Tout le monde s’accorde à dire qu’il n’y a en Algérix que deux personnages qui comptent : Toufix et Boutlefix. Ensuite, c’est l’immensité du désert, une énorme quantité de puits de pétrole, et puis plus rien…

Toufix est aux commandes du DRX, autrement dit la polix politix, depuis un quart de siècle. Comme 75% des indigènes ont moins de 25 ans, il ne faut pas être Belbouzix pour en déduire que seuls 25% de la populace était née quand Toufix prit les rênes de DRX. D’ailleurs Toufix n’hésite pas à rappeler à ce quart restant qu’ils doivent s’estimer heureux de vivre, car son plan initial était d’euthanasier à peu près tout le monde pour faire face à la démographie galopante des années 80…

Boutlefix quant à lui est président de l’Algérix depuis 1999 seulement. Durant les 20 années qui précédaient, il s’était un peu perdu dans le trou noir de l’Histoire, d’où son nom qui vient de l’arabe « tlef » c.-à-d. « s’est paumé »…

Malgré sa taille, Boutlefix regarde les autochtones de très haut ; cependant, quand il est en face du plus insignifiant bout d’étranger, il retrouve machinalement sa nature première, comme on a pu le constater récemment lorsqu’il s’est plié en deux malgré ses 76 ans pour embrasser la patte que lui tendait avec dédain la concubine du président français. Le tableau de cet acte hautement symbolique de sa présidence sera bientôt exposé au musée du Moudjahid. Le titre du tableau est d’ailleurs tout trouvé : arfaa’ rassek ya ba !

Mais malgré tout, il y a des prétendants pour prendre la place de Boutlefix au cas où il lui arrivait malheur. Amine ! On trouve aux premières loges des prétendants le nommé Benflix, qui crut un moment en 2004 être le « futur président » d’après un scenario burlesque concocté par Toufix le Diabolix. Le pauvre Benflix dut déchanter rapidement, reconnaissant lui-même qu’il n’avait pas lu le scenario jusqu’au bout, étant submergé par l’émotion des premières feuilles du script…

Il y a en outre Ouyahix, l’homme de ménage de la junte, qui sera probablement président de l’Algérix si l’on en croit le calendrier des Mayas…

Il y a enfin Belkhadix, l’islamix du Toufix qui pense toujours qu’il a la faveur du peuple, c.-à-d. des 23 députés FLX et leurs 46 dobermans. On se rappelle comment il souleva naguère toute la tribu des Benflènix pour hurler contre la venue de Macias, mais il entra récemment en hibernation quand des visiteurs cachant leur sionisme sous leurs Kippas sont venus avec Hollande réclamer leur part de l’Algérix.

2013 verra-t-elle la fin de l’Algérix et Toufix et Boutlefix ? Non, d’après le calendrier des Mayas…

Mounir Sahraoui
7 janvier 2013

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