Les récupérateurs seraient ravis de se retrouver seuls pour négocier avec le pouvoir, et dire qu’il n’y avait personne d’autre qu’eux pour réclamer « les droits du peuple ».
Nous vous proposons donc une idée simple : si vous ne vous reconnaissez dans aucun des partis, syndicats, ou associations présents, fabriquez une banderole avec vos revendications et la mention : « Citoyen libre et solidaire ». Soyons visibles et indivisibles ! Ainsi, le monde verra que la plupart des marcheurs sont de simples citoyens indépendants, unis et déterminés à faire tomber ce régime injuste et méprisant. Ce dernier semble lâcher du lest, car il a peur. On parle d’une hypothétique levée de l’état d’urgence, mais qu’en est-il de cet état ? Où sont les vraies urgences ? Nous le savons tous : l’Etat est démissionnaire, l’urgence, c’est le peuple. La roue doit tourner, en marche avant si possible. Il n’y a aucun calendrier clair quant aux bonnes intentions du gouvernement. Nous sommes en quête de dignité, notre calendrier c’est tout de suite ! La marche du 12 février est très importante d’un point de vue symbolique, elle n’est que la première d’une longue série d’actions pour affirmer notre détermination à changer d’ère. Venez nombreux et amenez vos amis.
Notre présence à tous sera garante de la légitimité de la marche.
L’Algérie nous appelle, ne faisons pas la sourde oreille. »
Amazigh Kateb
10 février 2011
Source : www.la-laddh.org