et accroître son influence sans le concours inconditionnel du DRS, à leur tête le général Toufik, du moins d’avril 1999 à début 2010.
 
L’état actuel de dégénérescence de l’Algérie est du, en premier lieu, à cette police politique qui s’est déviée de sa mission initiale dès l’indépendance. C’est avec le concours du MALG que la clan de Ouejda a pu prendre le pouvoir et instaurer un système dictatorial. C’est avec le concours de la SM puis du DRS, qui ont toujours su écarté d’une manière ou d’une autre les nationalistes sincères, que ce système perdure sans aucune considération aux souffrances du peuple.
 
L’intervention permanente des militaires dans la vie politique algérienne a causé des dégâts immensurables. La dizaine de généraux, qui a eu la mainmise sur l’institution militaire dès 89, est seul responsable de la faillite du système politique algérien lors de la décennie noire. Après avoir provoqué la crise de 91 avec l’arrêt du processus électoral qu’ils avaient faussé dès le départ, ils avaient forcé Chadli à démissionner,  torpillé les initiatives de Boudiaf, rejeté dans le fond et la forme les résolutions de la plate-forme de Saint-Egidio, gêné Zeroual dans l’accomplissement de ses fonctions et intimidé continuellement des personnalités comme Ait Ahmed, Ali Yahia Abdennour ou encore Ali Benhadj.
 
Ces généraux, déserteurs de l’armée françaises pour la plupart, se sont efforcés à maintenir l’armée algérienne dépendante de puissances étrangères, puisqu’une armée qui ne conçoit ni produit ses armes et les importe de l’étranger ne peut être ni forte ni indépendante. En toute conscience, ces généraux se sont toujours opposés à des initiatives de conception et de fabrication locale comme le souhaitent plusieurs  jeunes officiers sincères.
 
La réalité est que ces généraux ne pouvaient rien faire sans l’aval de leurs correspondants français qui n’ont jamais quitté le pouvoir algérien et qui, de plus, s’arrangeaient toujours à entretenir plusieurs clans dans le pouvoir algérien et à conseiller, séparément, chacun d’eux. En 1991, les français conseillaient les généraux au même temps qu’ils conseillaient le président Chadli et son premier ministre Hamrouche quant à la conduite a avoir vis-à-vis du FIS et de ses dirigeants. Nous savons tous les résultats auxquels ces conseils ont abouti.
 
Avec la bénédiction des Bouteflika, cette France, aux prises des sionistes francs-maçons, s’implique ouvertement dans les affaires internes de l’Algérie et ce pour l’intérêt suprême d’Israël notamment via les visites incessantes de ministres français, sioniste ou d’origine juive, pour amorcer des collaborations ayant des visées louches. Celle du ministre de l’éducation, chantre de la théorie du genre en France, est la plus à citer puisque parmi les plus inquiétantes.
 
Cette France, qui a été à l’origine de tous les maux de notre pays, ne rate aucune occasion pour humilier publiquement notre Algérie et son Peuple. Cette France, qui considère l’Algérie comme sa chasse gardée, s’est toujours arrangée à favoriser l’esprit de la Bluite au sein du pouvoir algérien et à entretenir des mouvements séparatistes comme le MAK de Ferhat. C’est encore elle qui, en sous main, alimente les tensions entre le Maroc et l’Algérie.
 
Dans ces conditions, la solution à la problématique algérienne doit impérativement redéfinir quelles relations entretenir avec la France et les autres puissances étrangères notamment la Chine, la Russie et le États-Unis. Le départ effectif de la clique à Saïd et la dissolution de la police politique de Toufik ne suffiront pas à solutionner la crise algérienne.
 
La véritable solution impose de cesser immédiatement toute collaboration, au moins pour une centaine d’années, avec la France et ses pouvoirs et ce dans tous les domaines et à tous les niveaux. Le peuple algérien ne pourra vivre en paix qu’à cette condition qui suppose l’annulation de tous les accords bilatéraux conclus avec la France, l’expulsion de toutes les représentations françaises en Algérie, l’interdiction de tout transfert de fond de ou vers la France, l’expulsion de tous les français et de toutes les entreprises françaises d’Algérie, l’interdiction de vendre des  produits français y compris l’automobile sur le marché algérien, l’interdiction immédiate de toute utilisation de la langue française dans les espaces publics algériens, la réduction de l’enseignement de la langue française aux niveaux universitaires, la non reconnaissance des diplômes obtenus en France, l’interdiction de l’exercice de responsabilités à toute personne ayant vécu longuement en France, le rappel de toutes les représentations algériennes en France, le rappel de tous les algériens vivant en France, la coupure de toutes les liaisons aériennes et maritimes entre l’Algérie et la France.
 
La solution à la problématique algérienne impose le retrait immédiat de l’Algérie de toutes les instances internationales et régionales, l’annulation unilatérale de tous les accords internationaux bilatéraux et autres, le gel de toute collaboration avec les chancelleries étrangères, l’expulsion de l’Algérie de toutes les ONG, le rapatriement de tous les avoirs que possède l’État algérien à l’étranger, le gel de la participation de l’Algérie de toutes les manifestations culturelles et sportives internationales, l’annulation de la double nationalité et appel au retour définitif de tous les algériens résidant à l’étranger.
 
Cette solution suppose la reconstruction de liens profonds et apaisés avec nos voisins limitrophes, la promotion du panafricanisme en nouant de fortes relations avec les pays de notre continent l’Afrique, la consolidation de notre collaboration avec les pays du BRICS, Cuba et les pays de l’Amérique latine, comme le Venezuela et l’Argentine, avec lesquels nous partageons les mêmes aspirations. Elle suppose aussi le tissage de bonnes relations bilatérales avec les pays arabes, l’annulation de toute collaboration avec le Qatar, la réduction de la relation avec l’Arabie Saoudite au niveau cultuel, le maintien de relations mesurées avec les Etats-Unis et quelques pays de l’Union Européenne comme l’Allemagne et le Portugal.
 
Sur le plan intérieur, la solution de la problématique algérienne ne peut se faire qu’avec la la dissolution de tous les partis politiques, la dissolution de toutes les organisations nationales (UGTA, FCE, ONEM, …), la nationalisation des toutes les banques et entreprises privées de plus de 50 salariés, la nationalisation  des tous les avoirs privés des adultes à partir d’un million de dinars, l’expropriation de tous les biens immobiliers et fonciers des toutes les personnes exerçant ou ayant exercé des des responsabilités, la confiscation immédiate de tous les documents de voyage des responsables passés et présents, l’instauration immédiate d’autorisation de sortie de territoire pour toutes les personnes exerçant ou ayant exercés des responsabilités, la récupération de tous les logements inoccupés et les distribuer sans délais aux plus démunis, l’interdiction à toute personne ayant séjourné à l’étranger ou ayant des parents proches à l’étranger d’accéder aux postes de responsabilités, l’interdiction à toute personne dont des parents ont exercé ou exercent des responsabilité d’accéder à des postes de responsabilités ou de la fonction publique, l’arrêt immédiat de toute exploitation minière et des hydrocarbures, l’interdiction de tout transfert de devise à l’étranger, la confiscation de tous les véhicules de luxe.
 
L’accomplissement de cette solution exige de nouveaux sacrifices de la part du peuple. Mais la situation est telle que ce n’est ni par des pétitions ni par des rassemblements sporadiques d’algériens que le pays s’en sortira ou que le pouvoir tremblera. La solution s’accomplira grâce à l’éveil du Peuple qui se fait sentir jour après jour. Désormais, la peur doit changer de camp, du Peuple aux responsables. Le temps des discours creux est révolu, il est temps de l’action. Que vive le Peuple Algérien.

Ali B.
26 février 2014

Un commentaire

  1. Abdelkader Dehbi on

    RE: Algérie, le redressement, par Ali B.
    La partie informative et analytique de cette contribution, est incontestablement riche et documentée ; en revanche, on ne peut qu’être déconcerté par la légèreté et l’irréalisme des propositions de l’auteur, pour opérer un « redressement »…
    Sans oublier quelques bribes de langage de bois très spécifique à l’intox DRS, comme par exemple cette référence récurrente à la « horde terroriste » qui fait penser qu’on st en train de lire Un édito de la presse aux ordres : Je cite l’auteur :
    «  » »Cet épisode rappelle étrangement le détournement de l’Airbus d’Air France fin 94 par la DST française pour affaiblir l’Algérie qui faisait face à la horde terroriste…. » » »

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