Est-ce que notre Justice va bien? Est-ce que le peuple anglais se porte bien avait demandé Sir Winston Shurchill, alors Premier Ministre du Royaume-Unis à ses deux ministres avant le déclenchement de la guerre contre l’Allemagne ? Les deux lui répondirent oui Monsieur le Premier Ministre. Le Premier ministre répondit d’un ton sobre et certain : On peut déclencher la guerre contre l’Allemagne !

 

De ces temps-ci, par contre, on assiste à l’existence non pas d’hommes politiques et de principes, mais à des marionnettes, qui disent oui à tout, elles provoquent ! Mais qui provoquent-elles, bien entendu, ni le Président, ni le Premier ministre, et encore moins, ses amis, ses voisins, son douar, ses députés, ses sénateurs, en un mot, ni le premier, deuxième, ou troisième cercle du pouvoir, mais pourquoi ?

De ces temps-ci, en Algérie, on assiste à la corruption institutionnalisée à tous les niveaux du pouvoir, au point que même la Justice est bloquée pour faire son travail.

Lorsque l’investisseur arrive dans un pays, il vote en tant que citoyen d’honneur, sur la crédibilité de ce pays, mais pas le cas en Algérie, il faut passer par le ministre, son adjoint, son frère, et je passe le reste… pour avoir juste un papier et verser des ristournes avant le transfert de chaque exercice via la Banque Centrale…

De nos jours, on détourne le peuple, on parle plus de fout-ball avec l’Egypte que de ce qui se passe, se trame réellement en Algérie…

Chacun lutte pour la succession du futur détenteur et possesseur des richesses, on passe tantôt par la France pour savoir ce qu’elle pense, on la provoque pour des questions économiques et commerciales, histoire bien classique de compromission pour dire oui messieurs, vous avez raison ! Mais Monsieur Sarkozy n’ai pas aussi bête à ce point… Il connaît bien les tenants et les aboutissants…

Par contre Monsieur Obama, ou son staff aussi bien ancien que le nouveau, ont bien obtenu de gré ou de force, ce qu’ils voulaient avoir… Il reste le vote de confiance, qui choisir pour la sauvegarde des intérêts de l’un ou de l’autre…

Quant à moi en tant que citoyen, sorti par la grande porte du Pseudo Sénat, je reste sceptique, quant à l’avenir de ce grand pays, l’Algérie, et à ce titre, j’ai le droit de m’exprimer, aucun vote de confiance pour n’importe quel investisseur, soit-il un investisseur algérien et vivant en Algérie…

La justice ne s’occupe que des petites affaires des petits malheureux, mais que deviennent les grandes affaires qu’on classe au nom de la Loi, qu’on passe outre au nom de la raison d’Etat?

A suivre…

Djamel-Eddine Habibi
21 février 2010

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  1. غير معروف بتاريخ

    De l’accès de l’Algérie à l’OMC

    Depuis 1995 ” nous ” n’arrêtons pas de déclarer que l’adhésion de l’Algérie à l’OMC est la panacée à tous nos maux. Il est tout de même étonnant,que, par ailleurs dans le monde et notamment dans les pays développés, il existe des mouvements ,dits alter mondialistes, qui dénoncent cette politique menée à la hussarde par les puissants pour une main mise totazle sur l’économie mondiale, alors que nos gouvernants continuent à nous faire croire que cette adhésion favorisera l’emergence d’une économie performante.

    Pourtant , la mise en oeuvre des différents programmes “dictés” par les institutions issues des accords de Bretton Woods,s’est traduite par une misère sociale caractérisée par un chômage endémique,et une pauvreté grandissant qu’il est maintenant impossible de juguler.

    Il n’ y a qu’à examiner les réformes entreprises par l’Algérie,dans leur forme, leur fond et leur timing pour expliquer la situation présente, au demeurant prévisible en son temps, c’est à dire dès la première lettre d’intention adressée au FMI.

    La dé monopolisation du commerce extérieur suivie ,bien entendu , de sa libéralisation a créé une véritable organisation autour des produits importés, que la vox populi appelle , à juste titre, de Mafia.

    Conséquence: les produits de la production nationale sont “boudés” avec les campagnes de promotion des importateurs pour aboutir à faire des entreprises nationales des entités “non performantes” selon le lexique des experts appelés à leurs chevets par Banque Mondiale et FMI interposés.

    Nous nous sommes rendus comptes sous leurs dictées que nous devons procéder à des ajustements structurels en compressant les effectifs,qui, semble-t-il, sont la source de tous nos malheurs.

    Aprés les ajustements et autres élagages c’est bien entendu la “privatisation” qui est lancée par notre éminent professeur ministre du MPPI,qui évalue le résultat à coup de milliards de dinars engrangés par le Trésor.

    En matière d’investissement par les repreneurs et les créations d’emplois, aucune évaluation n’est faite.

    La cerise sur le gâteau est la Loi sur les hydrocarbures, qui,heureusement semble-t-il, est revue par le Président himself.

    Comment croire aux supposés bienfaits de toutes ces mesures destinées,à améliorer les profils de l’économie nationale.

    Pourquoi il n’ y a eu aucun débat ? De quoi a-t- on peur?

    La réponse est: de l’intelligence populaire!

  2. غير معروف بتاريخ

    des reformes économiques et de l’OMC
    Les portes de l’OMC :

    L’ultime étape des réformes économiques reste l’adhésion de l’Algérie à l’OMC.

    Cette dernière est présentée comme la panacée à tous nos problèmes.Pourtant d’éminents économistes, parmi eux J. STIGLITZ, qui fut le président du conseil économique de Bill CLINTON, a présenté les réformes imposées par les institutions issues des accord de BRETON WOODS,comme presque un crime commis à l’encontre des pays les ayant sollicités dans son livre “la grande désillusion”.

    Des mouvements populaires , à leur tête des noms non moins célèbres,les alter mondialistes, dénoncent là où il le faut cette mondialisation imposée sans égards aucun au devenir des peuples.

    En Algérie,par contre,nos spécialistes démontrent par des arguments fallacieux, le bienfait de ces mesures.

    Pourtant,il est facile de déduire que cette adhésion n’apporte rien de bon. Au contraire elle ne peuvent se traduire que par des conséquences désastreuses, entre autres la fermeture de nos entreprises,après les vagues de licenciement et par une ouverture à tout vent de notre marché.

    L’Algérie, s’est transformé en un simple marché ,ou plutôt un grand souk.

    S’il fallait faire le bilan et l’analyse rétrospective des réformes engagées depuis le début des années quatre vingt , cette situation était prévisible et nombreux furent les experts,qui avait averti en son temps des conséquences sur l’économie.Mais ,le problème est justement qu’ils ont,été “empêches”, de s’exprimer librement.

    La restructuration, a d’abord entamé sérieusement les forces des entreprises par leur parcellisation organique, sous pretexte de les rendre à la taille des capacités managériales de l’encadrement national.

    Le premier dégât et non des moindres , est la destruction du savoir faire collectif, acquis par les équipes dirigeantes,constituées par des cadres, qui n’avaient pour seul souci, de maitriser leurs métiers, en surtout formant et se formant au contact des sociétés et bureaux étrangers.Les relations professionnelles étant coupées entre eux, l’expérience collective disparait au profit de promotions sociales séparément.

    La seconde étape,appelées ajustement pour un redéploiement et une amélioration des performances a fini par achever ces entreprises,surtout avec cette libéralisation débridée dont les résultats se voient aujourd’hui.

    Il n’est pas possible d’assurer et de réaliser un redéploiement de l’industrie en particulier et de l’économie en général, si les politiques ne sont pas clairement identifiées, expliquées et surtout DÉBATTUES avec la participation des acteurs essentiels ;

    Monsieur TEMMAR a beau déclarer qu’il a concocté une stratégie industrielle et pérorer, personne n’adhérera,s’il n’y a pas consensus de toutes les parties.Cette stratégie, que le premier Ministre, dès son installation a écarté d’un revers de main

    n’a de valeur qu’auprès des invités “convoqués” dans les salons cossus de l’AURESSI,qui sont forts intéresses,parce que il y a a récolter.

    Les pôles d’excellence, ne sont qu’une vue de son esprit.L’Algérie a abandonné son industrie et son industrialisation depuis plus d’un quart de siècle et les choses ne se déroulent pas dans le sens de la reprise.

    Nous ne savons plus si nous sommes un pays agricole,ou industriel.

    Pourtant, par ses efforts pharaoniques supportés par tout le peuple, à la fin des années soixante dix, l’Algérie a mis en place un arsenal industriel la plaçant parmi les pays au plus fort taux d’accumulation et elle devait se placer au même niveau que l’Espagne, la Grèce…etc.

    Aujourd’hui,à la veille de l’opération PRIVATISATION,un ministre déclare que nos entreprises ne sont que de la vieille quincaillerie.

    Comment croire que les intentions sont de redresser. C’est plutôt le contraire: c’est une œuvre de destruction massive qui est engagée.

    Quand aux hydrocarbures, elles n’ont servi qu’a remplir les caisses de dollars,qui servent a booster la croissance par les investissements publics,qui ont des retours à terme très faibles, n’étant pas producteurs de richesses: autoroute,métro, tramways,mosquées,ne créeront de l’emploi que pendant leurs réalisation et très peu pendant leur exploitation.

    Une exception tout de même pour le barrage de Beni Haroun si l’agriculture suivait.

    En conclusion, que nous apportera donc cette adhésion à l’OMC, si nous continuons à n’exporter que des hydrocarbures, l’outil de production de produits exportables étant laminé, voire détruit.

    Il n y aura que Cevital qui affichera des objectifs d’exportation de produits finis à partir de demis produits importés.Est ce donc cela la performance?

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