De la visite perfide et piégeuse dont il est question dans la dépêche ci-dessous, Djeha vous propose la réflexion suivante. ne visite à un Institut piloté par des supplétifs pétrodépendant, à la gandoura aérée associés à quelques maronites exilés sur les rives de la Seine.

Peu de gens ont remarqué, depuis des semaines, la disparition quasi-totale de toute polémique anti-immigrés ou islamophobe. Alors que les années antérieures pas un jour ne passait sans qu’une kabbale politico-médiatique ne vienne entretenir l’animosité contre l’islam, les musulmans et les étrangers.

Quelqu’un aurait-il oublié le projet de déchéance de nationalité, finalement abandonné non pas à cause d’un contre-pouvoir constitué par la multitude de pauvres bougres, ou de leur descendants, qui viennent de l’autre versant misérable du monde.

Bien évidemment, le Front National n’a pas cessé de tonner une campagne xénophobe qui ne trouvait plus le relais ordinaire via un système médiatique et politique qui n’en pensait pas moins.

Si l’on a mis (TEMPORAIREMENT) la pédale douce sur ce qui fait l’ordinaire d’une nation en déclin, c’est -entre autres- pour ne pas jeter dans les bras de Mélenchon tous les réprouvés et les gueux qui peuplent les banlieues déshéritées de la République.

Plus dangereux que Le Pen qui perdrait face au trois autres candidats qui forment le quatuor de tête, Mélenchon sortirait vainqueur d’un second tour, à l’exception, disent de récents sondages, face à Macron candidat du socialisme à la Hollande et du centre droit, le vrai candidat sioniste et atlantiste clintonien qui remplace les défunts Juppé, Sarkozy ou encore cette tératologie pathologique il y a peu premier des ministres.

C’est une des raisons pour lesquelles Macron est venue en Algérie séduire les benêts en leur disant ce qu’ils voulaient entendre) propos des « crimes contre l’humanité » qu’à été l’occupation coloniale française.

Djeha n’a rien à fiche de Mélenchon. C’est aux Français de savoir par qui ils voudront être gouvernés. C’est leur problème. Pas le nôtre.

Quoi que…

Tout est fait pour brouiller les cartes et il faudra sans doute s’attendre à des coups bas d’ici la fin de cette triste campagne.

En attendant toutes les ruses sont mobilisées pour faire voter les ploucs (y compris les beurgeois qui ne se feront pas priés, déjà mécontents des pauvres émigrés qui compromettent leur assimilation) contre leurs intérêts. Et ils vont sans doute y parvenir.

Djeha,
13 avril 2017

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Hollande célèbre un « islam d’ouverture » à l’Institut du monde arabe
AFP le 13/04/2017 à 16:32

François Hollande a célébré jeudi un « islam d’ouverture », inaugurant une exposition sur les « Trésors de l’islam en Afrique, de Tombouctou à Zanzibar » à l’Institut du monde arabe.

Les manuscrits islamiques de Tombouctou (nord du Mali), présentés pour la première fois en France après avoir échappé en janvier 2013 à un autodafé commis par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, sont un « symbole » de cet islam, a-t-il souligné.

« Tombouctou est le symbole d’un islam universitaire, d’un islam ouvert mais aussi d’une entreprise de destruction, de démolition, de mise à sac », a insisté François Hollande, rappelant qu’une intervention militaire conduite par la France début 2013 avait mis un coup d’arrêt à la progression des jihadistes qui menaçaient de fondre sur Bamako.

Le président Hollande a une nouvelle fois aussi fustigé Bachar al-Assad, un « dictateur capable de massacrer avec du gaz sarin sa population », et « dont on peut penser qu’il n’hésite pas non plus à détruire ce qui est dans le legs de toute une civilisation », à savoir le patrimoine culturel antique de la Syrie.

« D’où l’enjeu politique que nous voulons ici rappeler, à travers cette exposition » qui vise « à la fois à montrer les dangers de l’extrémisme, du fondamentalisme et de la dictature » mais aussi à « mieux faire connaître l’islam dans ce qu’il a de plus tolérant, de plus rassembleur », a-t-il poursuivi.

François Hollande était entouré de ses homologues malien, burkinabé et mauritanien, Ibrahim Boubacar Keïta, Roch Marc Christian Kaboré et Mohamed Ould Abdel Aziz, des « amis (…) déterminants dans leurs États respectifs pour faire prévaloir la démocratie, lutter contre le terrorisme » mais aussi « trouver une solution pour la Gambie ».

Cette exposition « totalement inédite » est « un hymne à la connaissance », un « hommage rendu à l’extraordinaire diversité » de ces cultures, a souligné pour sa part Jack Lang, le président de l’IMA, qui espère qu’elle contribuera à « décoloniser une certaine vision de l’histoire ».

Rassemblant près de 300 œuvres patrimoniales et contemporaines, elle met en exergue les liens étroits qui unissent le monde arabo-musulman et l’Afrique subsaharienne à travers treize siècles d’histoire, du Maroc au Sénégal, et de l’Ethiopie au Mali (du 14 avril au 30 juillet à l’Institut du monde arabe).

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