Soyons vigilants, la presse des milles collines, et toute la cour qui gravite autour, qui avoir été l’instrument des fossoyeurs des libertés et des droits du citoyen, et le plus grand obstacle à l’instauration d’un Etat souverain dans le cadre des valeurs de Novembre, et des plus fervents soutiens acharnés et zélés du putsch, et alibi de tous ceux qui se sont servi pour s’enrichir sur le dos et le sang du peuple, ce même club des officines ( presse, ‘intellectuels’, ‘politiciens’ et barons de l’argent sale) qui a fait chambre commune avec le pouvoir assassin, est entrain aujourd’hui de façonner l’alternative, la leur, dans l’espoir de subtiliser aux algérien(ne)s leur sursaut et leur rêve, en falsifiant le cours de l’histoire, et occultant le véritable message du peuple, scandé lors de ces manifs du 22, et pervertissant par le mensonge, l’intox et la haine, l’identité véritable des marcheurs, en mettant à l’avant scène, ces mêmes ‘fossoyeurs de la liberté’ d’hier, principalement ceux du CNT, et du CNSA, dans leur nouvelle mouture réadaptée pour l’occasion, version « Mouwatana» un clone de Barakat.
Il y a juste 4 ans, Sissi
avait usé du même subterfuge, en volant la révolution du peuple Egyptien, et en
s’imposant par la ruse, l’inertie des
uns, la naïveté de beaucoup, et la compromission d’une caste d’intelligentsia
du palais. Chez nous, le club de la presse des milles collines et ses
ramifications, s’attèlent à la même tâche, en pervertissant l’histoire, et en instrumentalisant
les événements à leur compte, en s’appropriant la lutte du peuple, pour se
hisser une fois de plus sur son dos afin de remplacer un pouvoir obsolète et
maffieux, dans lequel ils ont sévit et soutenu durant 3 décennies, et s’apprêtent
à quitter le navire qui coule, pour prendre en marche l’élan citoyen du peuple et
décider de la destinée de son sursaut. Si
l’on a été dupe et naïve en 62, puis en 65, puis en 88 et en1992, aucune
justification ne saurait être acceptée aujourd’hui, car nous sommes sensés être
‘vaccinés’ contre la supercherie et le faux et usage de faux, c’est de l’Algérie
qu’il s’agit, ou du moins de ce qui en reste, avant qu’il n’en reste rien.
Une large partie du peuple,
loin d’être des moindres, riche de toute sa variété, des différents horizons, croit fermement en l’Algérie avant tout (
contrairement aux opportunistes chroniques, ces invétérés présents à tous les râteliers),
espèrent et œuvrent d’arrache pied pour
un changement dans le sens de la démocratie et des élections libres, tandis que
certains dit ‘démocrates’ s’acharnent à vouloir imposer ‘un changement’ que
s’il rime avec leurs propres convictions, une sorte de démocratie rotarienne, contre
la volonté de la majorité du peuple, ces ‘démocrates’ qui ont imploré l’armée
du Peuple pour exterminer ceux que le peuple à élu et d’instaurer leur ‘démocratie’
des camps de concentration, des goulags, et des charniers et autres prisons
secrètes.
La majorité écrasante des algériens,
sont pour une Algérie pour tous, « Eux », ils sont pour une Algérie
pour eux seuls, et trop grande est la différence entre l’Algérie des algériens,
et la leur, un océan de sang et de
valeurs nous sépare.