Pendant que l’opposition tunisienne accompagne le peuple dans sa lutte contre le système Ben Ali et ce qu’il en reste, le RCD va pleurnicher (comme d’habitude) dans les jupons de Cohn-Bendit… sans doute pour le conseiller sur la meilleure manière de fabriquer le peuple qui colle avec ses objectifs…

Attention, Cohn-Bendit est comme Sarko.

Seul Cohn-Bendit passionne Cohn-Bendit.
 
Djeha
28 janvier 2011
 

Une délégation du RCD reçue au parlement européen à Bruxelles
 
Marche, suite et pas fin

C’est un eurodéputé qui compte, Daniel Cohn-Bendit, qui a reçu la délégation RCD hier à Bruxelles. Nordine Aït-Hamouda, vice-président de l’APN, Rafik Hassani, député-France, et Youcef Merrouche, relations internationales, député honoraire, ont axé leurs discussions avec Cohn-Bendit autour de trois éléments-clefs, pivots.
 
L’illégitimité des institutions algériennes actuelles, la corruption à grande échelle et la fraude massive qui a entouré tous les scrutins électoraux algériens des dernières années. Surtout celui de la présidentielle de 2009. Rafik Hassani : «Nous n’avons pas attendu WikiLeaks ou les confidences de diplomates américains en poste pour dénoncer la fraude et le caractère illégitime illégal de la présidentielle passée.» Aït-Hamouda, le fils du colonel Amirouche : «La corruption à la tunisienne n’est rien par rapport à celle prévalant en Algérie.» Pour le vice-président de l’Assemblée, «le budget de l’Algérie dépasse les budgets de la Tunisie et du Maroc réunis». «Vu, continuera-t-il, l’immense pactole en jeu et l’absence de démocratie et de transparence, la corruption en Algérie est phénoménale, rien à voir avec les détournements des Ben-Ali-Trabelsi.» Rencontrés juste après leur rencontre avec Daniel Cohn-Bendit, les représentants du RCD ont déclaré au Soir d’Algérie avoir eu le sentiment que le président du groupe des Verts européens a été «réceptif» à leur message. Dans l’après-midi, la même délégation devait être reçue par d’autres eurodéputés dont l’Italienne Mme Vergia du groupe Gue-Ngn (Gauche unitaire). Daniel Cohn-Bendit, élu sur la liste de France Europe-Ecologie, est co-président du groupe vert au Parlement européen. Groupe portant le nom de Alliance libre européenne. Grande gueule, très actif, remuant, Cohn-Bendit a des relais et des réseaux importants en Algérie. Depuis la Tunisie et, hier, l’Égypte, les institutions européennes sont assises sur du charbon ardent, brûlant. Elles ne peuvent plus ignorer les autres composantes de la Rive-Sud, les autres rives- Sud, l’opposition et les sociétés civiles. Daniel Cohn-Bendit a-t-il ouvert avec Aït-Hamouda, Rafik Hasseni et Youcef Merrouche l’après-Ben-Ali, vu de Bruxelles ? Tout le laisse à penser.

De Bruxelles, Aziouz Mokhtari, 27 janvier 2011

Comments are closed.

Exit mobile version