Dans cinquante ans, nos arrière-petits-enfants, s’ils ne sont pas décimés au préalable, liront des choses fort intéressantes à propos des années Bouteflika. Voici quelques mots-clefs qui figureront sûrement dans leurs manuels d’histoire:

Bouteflika: normalement il aurait dû être un président comme tout autre. Mais dans les pays anormalement anormaux comme l’Algiré (PAACA), ce sinistre vocable désigne un robot statique et aphone qui dirigea le pays triomphalement vers le Hixit, c.-à-d. une sortie définitive de l’Histoire.

Chakib: vient de « chakaba, yachkoubou, Chakib » et désigne dans les PAACA un voleur hors normes, qui alterne les vols et les visites aux Zaouia, et qui  croit pouvoir expier ses péchés en se lavant dans l’eau bénite de Oued El-Harrach. Synonymes : sarraq, khawwan, tkatki.

Ould Abbas : Désigne normalement le fils d’un bonhomme qui s’appelle Abbas. Mais dans les PAACA, Ould Abbas fait référence au père de tous les ruminants, car il rumina pendant plus de 50 ans le fait qu’il n’a pas pu « étudier » l’électrodynamique quantique avec Angela Merkel, et dut se contenter d’un stage d’aide-soignant financé par l’aumône communiste de la RDA.

Choléra: maladie normalement éradiquée dans les pays normaux, mais toujours vivace et en bonne santé dans les PAACA.A retenir que le président de l’Algiré fit preuve d’un courage exemplaire puisqu’il ne s’envola vers Genève que douze minutes après que l’épidémie ne fut déclarée.

El-Bouchi: ce vocable désigne normalement un boucher.  Mais dans les PAACA, il désigne un être-bulldozer qui rase tout sur son chemin pour ériger des appartements de luxe à destination des espèces de rapaces- parents et alliés- qui composent le pouvoir algirien.

Cocaïne: produit normalement commercialisé par les professionnels de la chose, mais dans les PAACA, ce produit peut être mis en vente libre même par des Bouchi, à côté des merguez, de la douara et du bouzellouf.  C’est ce qui s’appelle dans la langue des Bouchi « loukhlat », autrement dit de la « diversification ».

El-Hamel: nom commun, voulant normalement dire « le paumé », ou «le perdu ». Mais dans les PAACA, il s’agit d’un être qu’on a retrouvé dans le bureau des objets perdus de la DGSN.Il avait l’air malgré tout un peu perdu, car son chauffeur s’est trouvé dans la même marmite qu’El-Bouchi. C’est à y perdre son Latin…

Ouyahia: de loin l’homme le plus aimé dans les PAACA. Il Détrôna  l’avenant  Saïdani pour ne plus lâcher la position de coqueluche de la population. Il est aimable, modeste, sympathique et très soucieux du bien-être des pauvres gens. Enfin, c’est ce qu’on pouvait lire dans le magazine Kadhebistan, organe central du RND.

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