Est-ce que M. Khaled Nezzar est frappé d’amnésie ou est-il de mauvaise foi ?

M. Khaled Nezzar m’accuse de tous les maux et prétend que j’ai ruiné l’Algérie au cours des années 1980 en tant que ministre du Plan puis en tant que Premier Ministre.

Son intervention au forum de « Chourouk el Youmi » est pleine d’insultes, de mensonges et d’amalgames en inversant les rôles et en falsifiant la réalité.

Mon propos, aujourd’hui, ne consiste pas à le suivre dans son style trop bas et vulgaire. En effet, je me refuse de l’attaquer sur le plan personnel en évoquant des faits et actes au-dessous de la ceinture. Il s’agit pour moi de me situer plutôt sur le plan politique. Car, c’est sur ce plan que se situe mon interview accordée à la télévision Aljazeera, dans son programme « Ziarah Khassah », à laquelle M. Khaled Nezzar a réagi au cours de ce forum.

Cette interview, diffusée par Aljazeera, se présente comme une contribution modeste pour permettre aux Algériens de disposer d’éléments objectifs pour lever le voile sur la confusion et l’amalgame entretenus par la mouvance « Hizb França » depuis les événements tragiques d’octobre 1988. Notre approche part d’un triple constat :

— la volonté politique de cette mouvance d’imposer le modèle occidental au peuple algérien, notamment en renforçant l’influence française multiforme en Algérie ;

— les tentatives de mettre en œuvre une politique économique libérale au détriment des intérêts supérieurs de l’Algérie ;

— l’hostilité à l’égard de l’Islam, du monde arabe et à l’égard de la construction du Maghreb. Dans ce cadre trois exemples concernant M. Nezzar suffisent :

1— L’hostilité à l’égard de l’Islam est masquée par des déclarations stéréotypées telles que « je suis musulman, je fais la prière, je pratique le jeûne etc. ». Rappelons que l’Islam est un tout et ne saurait se limiter à certains de ses aspects en reniant le reste. L’Islam offre précisément un ensemble de principes et un système de valeurs qui permettent de dégager, en dehors de la violence et du verbiage creux, des solutions adaptées dans la voie du savoir, du progrès, du développement, de la solidarité et de la paix. Ce que « Hizb França » rejette précisément.

2— S’agissant du Maghreb, il suffit de rappeler la déclaration de M. Nezzar à El Watan en 2002, lorsqu’il a été interrogé sur l’ancien Président Chadli, il a affirmé que : « Je ne pardonnerai jamais au Président Chadli d’avoir signé le traité portant création de ‘‘l’Union du Maghreb Arabe’’ en 1989 ».

3— Concernant le monde arabe, il ne suffit pas de dire qu’il a été en Egypte après l’agression d’Israël, parce qu’en fait il a été envoyé par le Président Boumediene, qui avait alors publiquement déclaré la guerre à Israël.

Par ailleurs, en mars 2002, M. Nezzar traite publiquement l’ancien Président Ali Kafi d’intégriste et d’agent des services égyptiens. Il l’a fait en bon élève dans les mêmes termes que ses aînés, les dirigeants français qui traitaient certains dirigeants de la Révolution algérienne d’agents égyptiens durant la guerre de libération.

A cet égard, cette mouvance pratique la politique politicienne fondée sur la désinformation, la déformation des faits, la provocation et le mépris. A cela s’ajoutent l’hostilité, la suspicion et la méfiance à l’égard des intellectuels honnêtes et intègres.

Notre approche consiste donc à contribuer précisément à entreprendre un travail de clarification pour permettre notamment aux jeunes Algériens de prendre conscience des vraies dimensions de la crise dramatique qui secoue notre pays.

C’est pourquoi, avant de répondre aux insultes de M. Nezzar, il importe de donner une idée globale sur les résultats des politiques de développement mises en œuvre au cours des décennies 1970, 1980 et 1990.

Rappelons à cet égard quelques faits essentiels enregistrés au cours des trois décennies 1970 (sous le Président Boumediene), 1980 et 1990 (lorsque les ex-officiers de l’armée française ont accédé au sommet de l’Etat algérien).

I— La stratégie de développement mise en œuvre au cours de la décennie 1970 a été fondée sur la priorité absolue du secteur industriel

1— Le secteur industriel, considéré comme le moteur du développement, a bénéficié de 60% de l’ensemble des investissements en Algérie entre 1967 et 1978. Pourtant, la plupart des sociétés nationales industrielles étaient asphyxiées et frappées de paralysie en 1978.

2— Au lieu de dégager des bénéfices pour contribuer au développement comme devrait être leur rôle, ces sociétés nationales faisaient appel pour la plupart à des ressources budgétaires de l’Etat pour combler leur déficit chaque année.

3— Sur le plan du commerce extérieur, non seulement les sociétés nationales étaient incapables d’exporter leurs produits hors hydrocarbures, comme elles étaient censées le faire, mais au contraire elles importaient les produits qu’elles étaient supposées produire pour répondre aux besoins de consommation interne.

4— La dette intérieure et extérieure (c’est-à-dire en dinars et en devises) de ces sociétés nationales avaient atteint 179 milliards de dinars en 1978, soit près de 40 milliards de dollars, représentant le double de la production intérieure brute de la même année.

5— En 1978, les sociétés nationales industrielles tournaient en moyenne à 40% de leur capacité installée. Ce taux d’utilisation est monté à 80% entre 1980 et 1985 pour descendre dramatiquement par la suite au-dessous de 20% entre 1996 et 1999.

6— Ces sociétés nationales étaient connues pour le recours excessif à l’assistance technique étrangère. En effet, entre 1973 et 1978, il a été signé 4.912 contrats d’assistance technique (bureaux d’études et sociétés d’engineering) dans le secteur industriel pour un montant de 79,4 milliards de dinars, soit 18 milliards de dollars représentant 90% de l’ensemble de l’assistance technique étrangère en Algérie.

Ainsi, au lieu d’être le moteur du développement, le secteur industriel était devenu plutôt une charge pour l’Algérie.

Il convient de rappeler, par ailleurs, que cette approche s’est accompagnée par la négligence des secteurs de l’agriculture, des travaux publics avec l’aggravation de la crise du logement ainsi que des secteurs sociaux. Concernant le seul secteur de l’agriculture, cela a abouti à l’importation massive des produits alimentaires essentiels tels que, par exemple, la pomme de terre et la tomate ainsi que la viande rouge, le poulet et les œufs.

II— Résultats des politiques de développement : l’évolution des principaux paramètres socio-économiques (1970 – 2000)

1— Evolution de la Production Intérieure Brute (PIB)

La PIB est passée de 86,7 milliards de dinars, soit 19,3 milliards de dollars en 1978 à 248,4 milliards de dinars, soit 55,2 milliards de dollars en 1985. La PIB a presque triplé en 6 ans. La PIB a atteint 261,8 milliards de dinars, soit 55,8 milliards de dollars en 1989 pour chuter à 41 milliards de dollars en 1998.

La PIB par tête d’habitant est passé de 360 dollars en 1970 à 850 dollars en 1975. Elle a atteint 2 560 dollars en 1985 et 2 270 dollars en 1989. Ensuite, la PIB par tête d’habitant a baissé à 1 200 dollars en 1995 et à 1 376 dollars en 1998, soit 54% de son niveau en 1985.

2— Le chômage

Entre 1979 et 1988, 1.030.000 emplois ont été créés. Le chômage est passé de 1.141.276 en 1988 avec un taux de 20% à plus de 3.000.000 en 1998 avec un taux de 34%. Le nombre de chômeurs a presque triplé en 10 ans, période au cours de laquelle les ex-officiers de l’armée française ont accédé au pouvoir.

3— La balance commerciale

La balance commerciale des biens et services de l’Algérie a été déficitaire de 53,24 milliards de dinars, soit 12 milliards de dollars entre 1967 et 1978.

Par contre, la balance commerciale des biens et services a été excédentaire entre 1979 et 1988 en dégageant un excédent de 73,35 milliards de dinars, soit 16,3 milliards de dollars au cours de cette période.

4— La dette extérieure

La dette extérieure de l’Algérie était de 19,4 milliards de dollars en 1979, représentant 100% de la Production Intérieure Brute (PIB). Grace à des mesures d’assainissement économiques prises par le gouvernement, cette dette a été réduite à 12,7 milliards de dollars en 1984 soit 25% de la PIB, pour remonter à 21 milliards de dollars en 1989, soit 37,6% de la PIB. La dette extérieure est ensuite passée à 26 milliards de dollars en 1991 et à 40 milliards de dollars en 1998, si l’on inclut la dette militaire.

5— L’habitat

Entre 1967 et 1978, seulement 379 000 logements ont réalisés, soit 31 000 logements en moyenne par an.

Par contre, 434 000 logements ont réalisés entre 1980 et 1984, soit près de 87 000 logements par an en moyenne avec plus de 117 000 logements pour la seule année 1983. Autrement dit, en 5 ans il a été réalisé plus qu’en 12 ans. Tout le monde sait que l’activité du secteur du bâtiment et de la construction a considérablement baissé au cours de la décennie 1990, avec l’arrivée au pouvoir des ex-officiers de l’armée française, puisque l’on enregistre la réalisation de 40 000 logements seulement par an, rendant la crise du logement explosive.

6— Crise sociale 

La crise sociale s’est aggravée depuis 1990 par le dysfonctionnement de l’économie et a non seulement pénalisé les titulaires de bas revenus, mais a fini par laminer la classe moyenne.

D’autre part, l’aggravation des tensions sociales alimentée en particulier par l’inflation (qui a atteint 45% en 1994, niveau jamais atteint depuis l’indépendance), le chômage, la répartition inégale des revenus et des richesses, a exaspéré les tensions sociales.

La classe moyenne, fort importante jusqu’en 1986 et garante de la cohésion et de la paix sociales a commencé à s’éroder depuis 1992 pour s’évanouir à partir de 1995-1996.

D’ailleurs, des sources officielles algériennes reconnaissent que la pauvreté absolue frappe plus de 14 millions d’Algériens en 1999 et s’est aggravée depuis.

7— Crise morale

La corruption, les détournements de fonds publics, les gains illicites, la bureaucratie (elle-même génératrice de la corruption), des privilèges et des faveurs défiant la loi et la justice, l’accumulation des richesses par une minorité, non par l’effort mais par toutes sortes de combines et de procédés illicites ainsi que l’impunité ont contribué à affaiblir la cohésion sociale et à accroitre l’hostilité à l’égard des autorités qu’ils tiennent pour responsables de l’aggravation de leurs conditions économiques et sociales. L’ensemble de ces facteurs expliquent la crise de confiance entre gouvernants et gouvernés.

S’agissant de la corruption, M. Nezzar déclare que celle-ci estimée par mes soins à 26 milliards de dollars en 1990 n’est pas du tout fondée et va jusqu’à nier l’existence de la corruption en Algérie. Pourtant, aujourd’hui, tout le monde reconnait l’ampleur de ce cancer. D’ailleurs, en 1996, le ministre de l’industrie avait estimée publiquement la corruption à 2 milliards de dollars par an. Il a été aussitôt relevé de ses fonctions.

Par ailleurs, la presse algérienne va jusqu’à avancer le chiffre de 36 milliards de dollars en 1999 et évoque même l’éventualité d’une amnistie fiscale alors en préparation à la Présidence de la République pour le blanchissement en Algérie des fonds ainsi détournés.

8— Crise politique

La crise politique a certes ses origines dans la nature même du régime. Mais, cette crise politique a été aggravée par le coup d’état de janvier 1992 avec l’annulation des élections législatives, l’établissement de l’état d’urgence, le renforcement des mesures de répression (définies par le décret du 30 septembre 1992, copie aggravée du décret français du 14 août 1941 pris par le gouvernement de Vichy) ainsi que la violation de la Constitution et des droits de l’homme : arrestations arbitraires massives, enlèvements, exécutions extrajudiciaires, torture, etc.

III— Des attaques personnelles haineuses fondées sur des mensonges

Les faits, rappelés ci-dessus, montrent à l’évidence que la situation économique et sociale au cours de la décennie 1980, contrairement à ce que prétend M. Nezzar, est loin d’être pire que celle des décennies 1970 et 1990 après l’accession au pouvoir des ex-officiers de l’armée française.

S’agissant des événements d’octobre 1988, il existe suffisamment de preuves qui témoignent de l’implication de certains déserteurs de l’armée française, alors au sommet de l’Etat, notamment Larbi Belkheir et Khaled Nezzar, dans l’organisation et la supervision de ces émeutes. Ils ont organisé ces émeutes pour ensuite suggérer au Chef de l’Etat de profonds changements dans les hautes fonctions de l’Etat et du parti unique FLN ainsi que dans les orientations de la politique intérieure et extérieure de l’Algérie. Ils ont obtenu ce qu’ils voulaient. J’ai fait état de ces preuves, dans le détail, dans mon ouvrage « Aux origines de la tragédie algérienne, 1958 – 2000) », paru en français et en arabe, comme j’ai rappelé cela dans l’interview accordée à Al-Djazair News à leur demande le 4 octobre 2009.

Concernant les mensonges de M. Nezzar sur mon rôle dans l’ALN, il suffit de rappeler les faits suivants.

C’est à Constantine, où j’exerçais comme maître d’internat au lycée franco-musulman, que j’ai adhéré en 1955, à l’âge de 19 ans, au FLN sous la direction du frère si Mostafa Boughaba, encore en vie. En 1956, je rejoins l’ALN dans la wilaya 2 où j’ai côtoyé le frère dirigeant Lakhdar Bentobbal et où j’avais fait la connaissance des dirigeants historiques défunts comme Zighoud Youcef, Salah Boubnider (connu sous le nom de Sawt el Arab) et d’Ali Kafi, toujours en vie. En 1957, j’étais aux frontières algéro-tunisiennes en compagnie du frère Yazid Benyezzar pour procéder à l’acheminement de l’armement et des munitions vers la wilaya 2. De là, j’ai été envoyé par le frère colonel Ouamrane à l’Ecole Militaire de Syrie à Homs et non pas à Alep comme le prétend M. Nezzar. Nous étions uniquement cinq Algériens à avoir fréquenté cette Ecole Militaire qui formait des officiers d’active sur la base du programme de Saint Cyr. J’y étais en compagnie des frères (par ordre alphabétique) Hocine Benmallem, Abderrezzak Bouhara, Kamal Ouarsti et Larbi Si Lahcène.

En 1959, après notre sortie de l’Ecole Militaire, nous avons rencontré au Caire le frère Krim Belkacem, alors ministre de la Guerre. Il nous a demandé de rejoindre l’Ecole des cadres, située dans la région du Kef en Tunisie, comme instructeurs. Le frère Bouhara et moi-même avions insisté pour rejoindre les unités de combat et de rentrer à l’intérieur. Il nous a répondu qu’il était d’accord, mais que nous devions d’abord aller à l’Ecole des cadres pour une période de 3 à 4 mois. Nous avons accepté ce deal. Au cours de l’été 1959, j’ai rencontré aux frontières le frère Ali Kafi qui venait de l’intérieur pour se rendre à Tunis pour participer à la réunion historique des 10 colonels qui avait duré plus de 3 mois, en préparation de la réunion du Conseil de la Révolution qui s’est tenue par la suite à Tripoli. Il m’a demandé de l’accompagner à Tunis pour l’assister dans la traduction des documents rédigés en français. J’ai accepté. Cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses inédites et ceci a contribué à m’éclairer sur les aspects cachés de la crise que couvait la Révolution et à améliorer ainsi ma formation politique.

Après la réunion des colonels, je reviens aux frontières, où je tentais avec le frère Yazid Benyezzar de franchir les lignes électrifiées Challe et Morice. Après plusieurs tentatives, le frère Yazid est tombé au champ d’honneur, alors que je n’étais pas loin de lui. Je poursuivais mes tentatives de rentrer à l’intérieur en compagnie du frère Mohammed Atailia, jusqu’au jour où au cours d’une tournée de reconnaissance en plein jour, nous avons été repérés et attaqués par l’aviation et l’artillerie françaises. Le frère Atailia réussit à abattre un avion de reconnaissance avec son fusil Mass 49. Les combats deviennent plus violents et c’est ainsi que le frère Atailia a été gravement blessé au bras, un autre djoundi est tombé au champ d’honneur, un autre a eu la jambe coupée, deux autres djounouds furent légèrement blessés. Nous avons réussis à les évacuer à dos de mulet jusqu’au PC de la Zone Nord où le frère Abderrahmane Bensalem mit à notre disposition une Land Rover pour l’hôpital à Ghardimaou puis à Béja.

En janvier 1960, le frère Boumediene, fraîchement nommé chef d’état major général me convoque à Ghardimaou et m’interdit de tenter désormais de traverser les lignes électrifiées, m’informe de sa stratégie et me propose de l’assister dans la formation de nouveaux bataillons avec le concours de 3 autres ex-officiers de l’armée française : le capitaine Zerguini, le capitaine Boutella et le lieutenant Slimane Hoffman. A la fin de cette mission, le colonel Boumediene me confie le commandement de la 7ème CLZN et désigne Khaled Nezzar à la tête de la 3ème CLZN. J’étais ainsi sur la ligne du front et je crois avoir dignement rempli mon devoir dans les différentes attaques que nous menions contre les troupes coloniales françaises jusqu’à l’indépendance « oul Hamdou li Allah ». Et Khaled Nezzar le sait bien, puisque nos unités respectives intervenaient dans la même zone.

Les attaques personnelles haineuses et indignes de Khaled Nezzar sont sans fondement et ce ne sont pas les témoins patriotes et sincères qui manquent pour confirmer ce que je dis.

Force est de constater que depuis 1992, la violence est devenue une politique délibérée du régime semant la haine, la discorde et la terreur parmi les fils d’un même peuple, peuple épris de dignité, de liberté et de justice sociale. C’est dans cette optique que se situe l’intervention médiatique de M. Nezzar selon laquelle il se présente comme le porte-parole et le défenseur des ex-officiers de l’armée française.

En conclusion, ni les scoops, ni les mensonges, ni la désinformation, ni l’amalgame, ni les discours brumeux, ni le monologue ne sauraient sortir l’Algérie de la situation dramatique actuelle.

Bien au contraire, comme en témoignent les faits quotidiens, la misère, le chômage, le désespoir rongent les jeunes Algériens (les jeunes âgés de moins de 29 ans représentent plus de 73% de la population algérienne). C’est ce qui explique les tentatives d’évasion des jeunes vers l’extérieur par route ou par mer, appelés « harraga ».

L’Algérie est devenue semblable à une marmite en pleine ébullition, prête à exploser, comme en témoignent les émeutes fréquentes dans les quatre coins du pays, du Nord au Sud et d’Est en Ouest.

Seul un dialogue national global et sincère et le retour à la souveraineté populaire dans la transparence et dans la démocratie sans fraude, ni falsification des faits et des réalités, sont en mesure de sortir l’Algérie de la crise multidimensionnelle actuelle.

Il est temps que la raison et la sagesse prévalent sur la violence, l’arrogance, la haine et la discorde.

Abdelhamid Brahimi
26 octobre 2009

10 commentaires

  1. franchement
    victime de votre (les 2 )gouvernance ????? plutôt gouverforce vous êtes pareils vous êtes une chose et son contraire c’est selon le vent.

  2. Mr BRAHIMI

    Vous avez beau parler à partir de votre exil doré, vous ne convaincrez personne.

    C’est vous, en personne qui avez commencé l’œuvre de destruction des entreprises nationales, qui pouvaient devenir enfin performantes. MAIS vous ne leur avez pas laisse le temps d’utiliser les expériences acquises, puisque dès 1982, en votre qualité de premier ministre vous avez « pondu »la solution, la panacée par cette fameuse restructuration organique des sociétés nationales.

    Vous avez tout simplement « charcuté » des empires devenus menaçants et qui commençaient à avoir de la crédibilité à l’Étranger pour en faire des outils de simple aménagement du territoire: nous nous rappellerons vos arguments qui dépassent le ridicule. Vous avez dit une fois: » ya adjaba, Sorecsud et son siège est à Alger » . Et alors vous n’avez pas vu des sociétés dont les usines sont sur la côte Est des États Unis et le siège sur la côte Ouest?

    Maintenant pour les critères d’évaluation des performances puisque vous parliez des déficits comblés par le Trésor Public, ne trompez pas l’opinion publique, rentrez en Algérie et donnez des conférences débats libres.

    Cet argent a t il mieux servi dans les importations de fruits exotiques et autres babioles, ou alors maqam ecchahid devenu un repaire de malfrats?

    Rentrez en Algérie ou alors taisez vous,car vous aussi vous avez trempé votre cuillère dans l’écuelle et ce n’est pas votre conversion à l’islamisme qui me fera changer d’avis.

    Cadre supérieur, j’ai eu l’occasion de vs rencontrer, oh pas longtemps, mais à l’occasion de vos visites d’inspection et de contrôle et j’ai eu une idée sur votre » qualité »

  3. les causes de la faillite
    Messieurs les anciens gouvernants qui etes entrain de nous faire croire qu’il y a une guerre entre vous, vous vous leurrez. tout le monde sait que vous avez dilapidé les deniers publiques et si vous échappaient au jugement de l’homme vous n’échapperaient pas à celui de Dieu le Tout Puissant. c’est très simple, du moment qu’un militaire qui part en retraite emporte avec lui des documents classés « TRES SECRET » et il n’est nullement inquièté et par dessus le marché il les publie sur internet, BRAVO L’ETAT ALGERIEN. quant à vous YA SI BRAHIMI, vous etes en grande partie la cause de la ruine de l’Algérie. dans l’islam, le plus grand pécher c’est LE MENSONGE. vous meme quand vous étier le premier ministre de chadli vous fermier l’hopital de lakhdaria pour une simple consultation de vos yeux, vous vous rappelez les licenciements massifs en 1984-1985. il n’y avait pas de chomeur en algérie et c’est grave à vous qu’il y en a jusqu’à maintenant. vous etes tous les memes, c’est à dire des malhonnetes. et si vous voulez que tous les agents de l’état commencent à révéler vos agissements, faites le savoir et vous verrez. allez chiche !!!!!! c’est trop !! bouclez la.

  4. MAAGHECHE ERRAJEL.
    Mise en évidence: Dans les années 80 et pendant le règne de Chadli si brahimi a occupé le poste du premier ministre de la planification et puis a été désigné premier ministre, avec ses réformes que je considère comme des mesures de destruction systématique des entreprises nationales, l’économie nationale et plus précisément l’industrie est( devenu paralysée, aussi, sous le slogan de « pour une meilleur vie » ce monsieur avec chadli ont essayé de nettoyer Boumedien des esprits des algériens, mais avec la chute des prix du pétrole, tout le jeu s’est révélé et pour trouvé des excuses monsieur brahimi a inventé l’idée des 26 milliards. malheureusement on y en core dans l’État du Bailek si non un tel traître comme Brahimi aurait été pondu ALLAH GHALEB ELDJAZAIR MAAGHECHE ERRAJEL.

  5. abdelkader lizimmigr on

    l’infiltration des DAF hizb franca dans la glorieuse revolution algerienne.
    [quote name= »ennife »]Mr BRAHIMIVous avez beau parler à partir de votre exil doré, vous ne convaincrez personne.C’est vous, en personne qui avez commencé l’œuvre de destruction des entreprises nationales, qui pouvaient devenir enfin performantes. MAIS vous ne leur avez pas laisse le temps d’utiliser les expériences acquises, puisque dès 1982, en votre qualité de premier ministre vous avez « pondu »la solution, la panacée par cette fameuse restructuration organique des sociétés nationales.Vous avez tout simplement « charcuté » des empires devenus menaçants et qui commençaient à avoir de la crédibilité à l’Étranger pour en faire des outils de simple aménagement du territoire: nous nous rappellerons vos arguments qui dépassent le ridicule. Vous avez dit une fois: » ya adjaba, Sorecsud et son siège est à Alger » . Et alors vous n’avez pas vu des sociétés dont les usines sont sur la côte Est des États Unis et le siège sur la côte Ouest?Maintenant pour les critères d’évaluation des performances puisque vous parliez des déficits comblés par le Trésor Public, ne trompez pas l’opinion publique, rentrez en Algérie et donnez des conférences débats libres.Cet argent a t il mieux servi dans les importations de fruits exotiques et autres babioles, ou alors maqam ecchahid devenu un repaire de malfrats?Rentrez en Algérie ou alors taisez vous,car vous aussi vous avez trempé votre cuillère dans l’écuelle et ce n’est pas votre conversion à l’islamisme qui me fera changer d’avis.Cadre supérieur, j’ai eu l’occasion de vs rencontrer, oh pas longtemps, mais à l’occasion de vos visites d’inspection et de contrôle et j’ai eu une idée sur votre » qualité »[/quote]
    monsieur Abdelhamid Brahimi n’est ni voleur, ni corrompu ni DAF (hizb franca)
    d’après les mémoires du capitaine DAF Zerguini, le grand moudjahid colonel Benaouda Benmostefa Amar de la wilaya 2, historique les aurait dénommés les partisans du hizb franca (le parti de la France) en 1960.
    le grand moudjahid Benaouda Amar il a même gifler le DAF Idir devant sont Chef.
    le colonel Benaouda Amar il est encore vivant.
    et monsieur Abdelhamid Brahimi n’est ni DAF ni traitre, monsieur Brahimi est un ancien moudjahid de la wilaya 2, historique.
    les DAF infiltrés par le noyautage de la glorieuse ALN.
    les DAF ils ont désertée que dans les derniers mois de la guerre de libération nationale et qui n’ont apporté a l’Algérie et au peuple algérien que la destruction et le malheur.

  6. Sur un point, au moins, il a toujours raison..
    [b]En Algérie, le « Parti de la France » a fait des petits…[/b]

    [url]http://www.france-irak-actualite.com/2016/02/en-algerie-le-parti-de-la-france-a-fait-des-petits.html[/url]

  7. abdelkader lizimigri on

    les daf utilisés par Boumediene comme vivier de réserve.
    les DAF,ne connurent guère le feu. Ils croire déjà, leur heure arrivée lorsque le DAF Idir fut chef de cabinet du ministre des forces armées (GPRA). Ils furent employés aux fins d’encadrer les troupes des frontières est ouest, ils furent surtout utilisés a partir de 1961,a des fonctions d’encadrement des recrues et leur entrainement dans des camps militaires de Tunisie et du Maroc, aucun entre ne figura au CNRA a une exception près celle du commandant Bencherif l’un des premiers déserteur de l’armée française 1956, les DAF furent, dans la coulisse, dument manies et utilisés par Boumediene comme vivier de réserve et d’avenir.

    les déserteurs de l’armée française dans l’ombre de l’état major général (EMG) et de Boumediene en 1962, mais qui sont promises a un bel avenir,
    Saïd Aït Messaouden.
    Alahoum Abdelmajid et Mohammed.
    Moulay Abdelkader Chabou.
    Mustapha Cheloufi.
    Mohamed Zerguini…ect…
    et plus encore après 1992, Larbi Belkheir.
    Benabbès Ghziel.
    Abdelmalek Guenaizia.
    Mohamed Lamari (sergent Garcia)
    Khaled Nezzar…ect la liste est longue…

    le groupe des s/officiers et officiers déserteurs de l’armée française (DAF) un cinquantaine au total n’occupe guère, si ce n’est épisodiquement de fonction de commandement. Ils étaient suspectés par les vrais moudjahidin. D’après la mémoire du capitaine DAF Zerguini,le moudjahid membre du groupe des 22,le colonel Benaouda Amar les aurait dénommés les partisans du hizb franca (le parti de la France)
    parmi les DAF désertèrent d’emblée dans les premières années de la guerre révolutionnaire, si l’on excepte le commandant Bencherif (1956) lequel au surplus , déserta de son unité en cours d’opérations en tuant quatorze harkis tirailleurs. ,et le commandant Idir (1957).

  8. abdelkader lizimigri on

    RE: Réponse à Khaled Nezzar
    Monsieur Abdelhamid Brahim si il a commis des erreurs autant que ministre ou premier ministre est un être humain (bani adem) avec ses qualités et ses défauts comme tous le monde, mais il n’est ni voleur, ni corrompu, ni traitre a son pays ni DAF (hizb franca).
    mais les DAF sont responsables du malheur et la destruction du pays ils ont détruit le pays, sont responsables de la décennie rouge..
    les DAF sont des voleurs, corrompus et traitres a la partie .
    les DAF sont des collabos aux services de l’ennemi.
    les DAF sont tous des héritiers directs des tirailleurs de l’armée coloniale française.

    sans la grâce inépuisable du seigneur et sa miséricorde, nul d’entre vous ne serait jamais pur, mais Dieu rend pur celui qu’il veut, n’est-ce pas lui qui entend et voit tout?.

  9. abdelkader lizimigri on

    RE: Réponse à Khaled Nezzar
    le DAF, Khaled Nezzar était missionné par de Gaulle pour infiltrer la glorieuse révolution algérienne!!
    les DAF fraichement promus aux grades d’officiers subalternes par l’armée française de S/lieutnant,lieutnant et capitaine qui furent préparés secrètement par les services secrets français pour infiltrer l’ALN aux frontières Tunisie/Maroc, de Gaulle le visionnaire encouragea cette stratégie dans le but de franciser de l’intérieur la futur armée nationale populaire du pays indépendant et maintenir l’Algérie sous l’influence française.

    comment ces félons, ces DAF ont accéder au sommet de l’état algérien indépendant.
    le moudjahid commandant Ali Mendjli était un authentique MTLD et un grand patriote qui méprisant les DAF, au point , on l’a vu, de gifler le DAF Slimane Hoffmann a ghardimaou (Tunisie)

    les DAF harkis (hizb franca) responsables de tous nos maux, sont la cause de tous les malheurs du pays et du peuple algérien depuis l’indépendance a ce jour.

  10. abdelkader lizimigri on

    l’algerie victime par les félons DAF (hizb franca) missionné par de gaulle!!!
    le destin de l’Algérie entre les mains des DAF!!!
    selon el Hadi chalabi, la pièce maitresse de toute constitution algérienne depuis 1962, et selon laquelle aucun pouvoir civil ne peut exister sans son approbation et son contrôle par les DAF dirigeants militaires.
    ce furent les DAF du haut clan de l’appareil militaire, maîtres de la nouvelle classe dirigeante a caractère bureaucratique, qui organisèrent en vertu de cette loi les élections a listes uniques de l’ère Boumediene. Puis, après 1988, ce furent les DAF qui firent se tenir les élections de décembre 1991, en n’imaginant même pas qu’ils pussent les perdre.
    ce furent les DAF (hizb franca) qui les annulérent puis trafiquèrent tant d’autres. Toujours d’après la même loi, les DAF qui firent élire Chadli Bendjedid en 1979, eux qui le demirent en janvier 1992, eux qui appelèrent Boudiaf qu’ils ne furent pas étrangers a son élimination sanglante six mois plus tard.
    les DAF (hizb franca) qui firent et defirent la série des ministères civils qui se succédèrent dans les années 1990, eux qui firent élire le moudjahid Liamine Zeroual en 1995, qui se débarrassèrent de lui trois ans plus tard. De par la même immuable loi des DAF, ce furent eux qui suscitèrent dans des conditions discutables la candidature et la victoire de Bouteflika au printemps 1999, ce même président qui cinquante trois ans après 1962, reste soumis a cette loi des DAF (hizb franca) tout issu qu’il est a l’origine du sérail Boumediene état major général (EMG)…

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