Revue du livre Histoire secrète du pétrole algérien. Hocine Malti. La Découverte. Paris. Septembre 2010.

Sans rentrer profondément dans les effets pervers de la rente, le pétrole en Algérie n’a pas représenté seulement les sources de survis de l’économie algérienne mais, il a été aussi source de corruption des élites au pouvoir. Une maladie hollandaise a précisé l’auteur. Ce dernier a précisé d’une part, l’histoire du pétrole depuis les travaux d’exploration de la société SN Repal, créée en 1946, la compagnie française des pétroles Algérie (CPEA), la compagnie des recherches et d’exploitation pétrolières au Sahara (CREPS) et la compagnie des pétroles Algérie (CPA). De l’autre, il avait démontré comment le pétrole, outil redoutable du pouvoir, a consolidé une dictature en compromis avec les sociétés françaises au départ et américaines par la suite. C’était la société française SN Repal qui a découvert le plus grand gisement de pétrole en 1956 à Hassi Massoud. Puis la société américaine Anadarko a Hassi Berkine entre 1990 et 1994.

La découverte du pétrole a constitué une rude épreuve pour les négociateurs d’Evian, sachant que c’était les compagnies françaises qui ont découvert le pétrole, la Sahara algérien alimentait la quasi-totalité des besoins français en pétrole. Très hâtivement, le gouvernement français a pris conscience de l’importance de cette matière stratégique, il a précipité déjà en 1957, la création de l’organisation commune des régions sahariennes (OCES), puis en 1958 a créé le code pétrolier saharien qui, stipulait à travers l’ordonnance 58-1112 de novembre 1958, la séparation du Sahara du reste de l’Algérie.

S’agissant du pétrole, sous la mainmise française jusqu’à l’indépendance en 1962, on trouve d’un côté les Français qui ont compris, surtout sous la direction du général de Gaule, que sur le plan politique et financier leur présence en Algérie a sonné le glas, ils préfèrent se résoudre aux récriminations du FLN, et permettant l’indépendance à l’Algérie à condition qu’elle coopère. Les Algériens de leur côté, ont compris aussi, faute de moyen techniques et humains à leur disposition, qu’ils ne pouvaient s’en passer du savoir-faire français pour l’exploitation du pétrole. Nous avons assisté donc à la création de l’OS (l’organisme saharien). Cet organisme n’a ainsi constitué qu’une étape intermédiaire, de courte durée, s’acheminant vers la prise en main par les Algériens des richesses pétrolière de leur pays. Il a été présidé par la Liamine Khan, ex-secrétaire d’Etat au GPRA, assisté par Claude Cheysson, polytechnicien et énarque du côté français. Les Algériens, ne pouvaient, faute de compétences et de moyens appropriés en la matière, procéder à l’exploitation ou la transportation des hydrocarbures ; ils ont recouru à une stratégie qui consiste à dresser les compagnies pétrolière étrangères les unes contre les autres ; comme nous allons voire pendant la vague de nationalisation au début des années 70. (Les américains contrent le français). C’est de la sorte qu’ils ont précédé pour créer la première compagnie pétrolière algérienne, la Sonatrach (Société Nationale de Transport et de Commercialisation des Hydrocarbures).

C’est la société britannique d’engineering Constrictors John Brown qui avait procédé à la réalisation du troisième pipe-line d’Arzew qui devient opérationnel vers la-mi 1966. La société pétrolière était placée sous la tutelle du ministère de l’économie et Blaid Abdeslam comme P-DG. (Les sociétés françaises avaient déjà réalisé deux pipe-lines : celui de Bedja et de Skirna).

Le 29 juillet 1965, nous avons assisté à l’accord franco-algérien sur l’exploitation du pétrole et du gaz ; ce dernier a consisté à créer par les deux Etats une Association coopérative (Ascoop) destinée à la recherche et l’exploitation en commun des hydrocarbures en Algérie. Le protocole portant création de cette association lui attribuait un immense domaine minier, dénommé « surface coopérative », d’une superficie de 180 000 km2. « Au plan opérationnel, l’Ascoop avait démarré sur les chapeaux de roues, avec les découvertes des gisements de Guellala par la Soptal et Ouad Nmour par la Sonatrach. En revanche, au plan politique, les choses ont mal tourné. Le différend portait moins sur les chiffres que le programme des travaux. La partie algérienne souhaitait donner un coup de fouet à l’exploitation sur cet immense domaine attribuée à l’Association, tandis que le côté français représenté par Elf-Erap envisagé un programme de travaux minium ».

Les prémisses de la nationalisation ont commencé depuis la moitié des années 60, notamment suite l’accord gazier de 1967. Les équipes de commerciales de la Sonatrach se lancèrent dans la recherche d’acheteurs potentiel, ils se sont déplacés surtout en Europe ; or le résultat s’est concrétisé du côté américain. Le lobby algérien aux Etats-Unis avec Massoud Zeguar, M’hamed Yazid, Abdelkader Chanderli, Chrif Guellal ex- ambassadeur aux Etats-Unis, s’est rapproché du milieu pétrolier américain : George Schulz, secrétaire au Trésor puis secrétaire d’Etat, Caspar Weinberger, secrétaire à la Défende, John Sheehan, commandant suprême de l’OTAN, Keneth Davis secrétaire adjoint à l’énergie, etc. Ces réseaux ont inauguré la rentrée des Etats-Unis en Algérie concrétisée par le contrat Sonatrach/El Paso Natural Gaz de 1969. « Achetons donc du pétrole et vendons en contrepartie nos produits et le know-how de nos entreprises », tel était le mot d’ordre lancé par les milieux d’affaires, soutenus par les politiciens. Les firmes américaines, de plus en plus nombreuses, invertissent avec le temps d’autres secteurs de l’économie algérienne. Qu’il s’agisse de fabrication de matériel téléphonique, de créer un institut de formation des ingénieurs et de technicien, etc. » a précisé l’auteur.

Le processus de nationalisation a commencé après l’adhésion de l’Algérie à l’OPEP en 1969 ; l’organisation recommanda aux ministres réunis à Alger en juin 1970, lors de la conférence de l’organisation, d’adopter un modèle de relations pays producteurs/compagnies pétrolières. Ces recommandations ont été mises en pratique lors du contrat conclu avec la société américaine Gettey Petrolium.

L’organisation en avait fait de même un mois auparavant, lors de la réunion de ce que l’ont avait appelé le « front du refus », à savoir la rencontre tripartite Algérie-Lybie-Irak, destinée à harmoniser la politique des trois pays. Le tournant décisif dans la définition de ces relations intervient lors de la réunion du conseil des ministres des pays de l’OPEP à Caracas, en décembre 1970. A cette occasion fut adoptée « la résolution 120 », probablement la plus importante dans les anales de l’organisation jusqu’à ce jour. Cette résolution recommandait de porter le taux d’imposition des bénéfices des sociétés pétrolières étrangères à 55% au minimum, tout comme elle approuvait et soutenait par avance tout gouvernement qui relaverait ce taux sans négociation préalable (le Venezuela, pays hôte de la conférence, donna l’exemple en passant aussitôt à 60%). Elle demandait aussi aux Etats membres de rechercher une augmentation générale des prix et de les uniformiser en s’alignant sur les prix les plus élevés. Sur ce point également, elle encourageait les pays à fixer d’autorité des pris affichés.

C’est sur cet arrière base que les Algériens ont entamé leurs négociations avec les Français. La demande la plus importante portait cependant sur le contrôle des opérations d’exploitation des champs de pétrole : les Algériens exigeaient de mettre fin au système de fifty-fifty toujours en vigueur au sein de la Scoop et le SN Repal, ainsi qu’à celui des concessions instaurées durant la période coloniale puis reconduites par les accords d’Evian et d’Alger.

Partant de ce postulat, ils proposaient deux variantes : la première était de racheter les filiales des compagnies françaises ou leur actif en Algérie, la seconde consistant à reconduire les partenariats déjà existants, mais avec une participation algérienne majoritaire de 51% au moins. Treize sociétés étaient concernées par ces mesures dans le secteur de production, se trouvaient la CFP (A), la SN Repal, la CREPS, la SNPA, Eurafrep, Froncarep, Coparex et Omnirex, dont 51% des intérêts étaient transférés à la Sonatrach ; la SEHR, concessionnaire de gisements de gaz de Hassi R’mel, était nationalisée à 100%. Pour la partie transport terrestre, étaient également nationalisés à 100% SOPEG, Traps, Trapsa, concessionnaire d’oléoducs, et SOTRA, concessionnaire du gazoduc Hassi R’mel-Arzew.

La nationalisation des hydrocarbures était presque achevée durant l’époque Boumediene. Après sa disparition en 1978, l’autre armada le succédant, notamment sous la direction de Belkacem Nabi, avait tenté de créer des réseaux internationaux, notamment avec les Français, cela s’est concrétisé par la signature de l’accord gazier de 1982 où la France a décidé d’acheter le gaz algérien à un prix avantageux pour les Algériens, 30% plus cher que le marché. Ce contrat avait pour but de torpiller la présence américaine en Algérie en remettant en cause le contrat Sonatrach/El Paso Natural Gaz de 1969 conclu avec les Américains. Mais en vain ; l’ouverture du secteur pétrolier suite à la crise de cessation de paiement en 1986, allait faire rentrer les Américains par la grande porte.

Le contre choc pétrolier de 1986 a été violent, tandis que la chute des prix qu’il a entrainée a duré quelques années. Le prix moyen des bruts, qui était encore de 28 dollars le baril en 1985, a chuté à 12 dollars en mars-avril 1986, avant d’atteindre 10 dollars en juillet. Ce n’est qu’à partir de 1990 qu’il a repassé la barre des 20 dollars. Ce bas niveau de prix qui perdurait, a alors poussé l’OPEP à organiser le 1er mai 1986 une conférence conjointe avec d’autres pays producteurs non membres de l’organisation (Angola, Chine, Colombie, Egypte, Malaisie, Mexique, Oman), dans le but de trouver une solution commune qui permettrait de renverser la donne.

C’est dans ce contexte qu’intervient la première réforme allant dans le sens de l’ouverture du secteur pétrolier après sa nationalisation. Le gouvernement algérien décida de modifier certaines dispositions de la loi de 1971 sur les hydrocarbures afin de les rendre plus attrayantes pour les entreprises internationales. La réforme fut adoptée le 19 aout 1986. Il était décidé que toute entreprise désireuse de participer à la recherche d’hydrocarbures en Algérie ne pouvait le faire qu’en partenariat avec la Sonatrach, qui détenait, comme par le passé, un minimum de 51% d’intérêts dans l’association. Néanmoins, l’associé étranger avait désormais la possibilité de devenir opérateur sur les gisements découverts.

La deuxième modification, tout aussi importante, introduite par cette loi portait sur le volet juridique du partenariat avec la Sonatrach de l’entreprise pétrolière étrangère, qui se ferait à l’avenir désignée selon la formule « de partage de la production », que les Anglo-Saxons, qui en sont les inventeurs, appellent « production sharing agreement ».

La deuxième grande loi allant vers l’ouverture du champ pétrolier au partenaire étranger fut l’œuvre de Sid Ahmed Ghozali en 1991, qui fut Premier ministre à l’époque ; elle a eu pour cause la difficulté financière qu’encourait l’Algérie dans cette période. « Si, pour sortir notre pays des fourche Candines du FMI, déclare ce haut fonctionnaire, il faut vendre le quart de Hassi Massoud je suis prêt à cela. »

Ce changement d’orientation, fondamental par rapport aux lois d’avril 1971, était clairement exprimé dans la loi qu’il fit adopter par l’Assemblée nationale le 4 décembre 1991. Il procéda de fait, à un toilettage complet de la loi d’aout 1986 pour rendre possible ce type de partenariat de la compagnie nationale avec une entreprise étrangère sur les gisements déjà découvert. Cette loi a permis la rentrée en force des entreprises américaines. Parmi elles, se trouvait Anadarko, une petite société américaine basée au Texas, connue par les découvertes qu’elle enregistra en 1990 et 1994. C’était une filiale de Panhandle Oil and Gaz, une autre compagnie texane qui avait été dans les 1970 cliente de la Sonatrach, avec laquelle elle avait alors passé un contrat d’achat de Gaz.

En association avec une compagnie britannique (Lasmo) et une autre danoise (Maersk), Anadarko réalisera en un temps record – moins de deux ans – les deux découvertes les plus importantes de l’Algérie depuis celle de Hassi Massoud 1956 : celle du gisement géant de Hassi Berkine et Ourhoud. Avec l’arrivée de Bouteflika et Chakib Khalil ministre des Energies et des Mines, d’une part, l’équipe de Gorges Buch, notamment Dick Chenny, ancien P-DG de Haliburton (la plus grande entreprise d’engineering et de construction au monde), la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice, précédemment membre du conseil d’administration d’Union Oil of California, de l’autre, nous avons assisté à la percée américaine en Algérie.

Comme nous avons assisté au plus grand scandale de la corruption jamais connu en Algérie (affaire BRC).

Mais, le comble était atteint par la tentative de Chakib Khalil de préparer une loi en 2005 sur les hydrocarbures octroyant aux entreprise étrangères plus de 70% au niveau de leur partenariat avec la Sonatrach, loin des 51% qui ont été décidés lors de la nationalisation sous Abdeslam et Boumediene. Cette loi qui fut votée, n’était retirée que grâce l’intervention d’Hugo Chavez qui s’est déplacé en Algérie spécialement pour convaincre les autorités algériennes de la remettre en cause. Cette loi allait quasiment disloquer l’organisation de l’OPEP, même l’Arabie saoudite, détenant les plus grands gisements du monde, n’a voté une loi pareille. L’initiative Chakib Khalid, acquis aux thèses américaines, fut hors du commun, hostile même à l’esprit de liberté ancrée chez les Algériens. Heureusement pour eux cette loi fut retirée un an après sa promulgation.

La maladie hollandaise

 La « maladie hollandaise – Dutch disease » est directement liée à l’irruption d’une richesse unique et subite, telle que le pétrole dans le cas de l’Algérie. Elle fut révélée dans les années 60 par les conséquences nuisibles sur l’économie des Pays-Bas provoquées par les grandes découvertes de gaz de la province de Groningue et de la mer du Nord : l’accroissement des recettes d’exploitation permises par le gaz a causé le renchérissement du florin, nuisant ainsi à la compétitivité des autres exploitations du pays ».

La « maladie algérienne » est pire que sa précédente, puisqu’elle n’a même pas permis qu’existent des industries exportatrices, alors l’échec de ses dirigeants les a conduits à ériger une économie presque entièrement dépendante des hydrocarbures, mais qui tient aussi par une habile gestion clientéliste de la rente pétrolière.

Le pétrole outil redoutable du pouvoir, n’a pas été en Algérie seulement un levier de commande au sommet de l’Etat, mais surtout une source d’enrichissement des élites. Les contrats de recherches, d’exploration et d’exploitation se faisaient d’une manière opaque permettant les dessous-de-table et la corruption. Elles ont permis la création d’une nouvelle classe de prébendiers, tout-à-fait aux antipodes des règles du travail et la culture du marché ; au contraire, une élite passive essayant de tenir l’ensemble de la société à travers la distribution de la rente.

Un contrat tacite : paix contre distribution. La promotion sociale se fait à travers l’accès à la rente. Concernant l’exploitation de cette matière première, l’histoire secrète des hydrocarbures a montré à bien des égards, qu’il s’agissait d’une forme d’alternance entre Américains et Français. Les Américains ont succédé aux Français.

Dans ce domaine, deux grandes découvertes à retenir, celle de Hassi Massoud encore sous l’occupation française par la société SN-Repal en 1956, et celle de Hassi Berkin découvert par la société américaine Anadarko entre 1990 et 1994.

Mais, entre temps, l’argent du pétrole a servi à acheter les consciences et créer des réseaux et des alliances internationales. Quand le régime mis en difficulté dans les 2000, avait senti le péril, il a tenté de créer ses propres mécanismes de défense à l’extérieur et faire des liens de soutien même en passant par la corruption. Cela a profité aux entreprises multinationales, les premières furent les française où le pétrole fut un cadeau en contrepartie de l’indépendance ; les entreprises françaises ont exploité une bonne partie jusqu’à la nationalisation.

Récemment, ce sont les Amérasiens, notamment depuis l’arrivé de l’équipe de Georges Bush au pouvoir. Quand l’équipe de Bouteflika a pris le pouvoir et quand le régime avait été mis au ban des accusés suite aux dépassements commis durant la sale guerre, le pétrole a sauvé la mise, il a permis encore au pouvoir de prolonger sa survie.

Le pétrole a servi d’une part à créer une masse de populace non citoyenne, passive, attendant les revenus de la rente pétrolière au compte-gouttes et demeurant sans réaction. De l’autre, un pouvoir politique toujours aux affaires ; pour garder le pouvoir, il était prêt à se corrompre jusqu’à la dernière substance.

La corruption en Algérie ne concernait pas seulement les revenus des hydrocarbures destinés à l’économie, mais les contrats à la base de l’exploitation. L’intérêt commun des multinationales et le régime algérien fut le pétrole et les richesses qui ont découlent. L’élite algérienne au pouvoir, notamment à la tête de la Sonatrach, a pu, plus ou moins gérer le lourd héritage colonial malgré l’adversité, le manque de compétence et d’expérience.

Or, tous les fonds affectés ou injectés pour ériger une économie productive, indépendante des hydrocarbures, se sont évaporés. Ils ont créé dans leur sillage une épidémie : la corruption et le gain facile.

L’or noir a raté sa mission en Algérie. Brusquement, on est tombé dans une situation de cessation de payement en 1986, et même durant l’abondance, le peuple n’a eu, des revenus des hydrocarbures, que des miettes.

La mauvaise gestion des ressources a engendré un fort social tout-à-fait hostile aux politiques mises en vigueur, au népotisme et à la gestion désastreuse des ressources qui a appauvri les uns et enrichi les autres.

Le comble est quand la majorité de cet argent part à l’étranger et spécialement au profit des entreprises explicatrices en compromis avec l’élite dirigeante, combinées par un jeu malsain basé sur la corruption. Les réseaux Zeguar dans les années 70, le contrat de vente de gaz Sonatrach GDF de 1982, l’affaire du gazoduc sous-marin Algérie-Italie, l’affaire du BCR et tant d’autres, sont toutes des affaires de corruption dans le domaine pétrolier.

Le pétrole reste la raison d’être de l’Etat algérien, plus de 98% de ses revenus proviennent de cette matière première, jusqu’à nos jours les tentatives d’indépendance par rapport à cette matière stratégique se sont avérées vaines ; ni le pouvoir, ni le peuple sont prêts pour une telle aventure. L’Algérie d’aujourd’hui ne peut pas vivre sans pétrole, elle se drogue par cette matière première et prend le plaisir en se tuant.

Hammou Boudaoud
20 novembre 2010

Un commentaire

  1. Esse Othman on

    raison de plus
    Bonjour, Je suis Marocain, Maghrebin, Al Maghreb! avant l independance il y avait des intelligences qui nous voyaient, democrates (nous sommes musulmans, tribaux, ou communautaristes, familles rues quartiers villes, c est ca notre realite. Nous etions aussi laiques bien avant la laicité dans une France qui ne l est devenue que avec sa revolution alors que nous nous le sommes par nature, democrates etats de droits liberte de la justice et laicite. Si vous regardez bien avec des sociologues non orientes non manipules ni de l interieur et surtout pas de l exterieur vous retrouverez tout ce que je dit là. Ils nous voyaient democrates avec un pouvoir religieux detenu par l Amir el Moumines le Sultan du Maroc. l’Algerie n avait pas preparé son independance, les forces contraires etrangeres avaient noyauté nos structures. Et le reve Maghrebin trop dangereux pour nos adversaires, est mort dans cette impreparation des combattants Algeriens pour un monde responsable. Ou allons nous maintenant. A breve echeance, l Algerie survivra grace à l argent des hydrocarbures, et apres??? Pourtant tout porte a croire en l avenir Maghrebin seule issue pour l Algerie qui ne peut survivre que dans ce cadre.
    Les autres pays du Maghreb qu ils le veuillent ou non, quand l heure viendra devront l integrer. Faut il attendre la fin du petrole??? surtout pas il faut faire vite pour que les moyens des uns et des autres soient optimisés. Que l Algerie investisse dans l avenir .. quand comment… les intelligences doivent se mettre au travail. La France a géré 50 ans de la France Afrique Algerie, il est temps de penser à autre chose?? a moins que la solution soit purement et simplement une integration pure et simple à l Europe. Dans ce cas pourquoi continuer l hypocrisie,,,?? le peuple Algerien a enfin le droit de vivre en paix

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