« L’humanité devra mettre un terme à la guerre, ou la guerre mettra un terme à l’humanité. »  (John Fitzgerald Kennedy)

En Algérie, le président Bouteflika applique les grandes lignes de sa politique intérieure et dicte bien sûr les orientations de tout ce qui touche à sa politique extérieure ! Un président de la république qui agit sans conteste, en tant que ministre des affaires étrangères…

Complètement déphasé, il compte sur ses anciennes connaissances dans un contexte géopolitique très instable. Il ne semble pas se rendre compte que les enjeux politiques ont changé. « Bandung, les non-alignés, le groupe des 77, Yalta, l’OUA et la ligue arabe » sont un souvenir du passé. Juste un épouvantail…

Bien entendu, l’opposition n’est là que pour la galerie ! L’APN et le Sénat sont des institutions pour la conformité et un vœu pieux pour nous rassurer que la constitution est bien là…

Le peuple est livré à lui-même. Il n’est jamais saisi pour des questions qui risqueraient de mettre la patrie en danger ! Nous naviguons à vue.

Il est vrai que le poisson pourrit toujours par la tête !

1/ La Tunisie

Le pouvoir d’Alger a toujours soutenu Ben Ali.  Il n’a pas vu venir la révolution du Jasmin ! Il pensait qu’elle serait étouffée dans l’œuf et ce fut la fuite précipitée du dictateur qui remit les choses en place. Bouteflika accorde une aide financière de 100 millions de dollars (71,68 millions d’euros) aux nouveaux dirigeants tunisiens, en signe d’allégeance.

2/ La Libye

Encore une fois, le pouvoir d’Alger passa à côté de la plaque avec la même cécité et le même désarroi…

Un vent de panique souffla sur le Maghreb. La rébellion  libyenne accusa ouvertement le régime d’Alger de soutenir le despote en place en armes et en mercenaires. A Alger, c’est le grand mutisme.
Kadhafi est froidement assassiné. Alger réagit. Trop tard, le vent a tourné !

3/ L’Égypte se libéra, le Yémen capitula et la Syrie implosa…

Le pouvoir à Alger se cramponna et défendit bec et ongles le régime sanguinaire en Syrie. On ne voulait surtout pas créer un précédent !

P.A.R.T.E.Z

1er épisode :  le Mali

Tumultueux le Sahel devint vite incontrôlable…

– Le MNLA des Azawad, le MUJAO et l’AQMI déstabilisèrent le Mali et la bande du Sahel.

– Le MUJAO prit en otage, 06 de nos diplomates en poste au consulat d’Algérie, à Gao.

Soudain, tout s’emballa très vite…

On parlait d’appliquer la Chariâ. On parlait aussi d’autonomie pour les touaregs…

L’Algérie a toujours défendu deux principes intangibles :

– La souveraineté nationale.
– La non-ingérence.

Force est de constater que le président Bouteflika pour des raisons inavouées vient honteusement bafouer et fouler aux pieds, la dignité de la nation qui a enfanté la valeureuse révolution de Novembre 1954 !

La visite du président français en Algérie ce 19 décembre 2012, a fait couler beaucoup d’encres, de larmes et sang…

L’opacité étant la carte maitresse d’un régime autoritariste, on ne peut donc se fier qu’aux non-dits de ce voyage d’obédience qui n’a pas finit de livrer toutes ses arcanes. Certains avancent qu’il pourrait s’agir d’un éventuel deal relatif à un 4e mandat présidentiel mais en contrepartie de quoi ?

Ménageant le MNLA pour des raisons  ethniques (nous avons nous aussi, nos touaregs) l’Algérie se retrouve alors pieds et poings liés en accordant à la France colonisatrice le droit de survoler librement notre espace aérien dans un déni flagrant à notre souveraineté nationale !

Pour rappel, le 15 avril 1986, François Mitterrand s’était opposé énergiquement au survol de l’hexagone par les F 111 qui voulaient bombarder la Libye sur ordre de Ronald Reagan !

Bien avant lui en 1958, le général De Gaulle considérant la construction de l’Europe comme un contre-pouvoir à l’hégémonie américaine, voulait une réforme de l’OTAN avec une participation effective de la France aux problèmes mondiaux. Ce qui l’incita à accepter de moins en moins une intégration qui priverait la France de son autonomie et risquerait de l’entraîner dans des conflits qui n’étaient pas les siens…

Il avait tout fait pour éviter une subordination honteuse qui empêcherait la France de recouvrer toute sa souveraineté !

La France n’est pas la France, sans la grandeur, disait-il !

Le 03 mai 1966, la France appliqua les premières mesures restrictives sur les conditions de survol du territoire par les avions de l’OTAN !

Rassurée, la France peut donc sereinement entreprendre son action punitive contre les groupes islamistes présents au Mali.

2e épisode : Ain Amenas

Alors là, tout s’emballe dans une grande confusion…

Aucune logique. Cela sent le coup fourré pour plusieurs raisons !

A/ Les assaillants

a) Les faits

– Un groupe d’une quarantaine d’assaillants djihadistes a parcouru des centaines de kilomètres depuis la frontière malienne (ou libyenne)  à bord de plusieurs véhicules, jusqu’à In Amenas.
– Les membres de ce groupe sont issus de huit nationalités : des tunisiens, des libyens, des égyptiens, deux canadiens, des maliens, des nigériens (Niger), des mauritaniens et 03 algériens !
– Le groupe s’en est pris dans un premier temps à un bus transportant des travailleurs ?!
– Quelques heures après, la prise d’otages avait commencé sans que cela n’alerte l’armée, fortement présente dans les parages.
– Le groupe n’a rencontré aucune résistance ni de la part des gendarmes stationnés aux abords du complexe ni de la part de la soixantaine de vigiles privés chargés de la sécurité du site.

D’après les communiqués officiels, ce groupe était lourdement  armé !

L’armement récupéré est composé de :

– six (6) fusils mitrailleurs (FMPK)
– 21 Fusils PMAK
– Deux (02) fusils à lunettes.
– 02 mortiers 60mm avec roquettes.
– 06 missiles de type C5 60mm avec rampes de lancement.
– 02 RPG7 avec 8 roquettes.
– 10 grenades disposées en ceintures explosives.
– Des tenues militaires étrangères.
– La récupération d’un stock de munitions et d’explosifs.

===>Aucun matériel de communications récupéré ?

b) Le constat

Ou bien, ce sont des novices (?) ou alors des enfants de chœur !

Comment un groupe de terroristes, bien conscient des dangers et des enjeux en place, peut-il prendre des risques pour faire avorter une mission suicidaire plus importante, en attaquant un simple bus ?

– Parcourir 400 km en terrain découvert et très bien surveillé ?
– Attaquer un bus et alerter ainsi les forces de sécurité ?
– Permettre aux employés algériens de circuler librement et surtout d’utiliser leurs téléphones portables et/ou de prendre des photos ?
– Cibler « certains » otages et permettre à d’autres de prendre la fuite ?
– De « miner » le site gazier alors qu’aucun engin n’a explosé par la suite même lorsque l’armée avait donné l’assaut…?
– Pourquoi n’ont-ils pas utilisé l’arsenal à leur disposition contre le bus ni contre les forces de sécurité ?
– Pourquoi le choix de Ain Amenas où  le nombre de français  est très insignifiant ?
– Pourquoi certains otages ont été tués par balles alors que d’autres ont été déchiquetés par des ceintures explosives, rendant ainsi très difficiles leurs identifications ?

c) Synthèse

La France a envahi le Mali, un petit africain juste devant nos frontières. Un transfuge de l’AQMI (ou un infiltré) se lance alors dans une périlleuse aventure suicidaire contre notre pays en représailles à cette ignoble agression, sous prétexte que l’Algérie apporte son soutien à la France. Malgré une logistique très sophistiquée, cette opération s’avère n’être qu’un simple coup d’épée dans l’eau !?

B/ Les forces de sécurité

a) Les faits

On nous fait prendre des vessies pour des lanternes !

– On nous fait croire que les assaillants sont venus de Libye.
– Les assaillants sont présentés comme issus de plusieurs nationalités !
– L’armement est implicitement imputé aux islamistes libyens.
– D’après monsieur  Xavier Driencourt, l’ambassadeur français en Algérie, il y aurait quelques 40.000 ressortissants français, dans notre pays. Combien dans le Grand Sud ? Plus de 25.000 ?
– Pourquoi avoir utilisé des hélicoptères lors de l’assaut provoquant ainsi, la mort de plusieurs otages ?
– C’est la tactique russe. Fin octobre 2002, un commando tchétchène prend en otage 800 personnes dans un théâtre de Moscou.

A l’aube du samedi 26 octobre, tout s’accéléra. Du gaz soporifique fut éjecté dans l’enceinte. L’assaut donné, les services spéciaux pénétrèrent dans le théâtre en tuant un à un, à bout portant 50 Tchétchènes endormis, femmes et hommes confondus !

L’assaut des forces russes se solde par la mort de 129 otages.

Les forces russes ne travaillent pas à l’occidentale, comme en 1993 où la prise d’otages de la maternelle de Neuilly débuta par le dialogue et la concertation  avant la neutralisation, du forcené en dernier recours par le RAID français.

b) Le constat

– Personne ne s’est rendu compte que les assaillants étaient déjà sur les lieux ? Normal ! Ils étaient déjà là, au milieu de plus de sept cent civils. Ils ne sont pas venus d’ailleurs. Comment cela aurait-il été possible ? On ne peut même pas accéder au Sud sans laisser passer !!!
– On a cité la Libye pour l’incriminer et forcer la main à ses dirigeants afin de les mettre devant le fait accompli.
– Nationalité des assaillants : n’est-ce pas là, un fallacieux prétexte pour une internationalisation du conflit malien ?
– Trois algériens parmi les assaillants, ont été arrêtés (ou récupérés ?) par les services de sécurité !
– Un seul français (d’origine basque) a trouvé la mort à Ain Amenas.
– Faut-il ressembler à ce point aux preneurs d’otages que d’envisager, comme eux, la mort pour ces otages ?
– L’Algérie n’a pas essayé de libérer ses 06 diplomates, toujours aux mains du MUJAO depuis plus de trois mois ? Pourquoi ? Deux poids, deux mesures ?
– L’Algérie a toujours préférée les négociations et ne s’est jamais privée de le rappeler aux autres, en toute occasion. Les otages américains ont été libérés le 20 janvier 1981, grâce à une médiation algérienne.  Durant la crise libyenne et syrienne ou pour le Mali. (MNLA, ANSAR Edinne…) Notre pays a toujours prôné le dialogue et la solution politique.

c) Synthèse

Les assaillants ont perdu l’essentiel de leur effectif, perdu leur arsenal, perdu leur crédibilité et leur attaque est un véritable fiasco ! Où est l’erreur ?

Bien sûr, ce ne sont que de simples supputations… élaborées sur de fallacieuses déclarations de principes quant aux réelles motivations de tous ceux qui font et défont l’information dans notre pays avec cet éternel leitmotiv de l’éradication du vrai/faux terrorisme dans le cadre du tout sécuritaire !

Tout cela, nous rappelle étrangement les moines trappistes du monastère de Tibhirine, les massacres de Berrouaghia et ceux de Serkadji !

Le président algérien, AbdelAziz Bouteflika s’est emmuré dans un  silence monacal ! Qui ne dit mot, consent ?

Est-ce le début de la fin ?

Seddiki Kamel
20 janvier 2013

3 commentaires

  1. Tunisie : les tireurs de ficelles.
    Tunisie : les tireurs de ficelles ou le partenariat de Deauville.

    Que nous dit Mr Seddiki Kamel de cette Tunisie en proie à des troubles graves ? Lisons-le :

    La Tunisie :
     » Le pouvoir d’Alger a toujours soutenu Ben Ali. Il n’a pas vu venir la révolution du Jasmin ! Il pensait qu’elle serait étouffée dans l’œuf et ce fut la fuite précipitée du dictateur qui remit les choses en place. Bouteflika accorde une aide financière de 100 millions de dollars (71,68 millions d’euros) aux nouveaux dirigeants tunisiens, en signe d’allégeance. »
    (Seddiki Kamel).

    « Allégeance » de l’Algérie des barons pillards vis à vis des puissants de ce monde, très certainement. L' »allégeance » de la Tunisie ou d’autres pays (Egypte-Yemen-Maroc…etc) actuelle, n’est pas là où la gente journalistique arabe croit qu’elle se situe. Et,pour preuve irréfutable de la réalité politique qui prévaut dans ce malheureux pays,j’engage vivement ce chercheur à lire cet extraordinaire analyse produite par des Tunisiens experts en économie et surtout dotés d’une sagacité et d’une lucidité peu commune et qui va « faire du bruit dans le landerneau « ! Édifiant texte et qui remet les pendules à l’heure:

    Titre : Le partenariat de Deauville, pierre angulaire de l’ingérence internationale en Tunisie.

    À la suite du 14 janvier 2011 et de la fuite de Ben Ali, l’effervescence internationale cachait mal le malaise de certaines puissances de n’avoir pu anticiper un tel événement. Suite à un certain nombre de tergiversations, parmi lesquelles nous pouvons citer la sortie de Michelle Alliot-Marie, alors ministre de l’Intérieur en France, lesdites puissances ont décidé de réagir pour ne pas se laisser dépasser par les événements. C’est cette histoire que nous allons exposer ici en décrivant, en décryptant la réaction de ces dites puissances, s’inscrivant dans ce qu’il est convenu d’appeler le « partenariat de Deauville ».(Lire la suite sur 1 /•Observatoire tunisien de l’économie
    2 /•http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-partenariat-de-Deauville-pierre-angulaire-de-l-ingerence-internationale-en-Tunisie-16461.html#forum332625

    Note : Cet observatoire tunisien de l’économie donne là une cinglante et remarquable leçon de maturité politique à la face du monde! Il sera difficile voire indécent à nos zintellos, de persévérer à se fendre de pensées toutes personnelles qui n’intéressent personne, d’accoucher d’un fatras d’invraisemblances qui prêteraient à en rire si la situation dans nos pays n’étaient si dramatiques !

    Conclusion : Apprendre à connaitre nos véritables ennemis: qui sont-ils ?,leurs buts,leurs moyens et leurs méthodes(infiltrer-détourner-dévoyer). C’est la leçon magistrale de cette analyse dont il faut s’en inspirer pour être efficace.

    • les marionnettes.
      Mon cher Mohsen,

      Le choix de Deauville, n’est pas fortuit !

      Cette étude (très pertinente) a le grand mérite de mettre à jour, la perfidie des grands pôles du libéralismes dans le monde. Cette analyse met en exergue l’extraordinaire et inextricable bourbier économique dans lequel des pays comme la Tunisie qui se retrouve, d’après le rapport du Fonds monétaire international en mai 2007, avec le statut de «pays émergent» au même titre que Singapour, la Corée du Sud, le Brésil, l’Afrique du Sud, la Pologne…
      En 1968, le Maroc et encore la Tunisie(selon l’indice MSCI)sont classés comme pays « émergents » !

      Après la chute du potentat tunisien, les puissances occidentales redoutaient de voir la Tunisie et l’Égypte (deux pays d’inspiration islamiste) basculer dans la grande inconnue…

      Le retour de ces pays fragilisés, dans le giron néo-colonialiste sous couvert d’une aide économique désintéressée, ira crescendo vers le musèlement total de la décision politique et de… la souveraineté nationale ! S’il est vrai que cette analyse fort judicieuse devrait permettre aux profanes ou aux néophytes de mieux cerner l’hypocrisie caractérisée de l’occident, elle a aussi le mérite de décrier la fourberie de nos dirigeants qui vendraient leurs âmes au diable, juste pour se maintenir au pouvoir !
      La question véritable est : « comment contrer efficacement ces manipulations dévastatrices en amont et en aval ? »
      Tous les régimes en place dans les pays arabes sont incontrôlables !
      Peut-on réparer l’irréparable et sortir de cet engrenage ?

      • Les tireurs de ficelles (2)
        Les tireurs de ficelles (2).

        @Kamel, bonjour.

        La remarquable équipe de l’Observatoire tunisien de l’économie nous gratifie d’une seconde analyse(1) qui nous éclaire un peu plus sur ce qui se trame dans les coulisses du vrai pouvoir mondial.

        Le peuple tunisien et,in fine, tous les pays du Proche et Moyen-Orient sont la cible de cette oligarchie mondialiste,sûre d’elle-même et dominatrice. Derrière les motifs fallacieux de la « modernisation » politique et économique du monde arabe, et la lutte contre le « terrorisme »(lire « l’islamisme » ),se cachent les vrais raisons qui sont:

        –  » immerger de force tous ces pays dans leur Nouvel Ordre Mondial, de détruire le nationalisme arabe et les régimes autocratiques qui s’en inspirent pour imposer la « démocratie » universelle  » .(2)

        – » la volonté de renforcer l’ONU et le Conseil de sécurité, d’en faire les gardiens du Bien et du Juste, du droit international et des « principes » qui inspirent le Nouvel Ordre Mondial « .(2)

        –  » Enfin la nécessité d’en finir avec « l’islamisme », ou plus exactement l’Islam, de dresser la Chrétienté et l’Islam l’une contre l’autre pour les déconsidérer tous deux et préparer ainsi l’avènement de la spiritualité globale avant celui de son grand prêtre (3).

        C’ est là les véritables enjeux titanesques de ce XXIème siècle et, libre à tous nos « penseurs » de s’escrimer à lutter contre les maux qui ravagent nos pays avec un bandeau sur les yeux. « Pour agir localement,il faut penser globalement » disent les Anglais.Et,comme le remarquent si bien de fins observateurs des arcanes de la vie politique mondiale, derrière chaque révolution,chaque tyran il y a la main cachée du financier international qui tire les ficelles.

        Bien à vous. Mohsen.

        Sources :

        (1)Partenariat de Deauville, acte 2 : l’accord de confirmation et les réformes du FMI en Tunisie.

        http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/partenariat-de-deauville-acte-2-l-130767

        http://www.egaliteetreconciliation.fr/Partenariat-de-Deauville-acte-2-l-accord-de-confirmation-et-les-reformes-du-FMI-en-Tunisie-16485.html

        (2)Revue américaine « Foreign Affairs « . Editorial de Fouad Adjami membre permanent du conseil de rédaction. Janvier/Février 2003. « Irak and the Arab’s future ».

        (3) »La guerre d’Irak vue vue de l’ONU ». Article de Pascal Bernardin in « Lectures françaises » . Revue de politique française. N°551 Mars 2003 .
         » Vers la dictature mondiale de la démocratie totalitaire « .

        Adresse : SA DPF-BP 86190 Chiré-en Montreuil

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