Que nous est-il arrivé,
Comment, sommes-nous là ;
Quel démon nous a inspiré,
La haine, la mort et le désarroi.
Nous sommes pourtant frères,
Par le lien sacre de l’Algérie ;
Nul n’est étranger à cette terre,
Nous devons nous réconcilier.
IL pleut du désespoir,
Mon cœur est inondé ;
Je n’arrive pas à croire,
Ce qui nous est arrivé.

Il pleut du sang,
Notre terre est mouillée ;
C’est le sang musulman,
Qui coule à bon marché.
IL pleut tout le temps,
IL pleut sans arrêt ;
Il pleut du sang,
Sur les terres d’Algérie.
Il pleut dans nos cœurs, 
Il pleut dans nos esprits;
Chaque Algérien qui meurt,
Laisse une famille endeuillée.
Il pleut sans même pleuvoir,
Il pleut même en… été ;
C’est une pluie de déboires,
Qui s’abat sur l’Algérie.
Où est le bon sens et la raison ;
Où sont les sages du pays;
N’est-il pas encore temps,
Pour appeler à l’accalmie.
Où sont les semeurs d’amitié;
Où sont les semeurs de bonheur;
Ceux qui aiment l’Algérie,
Et la portent dans leur cœur.

Le sang, ne fertilisera pas la Mitidja;
La mort, ne résoudra pas le chômage;
La vengeance clamée par les « iroquois », 
N’est pas du tout, un bon présage.
Comment se réjouir ou sourire,
Quand tout est brume et nuage;
Comment se réjouir ou sourire,
Quand tout est sang et carnage.
L’heure, est à la réflexion;
Les éradicateurs doivent se taire;
Ceux qui veulent plus de sang,
Ne sont que d’infâmes vampires.
Dites des propos sages et sensés,
Ou, taisez-vous charognards;
Le feu que sans cesse vous attisez,
Ne vous laissera pas peinards.
Ceux, qui courtisent le feu,
Finissent par se brûler;
Telle est la justice de Dieu,
Tout pêcheur doit payer.
Apportez votre contribution ;
Et jetez vos ringards;
C’est notre belle maison,
Qui prend feu de toutes parts.

Moi, je n’ai qu’elle;
Point d’autres pour m’abriter;
C’est l’Algérie, la belle,
Celle où je suis né.
J’appelle les consciences encore en vie,
Pour un sursaut prompt et salvateur;
Celui qui soustrairait notre Algérie,
De son sinistre bourbier d’horreur.
Moi, je n’ai que mes vers,
Pour unique contribution ;
Puisse Dieu en faire,
Une source de réconciliation.

Un poème que j’ai écrit pendant la décennie noire !
Alors, pour ceux qui ne se souviennent pas ou ceux qui n’étaient pas encore nés, je leur dirais faites gaffes ! 
N’écoutez pas les opportunistes qui se servent de vous pour atteindre leurs… macabres objectifs !
Soyez attentifs et ne vous laissez pas duper par ces charognards qui n’aspirent qu’a leurs intérêts et non les vôtres !
Ne soyez donc pas les dindons de la farce ! 
Que Dieu préserve notre pays et guide tous ceux qui veulent son bien !

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