Depuis mon récent témoignage sur les massacres perpétrés par le Colonel Mohammed Chaâbani à l’encontre de plusieurs centaines de jeunes combattants du mouvement national algérien (MNA) après l’indépendance, je suis exposé à des attaques insensées comportant des propos mensongers et diffamatoires de la part des partisans et complices de ce dernier.

En raison de ce témoignage que j’ai rendu uniquement pour la face de Dieu qui a dit : « Ne dissimulez pas le témoignage. Quiconque le dissimule commettra un péché en son âme et conscience » (Coran 2:283), je suis traité de tous les noms, y compris par des anciens frères d’armes et amis, ce qui prouve que la Vérité n’est pas toujours facile à dire, et c’est pourquoi une bonne partie de l’histoire est dissimulée ou totalement déformée.

On fait circuler ces jours-ci une vidéo sur Youtube avec mon nom comme titre où il est dit, entre autres accusations, que je serais un faux Moujahid de la Willaya 6 qui critique le Colonel Chaâbani (en traitant avec respect le Général Mohamed Bellounis).

Ce que j’ai affirmé sur ces assassinats n’est pas un simple ouï-dire ; en ma qualité de témoin oculaire, j’ai rapporté cet événement tel qu’il s’est réellement déroulé, au lieu de me laisser emporter par le brouhaha d’approbation et applaudissements à l’égard du personnage en question.

Suite à la vague de louanges illégitimes à l’égard du Colonel Chaabani, il me semblait essentiel d’apporter un soupçon de vérité à cette histoire.

Avant de répondre aux accusations portées à mon encontre dans cette vidéo, il convient de rappeler brièvement les scènes que j’ai vécues, objet du témoignage incriminé. En Tant qu’ancien militaire dans les rangs de l’ex Wilaya 6 sous le commandement du Colonel Chaâbani, j’ai assisté à des pratiques cruelles défiant tant le bon sens que la morale et les lois humaines.

Il faut noter qu’en dehors de l’ALN (Armée de libération nationale), il y avait des maquis constitués d’anciens Messalistes du mouvement national algérien (MNA) et opérant sous le commandement de Chefs militaires dont Abdallah Selmi, Bachir Laghouati et bien d’autres.

Après l’indépendance, le colonel Chaâbani invita ces derniers à déposer les armes en leur promettant sur le Coran que leur vie serait épargnée et qu’ils n’auraient rien à craindre.
L’effectif de ces troupes est d’environ 750 combattants selon certains, il dépasse le millier selon d’autres.

J’ai discuté avec bon nombre d’entre eux lors de la rencontre d’Ouled-Djellal, au lieudit « al-ghaba ».

Je peux témoigner que la plupart étaient des jeunes entre 18 et 25 ans, très engagés pour la cause et sincères, c’est-à-dire ils ne connaissaient rien de la trahison, et si trahison il y avait, elle serait plutôt de l’autre côté, celui du FLN. Pour eux, ils avaient rejoint les maquis pour faire le Jihad et libérer le pays.

Lors des rencontres de réconciliation, il a été convenu que ces troupes (du MNA) devaient soit continuer leurs carrières dans les rangs de l’ALN (Armée de libération nationale) pour ceux qui le désirent, soit déposer les armes auprès des régions et des secteurs de la Wilaya 6.

Mais, aussitôt les armes déposées, ces jeunes militaires et leurs chefs furent atrocement exécutés sans procès ni jugement suivant des ordres secrets donnés par le Colonel Chaâbani, et ainsi plusieurs massacres furent perpétrés dans les camps et les casernes de la Wilaya 6.

J’ai malheureusement assisté à des lynchages à l’occasion desquels j’ai eu des problèmes à cause de mon refus d’y participer. Il y a eu plusieurs centaines de morts.

Revenons maintenant à cette vidéo et aux propos fallacieux qu’elle propage à mon sujet.

Il serait intéressant de savoir qui se cache derrière cette cabale, cette inquisition improvisée et maladroite sur moi et mon passé.

Avant toute chose, je dois signaler que M. Rabah Osman n’est pas le mieux placé pour témoigner à mon sujet car je n’ai pas travaillé directement avec lui, je n’étais pas enrôlé dans le secteur 77 qu’il dirigeait. J’étais affecté au secteur 76 commandé par Ali Benbouzid et j’ai travaillé avec M.Sassi Atif lequel me connaissait mieux que tout autre. C’est pour cette raison que l’on trouve dans les propos de M. Rabah Osman des déclarations inexactes pour ne pas dire mensongères.

1─ Je ne me rappelle pas avoir demandé un quelconque papier ou témoignage à M. Rabah Osman pour la bonne et simple raison que, d’une part je n’ai pas milité avec lui avant l’indépendance et d’autre part j’avais déjà les documents prouvant ma participation à la lutte de libération nationale, bien que, encore une fois, je n’en ai pas besoin ; j’ai milité par devoir, pour la libération de mon pays et cela me suffit largement.

2─ la question de la falsification de l’attestation d’assurance de ma voiture se résume ainsi qu’il suit :

C’était en 1970, j’avais une voiture que j’avais confiée à un ami pour l’utiliser comme taxi. Il se trouve que le contrat d’assurance avait expiré sans qu’il s’en aperçoive. Pour renouveler l’assurance, il fallait aller à Biskra, une centaine de km d’Ouled-Djellal. En attendant de s’y rendre, il a cru devoir tripatouiller le papier d’assurance en prolongeant sa validité. Les gendarmes l’ont arrêté et puisque la carte grise était à mon nom c’était selon eux l’occasion idéale de capturer un ‘‘gros gibier’’. Que s’est-il passé ? Au lieu d’une amende, d’une procédure normale de présentation au parquet, ils se mirent à le torturer durant plusieurs jours, alors que la garde à vue était légalement limitée à 48 heures. Et ce pour lui soutirer sous la torture l’aveu mensonger selon lequel j’étais l’auteur de la falsification. Je suis allé lui rendre visite à la brigade de gendarmerie où je l’ai trouvé le visage ensanglanté et en larmes. A ce moment-là, j’ai perdu la raison. Quoi, lui dis-je ! Vous n’avez pas le droit de le battre ! On s’est disputé, injurié, les gendarmes m’ont finalement mis aux arrêts. Et une procédure s’ensuivit sous l’inculpation d’outrage à agents de la force publique. Conséquences : J’ai écopé un mois de prison malgré les interventions tout azimut.

3─ L’histoire de la mairie a besoin de clarification. D’après le témoignage, j’aurais travaillé dans une mairie (Section Administrative Spécialisée – SAS) jusqu’à l’indépendance, ensuite après avoir servi 3 ou 4 mois dans l’armée, j’aurais repris les activités dans la même mairie. C’est faux. D’une part, j’ai passé plus d’une année dans l’armée. D’autre part, je n’ai pas travaillé à la mairie jusqu’à l’indépendance. Aussi, faut-il préciser que la mairie n’est pas la SAS. Ceux qui travaillaient à la SAS étaient en principe des Harkis.

En fait, six mois avant l’indépendance, j’étais recherché et caché dans un endroit que seuls Dieu et mes parents connaissaient. En voici les raisons : le secrétaire général de la mairie de Doucen que je connaissais avait besoin d’une main d’œuvre temporaire pour la mise à jour des listes électorales ainsi que l’établissement de dossiers de transhumance.

A cet effet, je fus embauché comme secrétaire en juillet 1961 ; étant né le 8 Octobre 1942, je n’avais pas encore atteint les 19 ans. Cet emploi m’offrit l’occasion de délivrer des fausses cartes d’identité à des militants et Moussebelines recherchés qui leur ont permis de poursuivre leurs activités, entre autres, le ravitaillement des Moudjahidines au maquis. Un jour, j’ai appris que l’un d’eux fut arrêté et que je risquais d’être dénoncé. Ce qui m’obligea à prendre la fuite, environ trois mois après mon recrutement. Quelques jours après, les militaires ont lancé des recherches à mon encontre. Je ne connais pas la personne qui a été arrêtée mais parmi les militants et Moussebelines avec qui j’étais en contact, je peux citer Khelifa Elmehri, Bensalem Mohammed, Bensalem Djemoui, l’un des deux était surnommé « Elcopter », Kaddouri Bachir. J’avais établi les cartes d’identité par leur intermédiaire.

Mais après l’indépendance, après avoir quitté l’armée, j’avais occupé le poste de secrétaire général de la mairie d’Ouled-Rahma et non pas « la même mairie » comme dit la vidéo.

4─ L’histoire des enfants français, c’est vrai que j’en ai parlé à M. Rabah Osman dans le but de le sensibiliser à la mouvance islamique, à la bienfaisance, à l’éveil des peuples colonisés. Je croyais qu’il avait compris le but de l’opération, à savoir enseigner l’Islam, aider les opprimés, leur faire prendre conscience du colonialisme et ses méfaits. Mais dans la vidéo, il semble n’avoir rien compris, il en donne une mauvaise interprétation, adoptant la même position que le pouvoir algérien qui m’a sanctionné aveuglément sans essayer de comprendre l’approche pédagogique de cette initiative.

Concernant ces enfants, je ne souhaitais pas que cette histoire soit ébruitée, mais comme c’est le cas à présent, je vais tenter de la résumer s’agissant d’une longue histoire. Des français pour la plupart d’origine antillaise, martiniquaise et réunionnaise, avaient décidé, suite à leur conversion à l’islam de confier leurs enfants à l’association « Centre Abâad » que je présidais pour apprendre l’arabe et le Coran. Ils avaient ensuite décidé de les envoyer par mon intermédiaire en Algérie où leur formation pouvait se faire dans des meilleures conditions qu’en France.

Nous avions commencé à les envoyer par petits groupes, avec des documents à l’appui sur le consentement de leurs parents ; c’était en 1983-84, le premier groupe était composé de trois enfants, ils étaient hébergés chez moi à Ouled-Djellal avec ma mère et mes trois filles. En une année, ils ont appris l’arabe et une partie du Coran, mais l’opération ne dura pas longtemps malheureusement.

Un jour la police a débarqué chez moi et a enlevé les enfants. Quand j’ai appris la nouvelle, j’ai décidé de rentrer immédiatement au pays, j’étais alors cueilli à l’aéroport d’Alger. Je ne vous dis pas ce que j’ai vécu comme galère ; traîné de police en police, de commissariat en commissariat entre Alger, Ouled-Djellal, Biskra, comme si j’avais commis un crime. Et à la fin on m’a retiré mon passeport que je n’ai pu récupérer que difficilement et longtemps après.

5─ M. Zireg Lakhdari, ancien agent de la police communale, a dit que j’avais construit ma maison avec le budget de la commune d’Ouled-Rahma. J’apporte un démenti catégorique à cette allégation. Il y a eu sur cette affaire des enquêtes qui se sont révélées infructueuses, rien n’a été retenu contre moi. Ce qui m’étonne, en revanche, est le fait que cette accusation provienne de quelqu’un pour qui j’avais beaucoup d’estime et que je considérais comme un ami intime. Il s’agit de Zireg Lakhdari, ancien agent de la police communale dans la même commune où j’ai exercé la fonction de secrétaire général. Malgré tout, je lui pardonne ainsi qu’à ceux qui m’ont injustement heurté dans cette affaire.

Ahmed Simozrag
11 mars 2012

15 commentaires

  1. latifa bachir on

    RE: Réponse aux critiques d’anciens officiers de la Wilaya 6 me concernant
    @chaabanitarek.
    Monsieur,

    Votre patronyme est fort intéressant : êtes-vous le fils ou le petit-fils de feu le « Colon(el)-Assassin chaabani ?
    Ou êtes-vous de ces ignards du web qui fantasment leur vie autour d’histoires dont ils commentent tout alors qu’ils n’y connaissent rien ?
    Qu’est-ce qui vous anime monsieur ?
    Votre haine !
    Absolument Monsieur !
    Votre haine à l’encontre de Simozrag est palpable, la preuve est le temps que vous consacrez vainement à tenter de « fracasser » son témoignage sincère, courageux et honnête.
    Un peu d’arguments, de preuves ne ferait pas de mal à vos minables interventions.
    Je suis d’accord avec Simozrag et le remercie pour ce témoignage sur Chaabani et consorts que les moutons écervelés de votre espèce encensent.
    Je suis surtout d’accord quand Simozrag affirme que le débat doit de recentrer autour de la punité de ses crimes.
    Pourquoi débattre autour d’histoires obsolètes contées comme il s’agissait de légendes, qui, loin d’être scandaleuses, sont des commérages de vieillards qui s’ennuient et dont-permettez-moi l’expression « tout le monde se fout !!!! » ?
    Ces bavardages sont rapportés par de vagues et lointaines connaissances de Simozrag qui ont sans doute envié son courage et sa réussite.
    D’ailleurs, le fils de Simozrag, martyr, a été assassiné par des chaabanistes en puissance qui ont mis le pays à feu et à sang pendant les années 90. Des gens de votre espèce que vous défendez (très mal).
    Ce qui importe, c’est notre devoir de mémoire et de vérité à l’égard de cette jeunesse idéaliste, patriotique.
    Ce qui importe, c’est de se dire qu’à défaut d’une justice dans ce bas monde, on ne peut qu’espérer que les chaires putrides de ces assassins se répandent sur les larves affamées, comme ils ont fait répandre le sang d’innocents sur terre.

    • ABOUPORTANT on

      FAKOU
      @latifa bachir.
      Madame,
      Il est primordial pour les Algériens de faire et d’écrire leur Histoire (notamment celle relative à la guerre de libération)en encourageant les témoignages des uns et des autres sur ces faits ,et ce afin de comprendre d’analyser et de tirer les leçons pour l’avenir.
      Il est temps aussi de désacraliser cette Histoire et de dire simplement qu’elle a été faite par des Hommes et non des anges, et qu’à ce titre il y a beaucoup de choses à dire sur les actes des différents acteurs.
      Cela ne diminuera en rien cette « glorieuse » révolution ni certains de ses acteurs.
      Le témoignage de Simozrag doit être traité justement dans cette optique, il doit être, néanmoins, étudié sérieusement et s’il le faut confondu avec d’autres témoignages pour permettre aux historiens et aux simples Algériens de se faire une opinion.
      Je voudrais ici, exprimer une ou deux interrogations sur l’article ci-dessus.

      1/ La dénonciation ou la mise à jour de faits reprochés au colonel CHAABANI vaut aussi pour le MNA que Monsieur Simozrag nous présente comme un gentil mouvement nationaliste. Qu’il y ait eu en son sein de jeunes combattants nationalistes et sincères, je n’en doute pas un instant, mais il ne faut pas oublier que le MNA a aussi commis des assassinats sur des militants FLN.
      2/ J’ignore les preuves ou documents présentés par Monsieur Simozrag, mais qu’on il écrit « Mais, aussitôt les armes déposées, ces jeunes militaires et leurs chefs furent atrocement exécutés sans procès ni jugement suivant des ordres secrets donnés par le Colonel Chaâbani » cela me parait léger comme preuve les « ordres secrets » qui me rappelle d’ailleurs l’histoire d’un autre ordre secret( Celui ordonnant « la solution finale »).

      En vous lisant Madame , je vous ai trouvé disons gonflée de reprocher sa haine à tarek(que je ne connais pas) ,tant votre commentaire était un condensé de propos haineux,méprisant et à la limite hystérique.
      En fait,et à vrai dire, j’ai senti que votre com. est moins une soit disant sympathie avec Monsieur Simozrag ( qui d’ailleurs serait bien inspiré de se démarquer de vos propos)qu’une attaque haineuse et lâche contre le Colonel Chaabani à qui il est surtout reproché son attitude vis-à-vis des DAF, ainsi que ses références identitaires NATIONALES .
      Je constate au passage, votre alignement sur la position des DAF et des éradicateurs concernant les évènements des années 90, Simozrag appréciera.

      • avocat
        M.Chaabani Tarek m’a attribué un nom : Ahmed Bellounis. J’étais obligé de lui répondre :
        Si j’étais Bellounis, la France ne m’aurait pas déporté au Burkina Fasso depuis maintenant 18 ans.

        Si j’étais Mohamed Chaabani, la France ne m’aurait pas déporté non plus car la France aime Chaabani et Chaabani aimait Faffa. La preuve :

        -Il l’avait aidé à nettoyer les maquis algériens

        -Un jour, nous avions enfermé un Français M.Hubert Ingénieur des Ponts et Chaussés, soupçonné d’OAS, Chaabani nous avait enfermé pendant 1 mois sauf Osman n’a pas été enfermé. Dans la vidéo en question, Osman a tout évoqué sauf cette histoire de l’ingénieur. Amor Guesmia le blond qui a paru sur la vidéo a lui aussi été enfermé.

        @FAKOU

        Je n’ai pas présenté le MNA comme « un gentil mouvement nationaliste ». J’ai parlé d’un contexte déterminé, celui de l’après indépendance et compte tenu de la promesse de paix donnée par Chaabani.

        A propos des preuves, vous dites : « cela me parait léger comme preuve les « ordres secrets ».

        Pensez-vous que je prends la responsabilité d’affirmer une contre vérité, moi qui crois craindre Dieu et qui n’ai aucun intérêt dans cette histoire. J’étais là avec les responsables du secteur 76, Région 3, Zone 4 quand l’émissaire est venu transmettre cet ordre verbal.

        Et pensez-vous que ces subalternes pouvaient perpétrer des massacres sans ses ordres ?

        Si vous voulez des témoignages, vous n’avez qu’à vous rendre à Djelfa, Laghouat,Messaad ou contacter la famille Gherbia Abderrahmane ou Selmi Abdallah à Ouled-Djellal, ou celle de Chamekh à Ouled-rabah.

        D’autre part, je ne pense pas que Madame latifa bachir se soit alignée sur la position des DAF puisqu’elle a parlé de l’assassinat de mon fils commis par les DAF. A mon avis, elle l’a confondu avec les DAF. Elle a voulu dire que Chaabani s’il avait vécu il ne serait pas mieux que les DAF. C’est mon avis et je peux me tromper. Je vous remercie de m’avoir donné la parole.

        Bien cordialement,

        • ABOUPORTAN on

          Interrogations.????????
          @Simozrag
          Maitre,
          J’espère que vous compreniez ( et acceptiez) que l’on prenne votre version des faits comme sujette à vérification , confirmation ou rejet, car il existe d’autres versions qui disent tout à fait le contraire de ce que vous dites.C’est le rôle des historiens de le faire.
          Et c’est justement parce qu’il y a différentes versions que j’ai le droit de me poser des questions et d’exprimer, sans à priori ou parti pris, des interrogations que j’estime légitime .
          1/ Ma remarque sur la légèreté de la preuve de « l’ordre secret » était vous l’auriez compris, un clin d’oeil à votre qualité d’homme de loi
          qui généralement présente des preuves irrécusables et indiscutables et non pas des déclarations genre « moi qui crois craindre Dieu et qui n’ai aucun intérêt dans cette histoire. » ou bien « Et pensez-vous que ces subalternes pouvaient perpétrer des massacres sans ses ordres ? »
          Excusez moi , mais cela me semble discutable , et dire cela ne remet aucunement en cause votre bonne foi.

          2/Je constate que votre réponse , à la place de Madame latifa bachir, sur le rôle des DAF , prouve qu’il y avait amalgame dans la compréhension puisque vous dites « je ne pense pas que …….A mon avis……………………..C’est mon avis et je peux me tromper. »
          Si vous pensez avoir peut etre compris ce qu’elle a dit , alors , je retire ce que j’ai dit dans la dernière phrase.
          Très cordialement.

  2. malek kacem melah
    je soutient une étude objective et rationnelle de notre histoire et que tout citoyen doit s’inviter pour apporter son témoignage sur le passé afin de panser le passé et penser l’avenir
    On voudrait juste des précisions de la part de Simozrag en ce qui concerne « ces jeunes militaires et leurs chefs furent atrocement exécutés sans procès ni jugement suivant des ordres secrets donnés par le Colonel Chaâbani » comme vous dite;en effet il faut toujours revenir aux sources disait Ibn Khaldoun alors voici quelques points qui mérite d’être illuminer:

    1)comment vous pouvez affirmez que ces massacres dans vous parlés soit attribué directement à un authentique nationaliste qui a sacrifié toute sa jeunesse au service de sa patrie et qui ne peut trahir des vrais nationalistes et s’il a fait,pourquoi alors il n’a pas fait au détriments des militants du FFS en 1963 et s’est opposé fortement à la politique discriminatoire de Ben Bella!

    2)pourquoi vous n’écartez pas la thèse d’une autre manœuvre des services français comme ce fut le cas pour l’affaire de la bleuite’ pendant la guerre de libération au sein des maquis de la Wilaya 3 qui a induit le colonel Amirouche à l’erreur et qui a reconnu que l’ALN ne faisait pas d’injustice mais par contre a commit des erreurs

    3)comment vous pouvais être au courant que ces atroces massacres que vous cités vienne de feu Mohammed Chaabani alors que vous étiez jeune à l’époque et que ses militants du MNA étaient de grades subalternes.

    merci pour votre témoignage,

    • http://www.bismillah-debats.net
      @ ABOUPORTAN

      Je comprends et j’en conviens. Après l’indépendance, il n’y a pas à ma connaissance de versions contraires. Le FLN/ALN avait liquidé le MNA et pas l’inverse. Mais cela ne doit pas empêcher les historiens de vérifier. Il est vrai que pendant la révolution, les messalistes avaient commis des crimes dont les populations civiles étaient la principale victime, il y avait des accrochages entre les 2 armées dans les maquis causant beaucoup de dégâts.

      Le problème dans cette histoire est que les gens, y compris les victimes, ne parlent pas et les historiens ne font pas suffisamment d’investigations et de recherches. Est-ce la peur qui fait obstacle ? Est-ce l’absence d’encouragements de la part des autorités, donc une volonté de camouflage, est-ce l’absence de moyens scientifiques appropriés, d’archives ? Je n’en sais rien.

      Vous devez me comprendre, dans la situation qui est la mienne je ne peux témoigner autrement qu’en relatant le récit des événements, les lieux et la date (approximative) de leur déroulement, en citant quelques noms des victimes. Apporter d’autres preuves « irrécusables et indiscutables », c’est difficile, j’essaye de convaincre s’agissant de faits que j’ai personnellement vécus, mais convaincre ne veut pas dire faire accepter ou en imposer la conviction à d’autres. Ce qui m’a semblé étrange, c’est le silence sur cette tragédie, et votre étonnement aussi. C’est cela qui m’a amené à faire les déclarations que j’ai faites. Il s’agit d’un génocide et non du meurtre de quelques personnes.

      Je vous concède votre remarque sur les subalternes, mais cela ne s’est pas passé seulement à Ouled-Djellal où j’étais affecté. Partout où les combattants du MNA firent acte de présence pour déposer les armes,ils furent exécutés ; le caractère systématique des exécutions démontre l’existence d’une conspiration, d’un ordre ou, au moins, d’un consentement d’en haut. J’ai vu des émissaires, pas un seul, faire la navette entre la wilaya et les Kasmas, personne n’avait parlé devant moi mais j’ai entendu parler d’un ordre. Il est inutile de préciser que l’Ordre est le socle sur lequel repose l’institution militaire. Dans l’armée, on agit sur ordre du chef hiérarchique.

      Il est difficile d’imaginer que ces massacres soient perpétrés à son insu, étant donné le nombre considérable des victimes et la durée de l’opération qui a pris plusieurs semaines. Mais on peut imaginer que Chaabani n’avait pas donné d’ordre, pourquoi n’était-il pas intervenu pour empêcher les massacres, pourtant il était intervenu pour des futilités.
      En tous cas, je suis entièrement d’accord avec vous sur la nécessité des vérifications historiques. Dans mon témoignage, j’ai bien parlé d’un soupçon de vérité, une manière de tracer une piste de recherche, d’ouvrir la porte aux historiens ; à eux de faire leur travail.
      Mes sincères remerciements

      @ melah

      Nul n’est infaillible, tout le monde peut se tromper y compris « les authentiques nationalistes ».

      1-Il n’y avait pas de conflit entre Chaabani et le FFS en 1963, par contre la Wilaya 6 était en conflit avec le MNA qui étaient considérés comme des traîtres.

      2-Justement c’était le résultat d’un complot français qui a existé dés les débuts de la révolution. C’est la France qui est à l’origine des hostilités et des guerres fratricides entre les 2 armées MNA/ALN.

      Les massacres d’après l’indépendance sont les conséquences de ces manœuvres.

      3-J’étais militaire, j’ai assisté à certains massacres. Mohammed Chaabani était le Chef de la Wilaya 6. Il avait conclu une trêve avec les Chefs du MNA. Il leur avait promis que le passé sera oublié et qu’ils se tournent vers l’avenir. Il y avait 2 ou 3 grandes cérémonies à cet effet, l’une à Charef, l’autre à Ouled-Djellal, une troisième à M’Doukal, mais je ne me rappelle pas si on avait évoqué la trêve au cours de cette rencontre.

      Vous me dites que j’étais jeune à l’époque, d’accord mais cela ne m’empêche pas d’assister aux cérémonies comme simple Djoundi comme tous les Djounouds. De même les massacres étaient perpétrés par des Djounouds et des petits gradés. Je n’ai pas compris votre dernière phrase « et que ses militants du MNA étaient de grades subalternes. » Des hauts gradés et des subalternes, tous furent exécutés, pas d’un seul coup, au cours d’une période d’environ 1 mois. Certains ont pu s’échapper, ceux qui sont en vie parmi eux peuvent témoigner.
      Merci

      • Abderrahmane on

        RE: http://www.bismillah-debats.net
        Du document n°75 inédit portant titre : le bilan de 40 mois de cambât : extrait d’un rapport de Messali fait à l’occasion d’une réunion des cadres du PPA (étiquette reprise au lendemain de l’indépendance)-
        Mars 1963 auteur Messali – rapporté par Harbi dans son livre les archives de la révolution algérienne page 369 à 376 – Simozrag illustre la position de Messali à travers le paragraphe suivant «On devait ce jour (le 6 juin1961) répondre à un émissaire du gouvernement qui quelques jours auparavant, nous avait demandé de reprendre les contacts au sujet des négociations, après avoir examiné cette demande, le bureau politique a décliné cette invitation qui était jugée contraire à la dignité du MNA, aux intérêts supérieurs de la révolution algérienne, étant donné que la conférence d’Evian commençait à rencontrer de grandes difficultés. Le MNA n’a pas voulu se prêter à cette manœuvre du colonialisme français qui consistait à utiliser notre parti comme un moyen de pression sur le FLN. La réponse à cette invitation a été faite par téléphone, dont le texte est versé au dossier ».
        La lecture complète du rapport de Messali démontre clairement que celui-ci a compris qu’il allait être utiliser comme épouvantail, lui et son MNA, par le gouvernement français pour infléchir les positions du FLN (les négociations avaient commencé le 20 Mai 1961 et ce n’est que le 6 juin 1961 que le MNA est invité à participer aux négociations sur un strapontin. C’est tout simplement pour ne pas verser dans le ridicule que Messali a refusé d’y participer et non pas par bravoure du héros au grand cœur.
        Simozrag en cherchant à faire une interprétation restrictive du contenu du rapport fausse complètement les données de la situation tragique que vivait le MNA. Aussi il convient de rétablir les faits tels que cités par Messali dans son long rapport. Ainsi l’on peu lire : « ces pourparlers de Melun (pour) le MNA ont crée un véritable désarroi »…….et d’ajouter en 1959 et en 1960 le MNA avait quasiment disparu en Algérie et il ne restait plus que le FLN sur le terrain » page 369 du livre suscité.
        Concernant les maquis MNA Messali dira dans le même rapport : la situation des maquis MNA n’était guerre brillante, celle-ci à la suite de l’affaire Belounis et de sa mort a laissé derrière elle toute une confusion et une série de règlement de compte, dans ce domaine il est très difficile de savoir exactement la vérité………….. ». Ici Messali fait allusion à l’exécution d’Abdallah Selmi par le colonel Chaabani sans prendre la défense de Selmi selon Harbi. En effet il est avéré que Abdallah Selmi et les principaux chefs FAAD (front algérien d’action démocratique sont issus du MNA. Le FAAD est une création des officines colonialistes crée après l’échec du putsch des généraux nous apprend Mohamed Harbi qui a repris Messali hadj. A propos des manifestations de décembre 1960 Messali nous apprend qu’elles ont secoué profondément le MNA, ses sympathisants et ses amis tant en France qu’à l’étranger. Celles ci (manifestations) ont démontré d’une façon magistrale que celui qui n’était pas présent à Alger et en Algérie pour prouver son existence sa force et son dynamisme n’était plus dans le combat……. » .
        Parler du MNA en Algérie cela soulèverait immédiatement des ricanements quand ce n’était pas la honte ajoute Messali. Harbi page 371.
        Simozrag veut faire de Messali le chef FAAD alors que ce dernier a dénoncé les fadistes. Vouloir défendre les siens est légitime, se cacher derrière la personnalité et le passé militant de Messali pour faire diversion est une malhonnêteté intellectuelle qui ne résiste pas aux documents historiques en notre possession et probablement en possession de Simozrag.
        Par ailleurs Mr Simozrag nous apprend que Hadj Messali a été en résidence surveillée durant toute la révolution contrairement à l’intéressé en l’occurrence Messali. Ce dernier confirme sa totale liberté d’action et de mouvement depuis janvier1959 (pratiquement 6 mois après l’arrivée du général De Gaule au pouvoir) voir rapport de Messali lui-même suscité.
        En fait de courant messaliste ayant boosté la révolution algérienne, c’est de ERIH qu’il s’agit selon l’expression usitée par les algériens, (quand le mensonge devient irrespirable) QUI(ERIH) risque de vous rapprocher de l’Algérie pour que l’on puisse vous confondre seulement pour vous discréditer à jamais. Ya si Ahmed.
        Abderrahmane Chabane frère du colonel Chaabani

      • RE: http://www.bismillah-debats.net
        Du document n°75 inédit portant titre : le bilan de 40 mois de cambât : extrait d’un rapport de Messali fait à l’occasion d’une réunion des cadres du PPA (étiquette reprise au lendemain de l’indépendance)-
        Mars 1963 auteur Messali – rapporté par Harbi dans son livre les archives de la révolution algérienne page 369 à 376 – Simozrag illustre la position de Messali à travers le paragraphe suivant «On devait ce jour (le 6 juin1961) répondre à un émissaire du gouvernement qui quelques jours auparavant, nous avait demandé de reprendre les contacts au sujet des négociations, après avoir examiné cette demande, le bureau politique a décliné cette invitation qui était jugée contraire à la dignité du MNA, aux intérêts supérieurs de la révolution algérienne, étant donné que la conférence d’Evian commençait à rencontrer de grandes difficultés. Le MNA n’a pas voulu se prêter à cette manœuvre du colonialisme français qui consistait à utiliser notre parti comme un moyen de pression sur le FLN. La réponse à cette invitation a été faite par téléphone, dont le texte est versé au dossier ».
        La lecture complète du rapport de Messali démontre clairement que celui-ci a compris qu’il allait être utiliser comme épouvantail, lui et son MNA, par le gouvernement français pour infléchir les positions du FLN (les négociations avaient commencé le 20 Mai 1961 et ce n’est que le 6 juin 1961 que le MNA est invité à participer aux négociations sur un strapontin. C’est tout simplement pour ne pas verser dans le ridicule que Messali a refusé d’y participer et non pas par bravoure du héros au grand cœur.
        Simozrag en cherchant à faire une interprétation restrictive du contenu du rapport fausse complètement les données de la situation tragique que vivait le MNA. Aussi il convient de rétablir les faits tels que cités par Messali dans son long rapport. Ainsi l’on peu lire : « ces pourparlers de Melun (pour) le MNA ont crée un véritable désarroi »…….et d’ajouter en 1959 et en 1960 le MNA avait quasiment disparu en Algérie et il ne restait plus que le FLN sur le terrain » page 369 du livre suscité.
        Concernant les maquis MNA Messali dira dans le même rapport : la situation des maquis MNA n’était guerre brillante, celle-ci à la suite de l’affaire Belounis et de sa mort a laissé derrière elle toute une confusion et une série de règlement de compte, dans ce domaine il est très difficile de savoir exactement la vérité………….. ». Ici Messali fait allusion à l’exécution d’Abdallah Selmi par le colonel Chaabani sans prendre la défense de Selmi selon Harbi. En effet il est avéré que Abdallah Selmi et les principaux chefs FAAD (front algérien d’action démocratique sont issus du MNA. Le FAAD est une création des officines colonialistes crée après l’échec du putsch des généraux nous apprend Mohamed Harbi qui a repris Messali hadj. A propos des manifestations de décembre 1960 Messali nous apprend qu’elles ont secoué profondément le MNA, ses sympathisants et ses amis tant en France qu’à l’étranger. Celles ci (manifestations) ont démontré d’une façon magistrale que celui qui n’était pas présent à Alger et en Algérie pour prouver son existence sa force et son dynamisme n’était plus dans le combat……. » .
        Parler du MNA en Algérie cela soulèverait immédiatement des ricanements quand ce n’était pas la honte ajoute Messali. Harbi page 371.
        Simozrag veut faire de Messali le chef FAAD alors que ce dernier a dénoncé les fadistes. Vouloir défendre les siens est légitime, se cacher derrière la personnalité et le passé militant de Messali pour faire diversion est une malhonnêteté intellectuelle qui ne résiste pas aux documents historiques en notre possession et probablement en possession de Simozrag.
        Par ailleurs Mr Simozrag nous apprend que Hadj Messali a été en résidence surveillée durant toute la révolution contrairement à l’intéressé en l’occurrence Messali. Ce dernier confirme sa totale liberté d’action et de mouvement depuis janvier1959 (pratiquement 6 mois après l’arrivée du général De Gaule au pouvoir) voir rapport de Messali lui-même suscité.
        En fait de courant messaliste ayant boosté la révolution algérienne, c’est de ERIH qu’il s’agit selon l’expression usitée par les algériens, (quand le mensonge devient irrespirable) QUI(ERIH) risque de vous rapprocher de l’Algérie pour que l’on puisse vous confondre seulement pour vous discréditer à jamais. Ya si Ahmed.
        Abderahmane Chabane frère du colonel

        • RE: RE: http://www.bismillah-debats.net
          @Chabane Abderrahmane,

          Je puis vous assurer que mon témoignage n’avait d’autre motif que l’acquit de conscience. Je ne défends aucun des miens, tous les algériens sont les miens y compris le Colonel Chaabani et son frère Si Abderrahmane. J’ai vécu un événement, ma foi de croyant m’oblige à témoigner. قال سبحانه عر وجل : « ولاتكتموا الشهادة ومن يكتمها فإنه أثم قلبه ». المائدة 106 وقال غز من قائل »والذين هم بشهادتهم قائمون » المعارج 32

          J’ai hésité à faire ce témoignage auparavant pour ne pas heurter votre sensibilité, mais maintenant que je suis au bord de la tombe, j’ai voulu m’en libérer. Malheureusement, vous ne m’avez pas compris.

          A propos du rapport de Messali de Mars 1963, j’ai dit : Si Messali avait participé aux négociations des accords d’Evian, il n’aurait certainement pas accepté l’utilisation du Sahara pour les essais nucléaires français.

          Si j’ai fait, selon vous, une interprétation restrictive de ses propos, vous, en affirmant : « C’est tout simplement pour ne pas verser dans le ridicule que Messali a refusé d’y participer et non pas par bravoure du héros au grand cœur », vous en faites, par contre, une interprétation erronée.

          Se « cacher derrière la personnalité de Messali » pour quel but selon vous ? Pour se faire une histoire ? C’est Dieu qui élève qui Il veut et qui abaisse qui Il veut, Il donne la Royauté à qui Il veut et Il la retire à qui Il veut ; et Il donne la puissance à qui Il veut, II honore qui Il veut et Il humilie qui Il veut.

          Je serais ingrat si je niais le militantisme de Messali. Ce dernier a mené un combat héroïque indéniable. C’est lui qui a jeté la première étincelle de la révolution, nous devons tous le respecter et honorer sa mémoire. Il avait inscrit la question algérienne à l’ONU en 1955.

          Le drapeau algérien n’est autre que le drapeau de l’étoile nord africaine.

          Quand le président Boudiaf fut appelé à présider le Haut-Comité d’Etat en 1992, une journaliste algérienne lui avait posé la question suivante : «Monsieur le Président, est-ce que la Révolution du 1er Novembre 1954 vous l’aviez copiée sur la Révolution russe de 1917, ou sur la Révolution française de 1789 ?»

          Le président Boudiaf a répondu à la journaliste : «Nous n’avons ni copié ni importé sur les révolutions russe ou française. La Révolution algérienne du 1er Novembre 1954 est née le 2 août 1936 au Stade municipale d’Alger autour de Messali Hadj.»

          Si Messali hadj n’était pas né, il n’y aurait ni Mohammed Boudiaf ni Abane Ramdane ni Amirouche.

          Après l’exil de l’émir khaled, c’est la voix de Messali qui se fait entendre.

          Dans les années 20, alors qu’Abane Ramdane et boudiaf ne sont pas, il réclamait l’indépendance totale de l’Algérie, il dit :

          « Cette terre bénie qui est la notre, cette terre de la baraka, n’est pas à vendre, ni à rattacher à personne. Cette terre a ses enfants, ses héritiers, ils sont là vivants et ne veulent la donner à personne.. »

          D’autre part, Messali ne fait nulle part « allusion à l’exécution d’Abdallah Selmi par le colonel Chaabani ». C’est votre interprétation.

          Vous dites que « Simozrag veut faire de Messali le chef FAAD », je n’ai jamais dit cela, où avez-vous trouvé cette affirmation ?

          Messali Hadj est relâché le 15 janvier 1959 certes, mais placé en résidence surveillée à Gouvieux près de Chantilly80. Une surveillance policière réelle, même indirecte.

          Wikipédia écrit ceci :

          15 janvier 1959 : « Messali Hadj est relâché, mais surveillé de près. Il s’installe à Gouvieux près de Chantilly80. »

          Avant de conclure, je me permets d’attirer votre attention sur le fait que le débat est sorti du sujet, et que dans ces conditions je ne suis pas en mesure de le poursuivre.

          L’histoire de la révolution algérienne étant très vaste, on en finira plus si on y étend le débat, restons sur le sujet initial, à savoir : les massacres des jeunes combattants du MNA après l’indépendance.

  3. Abderrahmane on

    RE: Réponse aux critiques d’anciens officiers de la Wilaya 6 me concernant
    En réponse a votre intervention du 16 courant, et compte tenu du de son contenu passionné, je me permets de vous rappeler afin d’atténuer votre ardeur, que celui qui est derrière  » l’émergence de cette affaire  » comme vous dites, n’est autre que votre grand militant des causes nobles et héros au grand cœur Simozrag « Mohamed  »
    En effet, suite à la publication par le quotidien le soir d’Algérie du 21-02-2012 d’un témoignage sur le colonel Chaabani (le pourquoi et le comment de son opposition au duo Benbella/ Boumediene etc…) suite à cela Simozrag Mohamed ou Ahmed n’a pas trouvé mieux que de faire tout pour recentrer le débat ( qui par ailleurs était centré sur le boycott des élections et l’arrestation de notre ami Mourad Dhina et le calvaire qu’il vit et que nous ressentons au plus profond de nous même- son père était un grand militant de la wilaya 6 -) pour nous apprendre et nous demander en tant que lecteur du quotidien du Docteur Sidhoum – d’abord que le colonel Chaabani était un homme sans foi ni loi et en ce cas il fallait le condamner et dire que sa mort n’était rien moins qu’un jugement divin, tout en nous abreuvant de versets coraniques comme argumentaires à ses allégations du restes erronées et réfutées par les mou (jahidine) comme vous les qualifier.
    A noter que les mou (jahidine) interrogées à la demande de Simozrag ont apportés un témoignage serein sur le sujet cher à Simozrag (de la grande famille des Harzallah). Suite à cela Simozrag est tombé dans l’invective tout comme vous d’ ailleurs faute de pouvoir défendre ses assertions comme il se doit par des documents, des archives, des témoignages etc…
    En organisant la table ronde autour du sujet proposé par Simozrag, nous ne pensions pas que les moudjahidine allaient mettre à nu le passé déshonorant de Si Ahmed la « la SAS  » comme ils disent.
    Croyez-moi madame que je ne garde aucune haine à l’encontre de Simozrag et que ce que j’ai fait l’a été un peu à sa demande pour cela je lui suis reconnaissant pour m’avoir permis de découvrir une page de notre histoire enfouie dans la mémoire de nos braves maquisards. Pour cela les moudjahine de la wilaya 6 ont décidés d’organiser une table ronde sur l’armée de Bellounis en wilaya 6 et ses débris après la mort de ce dernier en juillet 1958. Le débat dans ses moindres détails sera porté à la connaissance de ceux que le sujet intéresse. Ceci coïncidera avec le 53 eme anniversaire de la mort de nos deux grands martyrs Si Amirouche et Si Haoues.
    C’est grâce à Simozrag que le sujet est remis de nouveau sur la scène. Pour cela je ne peux que le remercier, d’autant que simozrag étant un anonyme en Algérie ses attaques contre le FLN- ALN ne peuvent atteindre ses chefs, ni être prise au sérieux ni constitué une référence.

    • RE: RE: Réponse aux critiques d’anciens officiers de la Wilaya 6 me concernant
      quel passé déshonorant, un garçon qui a commencé le militantisme et le Jihad à 17 ans, vous appelez ça un passé déshonorant ? On aimerait bien connaitre votre passé et le comparer à celui de M. Simozrag. Vous appelez un passé déshonorant un demi siècle de militantisme qui a fini par une déportation et un exil au Burkina Fasso. Alors que vos vidéos nos montrent les salons feutrés de vos anciens (mou) jahilines de la Wilaya 6, la vie fastueuse qu’ils mènent et les milliards qui leur sont indûment versés chaque mois. Je dis indûment parce qu’ils n’ont pas combattu la France, ils ont combattu les Bellounis, Selmi, Laghouati, Gharbia, Chamekh, Amor Driss, Belhadi, Joghlaf et autres, patfois sous la protection aérienne de l’armée française. Et vous osez contester un témoignage authentique, un témoignage de vérité dont le seul tort est d’avoir éclairé l’opinion sur des crimes perpétrés par un soi-disant colonel après l’indépendance et après avoir juré sur le Coran qu’ils auraient la paix ! A votre place, je me cache et je me la boucle, car c’est une honte et un déshonneur que de parler après avoir commis autant de massacres contre des Algériens innocents, qui plus est, après l’indépendance.

  4. RE: Réponse aux critiques d’anciens officiers de la Wilaya 6 me concernant
    quel passé déshonorant, un garçon qui a commencé le militantisme et le Jihad à 17 ans, vous appelez ça un passé déshonorant ? On aimerait bien connaitre votre passé et le comparer à celui de M. Simozrag. Vous appelez un passé déshonorant un demi siècle de militantisme qui a fini par une déportation et un exil au Burkina Fasso. Alors que vos vidéos nos montrent les salons feutrés de vos anciens (mou) jahilines de la Wilaya 6, la vie fastueuse qu’ils mènent et les milliards qui leur sont indûment versés chaque mois. Je dis indûment parce qu’ils n’ont pas combattu la France, ils ont combattu les Bellounis, Selmi, Laghouati, Gharbia, Chamekh, Amor Driss, Belhadi, Joghlaf et autres, patfois sous la protection aérienne de l’armée française. Et vous osez contester un témoignage authentique, un témoignage de vérité dont le seul tort est d’avoir éclairé l’opinion sur des crimes perpétrés par un soi-disant colonel après l’indépendance et après avoir juré sur le Coran qu’ils auraient la paix ! A votre place, je me cache et je me la boucle, car c’est une honte et un déshonneur que de parler après avoir commis autant de massacres contre des Algériens innocents, qui plus est, après l’indépendance.

  5. ZAKARIA Mourad on

    Colonel Chaabani et les massacres
    Bonjour,
    C’est avec un vive intérêt que je suis les débats. En qualité d’ancien correspondant du CNEH à Alger, j’ai participé à plusieurs enquêtes sur la région de Djelfa et Ouled Djellal sur cette question. Les entretiens que nous avons memées ont clairement établi les faits:

  6. zakaria mourad on

    Colonel chaabani
    « En cette époque là, je brulais comme pas un de rejoindre le FLN et nous étions quelques uns des gars de Laghouat. Je suis allé jusqu’à ECharef proposer mes états de service, au Colonel Châabani, et c’est là que je l’ai vu, il m’a dit qu’il vaudrait mieux pour l’Algérie que les garçons de mon âge se consacrent à leurs études, en ce moment. Le pays va bientôt avoir besoin d’eux. A côté du Colonel Châabani se tenait le colonel Selmi . Il était martial, il portait la tenue de combat française, car, il s’est trouvé que je suis arrivé à l’époque du « Solh »- l’accord de paix FLN-Harka de Bellounis.

    Les propos du Colonel Châabani m’ont satisfait ; il visait l’avenir, il visait l’Algérie, il visait, m’a-t-il semblé, quelque chose bien au-delà du simple… « pouvoir ». Malheureusement, le FLN s’est tout simplement parjuré, par la bouche du Colonel Châabani. Les termes du « Solh » – de l’accord,- ont été délibérément trahis par l’ ALN.

    Les soldats du Colonel Selmi ont été un à un éliminés par les soldats de Châabani.-« zigouillés » comme on dit. On faisait partir en permission un soldat de Selmi entre deux tueurs de l’armée de Châabani ! Ils transitaient par Djelfa, et leur sort était scellé.

    Les éléments de Bellounis, ceux qui n’ont pas tous été frappé de… malemort, ceux qui ont survécu à cette épreuve demeurent les retraités reconnus et bien traités de l’armée de la grande France, ils comptent en EURO, l’argent touché chaque fin de mois sur les bancs du Djenane El beylick El Qods, à Laghouat.

    J’ai lu l’ouvrage de Mémoires de Ahmed Taleb El Ibrahimi, ancien Ministre de Boumediene. Il a été lui-même, soumis à la torture à Oran et c’est là qu’il lui a été donné d’assister à l’exécution de …Châabani par les agents de Ben Bella

    On ne plaisante pas avec la parole de Dieu, ô Châabani, que ne le saviez-vous ? !

    Quand le bruit devient certitude le Alem Si taleb Attia ben Mostapha Messaoudi, aurait-levé ses bras au ciel en s’écriant : « La baraka fikoum vous avez osé enfreindre le pacte de Dieu ! » لا خير فيكم لقد تجسرتم على خيانة عهد الله

    Je tiens de mon ami ElHadj Messaoud Bouhaouia que le taleb Attia se retira de la vie publique, il accompli le reste de ses jours à prier pour le pardon de cette faute que d’autres ont commise, affublés du saint nom de la Religion Musulmane, dont « lui » le Talib Attia fut dans cette affaire, le représentant.

  7. Messawood Belbahri on

    Compliqué !
    Tellement que votre histoire est compliquée … Personne ne peut croire à tout ce que vous dites .
    Votre histoire révolutionnaire est fallacieuse … Personne ne dit la vérité . Chacun des Moudjahid veut être un chef . Pire encore , il s’agit de gens ignares , qui avaient la gâchette trop légère pour tuer quiconque … Et le colonel Chaâbani , dommage , il était illettré qu’il pouvait être un tueur . Enfin , tel est pris qui croyais prendre – Chaâbani assassina tous les jeunes du MNA ( Histoire véridique , reprise par tous les anciens de la région de Ouled Nail , qui témoignait de ce qui était passé . Il assassina pour être lui-même assassiné … C’est la fin du feuilleton Chaâbani . les jeunes Algériens n’ont plus besoin de ces histoires de ces ignares -tueurs …

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