Un génial metteur en scène de la Shoah nous a quitté

La Hongrie, l’Europe et tout l’Occident civilisé sont inconsolables.

L’univers pleure la disparition d’un inégalable Nobel de Littérature. Le génie méconnu Imre Kertész n’est plus.

Pour les décennies à venir, les prochains Nobel sont réservés.

Prioritairement à : Mme et M. Badinter, S. Veil, Finkielkraut, …

A titre posthume un Nobel est dédié tout spécialement à Glucksmann

Après H. Kissinger, Beguin, S. Pérès…, il va de soi que des futurs Nobel de la Paix sont destinés à B. Netanyahu, aux Klarsfeld père, mère et fils ou à l’agent spécial, BHL.

Pour le pseudo Nobel d’économie, la Banque Centrale de Suède hésite entre J. Attali et A. Minc (et beaucoup d’autres du même sérail).

Tout cela prouve à toute l’humanité que le genre humain est divisé en deux : les génies qui descendent très naturellement et très divinement de la cuisse de Jupiter, d’un côté, et le reste de la plèbe, « toutes couleurs et toutes odeurs confondues »…, de l’autre (sacré Chirac !)

C’est pourquoi très logiquement la majorité des Nobel leur est accordée.

Chacun est bien évidemment libre d’incliner au mythe: de croire qu’il s’agit là de l’expression d’une inqualifiable méchanceté, sous-tendue par une jalousie reflétant une ignorance crasse de peuples incapables, culturellement inaptes à la créativité et à l’innovation, voire au simple labeur honnête, jaloux de la cohésion et des performances d’un peuple « élu » qui a beaucoup souffert dans l’histoire de l’agressivité d’une multitude indolente, stérile et envieuse.

Djeha
31 mars 2016
Mort d’Imre Kertesz, écrivain de la Shoah contre « l’arbitraire barbare »
AFP le J. 31/03/2016 à 09:51, mis à jour à 12:51

L’écrivain hongrois et prix Nobel de littérature Imre Kertesz, décédé jeudi à l’âge de 86 ans, laisse une oeuvre nourrie de son expérience des camps de concentration nazis qui est aussi « un appel contre toutes les dictatures ».

Diminué depuis plusieurs années par la maladie de Parkinson, le seul Nobel de langue magyare avait quitté Berlin en 2013 pour revenir s’installer à Budapest, où il était né, et où il s’est éteint à l’aube jeudi, à son domicile, selon les informations des éditions hongroises Magveto.

Né le 9 novembre 1929, déporté à Auschwitz à l’âge de 15 ans, Kertész est un rescapé des camps de concentration nazis dont les livres, qui puisent dans son vécu de la Shoah, sont souvent comparés à l’oeuvre de l’Italien Primo Levi, de l’Espagnol Jorge Semprun ou de l’Américain Elie Wiesel.

« Il fut de ces écrivains juifs d’Europe qui ne pouvaient appartenir à une seule nation du fait de ses traumatismes et de la perspective universelle de son oeuvre sur l’Holocauste », a témoigné pour l’AFP Gabor T. Szanto, éditeur du magazine littéraire hongrois Szombat, qui l’a régulièrement côtoyé.

Son premier livre, le plus réputé, « Être sans destin » (« Sosrtalansag ») raconte l’histoire d’un jeune déporté, Köves, de manière sobre, ironique et distanciée.

Son oeuvre « évoque son destin avec un amour de la vie, il en parle presque joyeusement », remarquait en 2002 son ami l’historien et journaliste François Fetjö, soulignant « une contradiction, une tension qui est tout à fait étrange » et ont parfois fait mal comprendre son propos, notamment dans son pays avec lequel il entretenait un rapport ambigu.

Kertész répondait: « J’ai présenté les faits comme ils étaient, non pas les faits comme ils sont apparus dans la conscience de chacun après coup ».

« Être sans destin », sur lequel il a travaillé durant dix ans et qui fut d’abord publié dans l’indifférence en 1975, a finalement été reconnu comme une oeuvre « qui dresse l’expérience fragile de l’individu contre l’arbitraire barbare de l’Histoire, et défend la pensée individuelle contre la soumission au pouvoir politique », selon le jury du Nobel.

Cette « arbitraire barbare » est celui propre à tous les systèmes autoritaires, dénonçait régulièrement cet homme à l’élégance classique, au large front dégarni.

« A Auschwitz, j’étais un enfant. Je n’ai compris ce que j’avais vécu à Auschwitz que sous la dictature communiste, qui n’a jamais aimé mes livres parce qu’elle sentait qu’ils contenaient de l’explosif: une sorte d’appel contre toutes les dictatures et pas seulement contre la dictature nazie », avait-il confié après son prix.
– « Trouver une distance » –

Revenu à Budapest après la guerre, Imre Kertész y avait travaillé comme journaliste, jusqu’à ce que son journal doive adopter la ligne du Parti communiste.

Mis à l’écart par le régime, il a alors passé sa rage intérieure au tamis d’une exigence de fer. « Entre 1961 et 1973, j’ai recommencé 500 fois le début d’+Être sans destin+ pour trouver une distance, une structure, un cadre où les mots puissent avoir leur vie », avait-il raconté.

« Après une période très longue d’anonymat, je suis devenu célèbre », constatait sans amertume ce traducteur d’auteurs de langue allemande, tels Nietzsche, Hofmannsthal, Schnitzler ou Freud, qui ont influencé son oeuvre.

« C’est un bon vivant, un homme très jovial, étrangement gai, qui aime faire la fête, qui aime la société », remarquait François Fetjö tandis que Sabine Wolf, directrice des archives littéraires de l’Académie des Arts de Berlin, a rendu hommage à « un homme d’une grande finesse ».
Installé à Berlin entre 2001 et 2013, il avait légué à l’Académie des Arts toutes ses archives.

S’il a critiqué en 2012 le gouvernement populiste conservateur du Premier ministre Viktor Orban, Imre Kertesz a été critiqué en retour en 2014, par la presse d’opposition, pour avoir accepté un hommage du même Orban.

Il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages, dont « Kaddisch pour l’enfant qui ne naîtra pas » (1990) et « Liquidation » (2004).

« L’Ultime auberge », son dernier récit paru en 2015 en France aux éditions Actes Sud, évoquait « le duel entre sa maladie de Parkinson et l’écriture d’un nouveau roman », selon l’éditeur qui a contribué à sa reconnaissance et garde le souvenir d’un « homme simple et aimant ».

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Les nouveaux croquemitaines

Ils en verront sous leurs lits, derrière leurs portes et dans leurs avions.

Demain, ils tireront sur tout ce qui porte barbe, un peu bronzé et une tête qui ne revient pas.

Les islamistes d’aujourd’hui sont les sarrasins d’hier.

Cela a servi de prétexte d’abord aux croisades et ensuite à l’extermination de la multitude sur le versant sud de ce monde depuis janvier 1492. Cela n’a pas cessé. Cela ne cesse pas…

Le même sort, avec les mêmes schémas et les mêmes fausses mécanismes : susciter la peur et par la peur intimement installée dans tous les cœurs, justifier la violence posée comme une réaction de défense légitime.

Les pauvres loups, ours, requins, tigres… ont été victimes des mêmes délires.

Tout cela pour cacher que le véritable prédateur de la planète, les dents de la mer et de la terre qui menace homme et nature c’est cet Occident imbu de lui-même et de son bon droit.

Le pire est qu’il y a pas mal de cocos supplétifs chez nous qui le clament haut et fort.

Ils oublient qu’après tout les barbus, les enturbannés à la gandoura qui flotte (ces tarés du Proche-Orient qui sont leurs grands amis qu’ils gratifient de décorations et d’honneurs) c’est eux qui les ont inventés pour tenter de nous domestiquer.

Djeha
31 mars 2016

Un vol Vienne-Londres stoppé au décollage, une passagère avait cru voir un islamiste

AFP le S. 26/03/2016 à 18:42

Un avion d’EasyJet a été stoppé à l’aéroport de Vienne juste avant son décollage pour Londres samedi lorsqu’une passagère a cru déceler en son voisin un extrémiste islamiste, ont annoncé les autorités autrichiennes.

« La femme croyait avoir vu des messages relatifs à l’EI (le groupe État islamique) sur le téléphone portable de l’homme », a indiqué à l’AFP Karl-Heinz Grundboeck, porte-parole du ministère autrichien de l’Intérieur.

La femme a alerté le personnel navigant, le décollage a été annulé et tous les passagers et leurs bagages ont été débarqués de l’appareil pour une inspection.

« Rien n’a cependant été trouvé, et l’avion a depuis décollé, mais sans l’homme ni la femme, qui sont en train d’être interrogés », a poursuivi le porte-parole.

L’homme est un citoyen irakien, selon Grundboeck, qui n’était pas en mesure d’indiquer la nationalité de la femme.

L’incident s’est produit dans un contexte de très forte tension en Europe après les attentats à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles mardi, revendiqués par l’EI.

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Ras-le-bol

De bonne foi, un ami proche, m’a transmis ce matin un papier du quotidien Le Monde paru hier. Cet article est intitulé :

« Voilà que ça recommence ici, en France, vingt ans après l’Algérie »

Je lui ai aussitôt promis une réaction de Djeha que voici. Je vous joins évidemment, comme à mon habitude ci-dessous, l’article en question. Chacun pourra se faire son opinion.

Les Algériens devraient avoir de la mémoire.

C’est ce qui nous reste, puisque même le pétrole menace de nous rejouer le coup de 1986.

Lorsque les islamistes étaient aux portes du pouvoir en Algérie et qu’on les a empêchés d’y accéder parce qu’on savait ce qu’ils allaient en faire (i.e. non pas exterminer et opprimer clandestinement mais légalement), tous les « pays civilisés » (la France en tête) et les « bonnes âmes » se sont élevés pour hurler au crime contre la démocratie.

Qu’on se souvienne des déclarations de Mitterrand et des « élites » politiques françaises de l’époque.

Ces pays ont soumis l’Algérie à un embargo terrible où les islamistes se sont donnés à coeur joie, pendant que les rats quittaient le navire et laissaient le peuple algérien face à des criminels, anciens trabendistes, truands et trafiquants de drogues recyclés dans un islamisme à deux sous pour cervelles rétrécies. Il est probable que les terroristes qui ont opéré en Belgique sont financés par le trafic marocain de la drogue. Aux dernières nouvelles il s’agirait de rifains appartenant à des réseaux qui passent par le Maroc et l’Espagne qui irriguent tout le nord de l’Europe dont les Pays-Bas sont la plaque tournante.

C’est un peu normal puisque ces islamistes, c’est à Londres, Bruxelles, Francfort ou Paris qu’ils étaient accueillis et dorlotés, équipés, armés, financés par les pétromonarchies et conseillés par les spécialistes du Pentagone, de la CIA… (sans compter les services supplétifs européens), selon un vieux pacte signé par Ibn-Saoud et Roosevelt, régulièrement reconduit (si on laisse de côté l’intermède 1990-2001, un piège à c… mortifère qu’il serait trop long d’examiner ici).

Tout devait être fait pour détruire les Etats et les gouvernements « totalitaires » de Nasser à Assad, en passant par Boumediene et S. Hussein. Et vive les dictatures « alliées » où les femmes ne peuvent même pas prendre le volant, sortir faire les courses, s’éduquer, voyager sans tuteurs et où les travailleurs étrangers sont corvéables à merci comme à la belle époque du commerce triangulaire !

Aujourd’hui après avoir craché en l’air, ils récoltent ce qu’ils ont semé. Ils sont mordus par les molosses qu’ils ont fabriqués. Lire la dépêche que je vous joins ci-dessous et qui montre à quel point la thèse de la « guerre civile en Syrie » ne tient pas la route devant les faits des légions étrangères qui combattent contre la Syrie venant de toutes ses frontières avec l’Irak, la Jordanie, Israël (dont les médias taisent la « contribution »), le Liban et bien entendu de la Turquie (membre éminent de l’OTAN) par où passent toutes les armes et les hommes venus détruire un des berceaux où l’humanité néolithique à vu le jour.

Et, fatalement, comme le dit l’adage, « quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage ».

Ils se remettent à délirer sur le caractère barbaroïde et belligène de l’Islam et des musulmans. De vieux thèmes moyenâgeux des Croisades et des Sarrasins remis au goût du jour.

A ce propos, je vous recommande les classiques références du libanais Amin Maalouf (« Les croisades vues par les arabes » – édition J’ai Lu, 1983) ou du palestinien Edward Saïd (« L’orientalisme. L’Orient créé par l’Occident », Seuil, 1980. J’ai eu sous les yeux un papier éclairant que je vous recommande aussi, d’un agrégé d’histoire, diplômé de Sciences-Po, Pierre Royer, sur la mythique bataille de Poitiers qui fait fantasmer une multitude de frontistes et les vieux débris nostalgiques de l’« Algérie française » qui ont pignon sur rue aujourd’hui dans une France post-gaullienne (« La bataille introuvable. Poitiers 732 », dans la revue Conflits, Revue de Géopolitique, n°9, pp. 36-38, avril 2016)

Les spécialistes de l’intox brouillent les cartes et insidieusement associent pêle-mêle : émigration, insécurité, islam, terrorisme, antisémitisme, totalitarisme, antisionisme… et règlement de compte historique avec l’indépendance algérienne (et plus généralement avec les souvenirs abominable du colonialisme : cf. loi de 2005 sur les « bienfaits de la colonisation », le traité avorté d’amitié entre la France et l’Algérie…, ou bien tout récemment la polémique sur le « 19 mars » et la déchéance des binationaux)

Ce ne sont pas les terroristes islamistes qui veulent déclencher une guerre civile. Ce sont bien ces pêcheurs en eaux troubles qui détiennent le pouvoir et qui sont prêts à tout pour le conserver. Quitte à favoriser le retour d’idéologies qui ont fait des dizaines de millions de morts au siècle dernier.

Ces apprentis sorciers achèvent de démolir une Vème République agonisante (vidée de sa substance : vieux contentieux avec le Général) et poussent au rejet des Français d’origine maghrébine et arabe (en attendant de faire un sort aux autres africains).

Des manipulations médiatiques diaboliques sont mises en œuvre pour pousser les populations les unes contre les autres et faire oublier les fiascos économiques et sociaux, les déficits, l’affaissement de la France et de la République, en tentant de faire croire aux « Français de souche » que tout cela vient de l’ouverture des frontières aux miséreux du tiers-monde et aux gueux qui diffusent des idéologies médiévales.

Les attentats terroristes sont une bénédiction, une belle occasion pour faire oublier la gestion catastrophique des affaires de la nation, pour redorer les indices de popularité en berne, mais aussi pour faire avancer les projets en cours : aussi bien dans le domaine économique et social que dans celui des libertés publiques verrouillées par un Patriot-Act à la française, une copie forgée à partir de celui que Bush Jr. a mis en place chez lui à partir de 2001.

Les petits Français ne se rendent pas compte que le danger islamiste est du pain béni brandi par ceux qui veulent leur serrer le kiki.

Dans la défunte réforme constitutionnelle, les petits malins ont introduit l’article 2 pour -entre autre- faire passer en douce l’article 1 sur la constitutionnalisation de l’Etat d’urgence.

Les contradiction et les guéguerres intestines des clans voraces qui dirigent l’Hexagone (de tous les bords politiques, un peu comme chez nous), ont empêché l’idée d’aboutir. Mais ce n’est que partie remise. Ces cocos ne renoncent jamais à faire de la démocratie un spectacle et de la dictature une réalité.

Il reste que les populations étrangères ou d’origine étrangère subissent une honteuse pression. Finie l’intégration. Désormais, ou ils s’assimilent ou ils dégagent. Le respect de leurs origines culturelles, il n’en est plus question. Dorénavant, il faut bouffer des cochonnailles, lever le coude, fêter Noël comme tout le monde et on ne veut plus entendre parler de Momo, de Yasmina ou de Karim. Encore moins d’Oussama. C’est Jean-claude ou Michel, voire Kevin ou William (puisque les Français s’anglosaxonnisent à grande vitesse et chanteront bientôt la Marseillaise en globish) que les petits beurs devront appeler leur chiards.

Pour les intellectuels ou les démocrates à la manque qui se sont barrés pour venir pleurnicher sur les plateaux de télévision à Panam, il n’y a pas de problèmes : ce sont les premiers à réclamer la levée des ponts-levis, à édifier des Murs et à expulser les « arabes » qui compromettent leur assimilation. Les collabo des derniers wagons qui arrachent les rails.

Certains d’entre eux se posent en experts de « l’Islamisme terroriste » (dans leur bouche, une tautologie, un pléonasme). Inutile de les nommer, vous les avez bien reconnus.

Oublions le pathétique et infantile footballeur perdu en Ibérie dont tout le gratin du foot, des médias et de la politique veut le voir disparaître de la liste des sélectionnés pour le prochain tournois européen. Il continue à s’accoquiner avec des truands, il ne chante pas la Marseillaise et il veut quand même porter le maillot de l’équipe de France dans un pays où la chasse aux arabes est ouverte ?

Complètement à côté de la plaque !

Même certains Kabyles qui ont beau insisté sur la « spécificité identitaire » de leur kabylité se font traiter d’arabes comme les autres.

Zizou (mais aussi bien d’autres sportifs qu’on retrouve en Allemagne, au Portugal ou en Grande Bretagne) a compris depuis longtemps qu’il n’avait aucun avenir pour des gens honnêtes dans le pays des grenouilles.

Et dieu seul sait ce qu’ils lui doivent…

Même les Etats divaguent.

Je passe sur notre inqualifiable président qui disputent les Français d’un côté et ne peut se passer de leur médecine de l’autre…

L’équipe de rigolo qui dirige notre pays passe son temps à tenter de convaincre nos voisins du nord -qui s’en fichent- que nous sommes des spécialistes hypercompétents du « terrorisme islamiste » puisqu’ils auraient réussi à le vaincre. « L’Algérie : un bouclier contre la barbarie ».

Tu parles Charles !

Certes, l’armée algérienne a fait du bon boulot pour nous éviter le pire. Et on n’est pas passé loin.

Mais on oublie trop facilement que c’est le peuple algérien qui a payé le tribu le plus lourd. Les « élites » pendant ce temps-là avaient pris des vacances. Du côté du lac de Genève, de Houston, du Maryland, d’Abu-Dhabi ou de Doha. D’autres, s’étaient planqués au Club des Pins ou dernier étage inexpugnable de l’Aurassi. chacun assis sur son coffre-fort.

Dégoûté du lupanar que Chadli avait laissé, un peu berné au début, très vite le peuple a compris le tour qu’on lui faisait. Jamais il n’a consenti à ce que des Algériens puissent égorger d’autres Algériens.

Jamais l’armée ou n’importe quel service de sécurité n’aurait pu arriver au bout de cette abomination sans le consentement, sans le soutien du peuple algérien.

Il faudra réécouter attentivement les déclarations aux médias, en juillet 2002, du Général Lamari (chef d’Etat Major décédé en février 2012) avant son départ.

Les arrivistes hydrocarburo-dépendants sont arrivés, comme d’habitude après la fin de la guerre pour ramasser le magot. Surtout après 2004, à la faveur de la flambée du prix du pétrole.

Ce tableau est dégueulasse. Les libéraux s’en accommodent et appellent cette m… « se salir les mains ».

Ras-le-bol !

Et qui se sent morveux se mouche.

Djeha
2 avril 2016

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En France l’intelligence et la bienséance mettent les voiles

Deux faits retiennent l’attention:

1.- Mme Badinter appelle au boycott des entreprises qui font la promotion de la « mode islamique ». La ministre des des familles, de l’enfance et des droits des femmes va plus loin (tellement loin qu’on se demande au juste où elle va): Elle a comparé, mercredi 30 mars, les femmes choisissant de porter le voile aux « nègres américains qui étaient pour l’esclavage ».

2.- Sur le même registre, ce sont les hôtesses d’Air France qui refusent de porter un foulard lors de leur escale à Téhéran.

Pôv’ Truffes !!
On comprend pourquoi l’économie perd des parts de marché à l’étranger…

Par ailleurs si une nénette rétrécie du bulbe veut se déguiser en 404 bâchée, je ne vois vraiment pas pourquoi cela dérangerait des grenouilles qui feraient mieux de se demander pourquoi leur pays est en perte de vitesse.

Nous on sait que la plupart d’entre elles font avec (ce ne sont pas les c… qui manquent par chez nous). Ce n’est pas la cause, mais la conséquences du sous-développement.

Chacun voit bien ce qui se cache derrière ces campagnes de laïcisme intégriste…

Les entreprises allemandes sont en train de tailler des croupières à leurs voisins trans-rhénans.

A titre de simple constatation, il suffit d’observer autour des stades dans les confrontations sportives internationales, qu’en dehors de l’Hexagone, il n’y a plus aucune publicité mettant en valeur les produits des entreprises françaises dont les fleurons disparaissent ou se font racheter par des fonds étrangers (mais ça, c’est une autre histoire).

Question naïve: on se demande pour qui au juste roule Mme Badinter ?
Je ne l’ai jamais entendu se plaindre du mauvais sort fait par les barbus sionistes (en particulier à Jérusalem – El Qods pour les intimes) aux libre-penseurs et aux femmes.

Et Élohim seul sait ce qu’elles endurent.

Djeha
4 avril 2016

Air France: reprise des vols vers Téhéran.

Cercle Finance le 04/04/2016 à 17:09

(CercleFinance.com) – La Direction d’Air France et les organisations syndicales se sont réunies aujourd’hui au sujet de la reprise des vols d’Air France vers Téhéran à partir du 17 avril, à raison de 3 vols par semaine.

Les vols Paris-CDG – Téhéran seront exploités en Airbus A330 et A340.

L’ensemble des parties a reconnu comme positive la reprise de cette liaison, exploitée par Air France depuis 1946 et suspendue depuis 2008.

« En Iran, la loi impose le port d’un foulard couvrant les cheveux, dans les lieux publics, à toutes les femmes présentes sur son territoire. Cette obligation ne s’applique pas durant le vol et est respectée par toutes les compagnies aériennes internationales desservant la République d’Iran ».

« Pour concilier ce principe inhérent au métier de navigant avec le respect des valeurs personnelles de chacune des femmes d’Air France, quand une hôtesse ou une pilote sera affectée sur un vol à destination de Téhéran, Air France leur donnera la possibilité de se désister et d’être affectée sur un autre vol » indique le groupe.

« Chacune devra indiquer au préalable son refus de porter le foulard, suivant une procédure qui leur sera précisée ».

Elisabeth Badinter dénonce une « régression » des droits des femmes « dans certains quartiers »
AFP le S. 02/04/2016 à 17:31

Pour la philosophe Elisabeth Badinter, spécialiste des Lumières, on assiste à une véritable « régression » des droits des femmes « dans certains quartiers » où les imams « les plus rétrogrades ont gagné la partie ».

Dans un entretien à l’AFP, elle considère par ailleurs que face aux marques occidentales vendant des tenues islamiques « il n’y a qu’une seule réponse, le boycott ».

Q: Pourquoi soutenez-vous Nadia Remadna, l’auteur de « Comment j’ai sauvé mes enfants », qui dénonce l’emprise du salafisme sur certains quartiers de banlieue?

R: Parce qu’elle est lucide et courageuse. Quand elle raconte le quotidien des femmes et des enfants qui vivent à quelques kilomètres du centre de Paris, on se croirait dans un autre monde. Je considère que Nadia Remadna, au même titre qu’un nombre croissant d’intellectuels arabo-musulmans qui prennent la parole avec courage, sont les représentants actuels des Lumières.

Elle appelle les femmes, réduites au silence par l’injonction des Frères musulmans et imams salafistes, à reprendre leur destin en main. Quant à ceux qui la traitent d’islamophobe, je trouve cela inadmissible. Cela n’est pas du féminisme, c’est de la politicaillerie, insensible et méprisante à l’encontre des femmes.

Q: Nadia Remadna incarne-t-elle un renouveau du féminisme, mais un féminisme populaire, « d’en bas » ?

R: Le féminisme concerne les femmes de toute la société. Les plus privilégiées ou celles des classes moyennes ont vu satisfaire un certain nombre de revendications ; aujourd’hui ces libertés et l’égalité des sexes ne sont plus accessibles aux femmes de certains quartiers. C’est normal qu’elles se mobilisent pour être traitées comme toutes les Françaises.

Elles veulent bénéficier des lois qui ont été votées et des changements de mentalité dont ont bénéficié les femmes. Je pense que toutes les femmes ont besoin d’être libres et le critère le plus évident d’une démocratie moderne est l’égalité des sexes. Nadia Remadna se bat pour l’application des lois et veut tout simplement stopper la régression dont les femmes sont victimes.

Je suis frappée par le fait que dans les années 70-90, les jeunes filles d’origine musulmane étaient dans une phase ascendante: elles voulaient s’en sortir, travailler, et faire mieux que les hommes. Moi-même j’ai enseigné en région parisienne et je me souviens que mes élèves d’origine maghrébine étaient aussi travailleuses que brillantes. Elles voulaient gagner leur indépendance. Je voyais cette génération dans une phase de conquête.

« Ni putes ni soumises » incarnait un féminisme moderne; le radicalisme religieux n’avait pas encore fait son apparition. Depuis 10 ou 15 ans on assiste à un virage à 180 degrés.

Les jeunes filles sont priées de rester à la maison, d’obéir a leur père, à leur frère et ce renversement s’est concrétisé par la fin de ce mouvement; c’était le signe que les imams les plus rétrogrades avaient gagné la partie.

Q: Est-il compatible de se dire féministe et de défendre le port du voile ?

R: Définitivement non. Quant aux dites +féministes islamiques+, elles oublient qu’en guise d’égalité elles doivent rester à la maison, que l’héritage est divisé par deux dans les pays musulmans et la polygamie admise dans le Coran dont elles se réclament. Pour ce qui regarde les marques vestimentaires qui veulent vendre la tenue islamique, il n’y a qu’une seule réponse: le boycott.

Propos recueillis par Eve Szeftel

Polémique sur les vêtements islamiques développés par des marques occidentales
AFP le 30/03/2016 à 19:09, mis à jour à 22:40

Les marques occidentales peuvent-elles développer des vêtements islamiques ? Le débat a enflammé les esprits mercredi, la ministre des Droits des femmes qualifiant d' »irresponsable » cette stratégie, tandis que des musulmans jugeaient « stigmatisante » cette polémique, commentée jusque dans les milieux de la mode.

Laurence Rossignol, interrogée par sur le développement par plusieurs enseignes, telles Uniqlo et Marks&Spencer, de vêtements recherchés par des musulmanes pratiquantes, comme le hijab (foulard encadrant le visage sans le dissimuler) ou le « burkini » (maillot de bain couvrant aussi les cheveux), a jugé que c’était « irresponsable de la part de ces marques ».

« Lorsque des marques investissent ce marché (…) parce qu’il est lucratif, un marché pour les pays d’Europe, pas un marché pour les pays du Golfe (…), elles se mettent en retrait de leur responsabilité sociale, et d’un certain point de vue font la promotion de l’enfermement du corps des femmes », a fait valoir la ministre des Droits des femmes sur RMC et RMC Découverte.

Le sujet n’a pas laissé les stars du luxe indifférents. « Je suis scandalisé. Moi qui ai été près de 40 ans au côté de Yves Saint Laurent, j’ai toujours cru qu’un créateur de mode était là pour embellir les femmes, pour leur donner la liberté, pas pour être le complice de cette dictature qui impose cette chose abominable qui fait qu’on cache les femmes, qu’on leur fait vivre une vie dissimulée », s’est emporté Pierre Bergé sur Europe 1.

« Renoncez au fric, ayez des convictions ! », a lancé l’homme d’affaires aux enseignes tentées par l' »islamic fashion ».

« On ne doit pas banaliser un vêtement qui, quoi qu’on en pense, n’est pas anodin pour l’image de la femme », a confié la créatrice Agnès b. au Parisien. « La mode est laïque et universelle, porteuse de liberté et d’espoir. (…) Parler de mode et de religion me paraît discriminant », a réagi auprès de l’AFP Jean-Charles de Castelbajac, qui a de son côté dessiné des vêtements liturgiques catholiques.

L’enseigne londonienne Marks&Spencer a pourtant défendu son « burkini ». « M&S fournit une large gamme de maillots de bain de qualité offrant à nos clients un large choix. Nous commercialisons cet article depuis quelques années et il est populaire auprès de nos clients à l’international », a justifié un porte-parole.

– « Ras-le-bol ! » –

Des voix musulmanes se sont étonnées de ce débat, électrique comme souvent sur l’islam ces derniers mois, sur fond de développement d’un islam identitaire, voire fondamentaliste.

« Est-ce que la France n’a pas d’autre souci, alors qu’elle combat le terrorisme, que de stigmatiser les femmes musulmanes ? Y en a ras-le-bol ! », s’est irrité auprès de l’AFP Abdallah Zekri, président de l’Observatoire contre l’islamophobie et secrétaire général du Conseil français du culte musulman (CFCM). « Est-ce qu’un ministre a le droit de s’ingérer dans la manière dont une femme souhaite s’habiller, dans la mesure où elle respecte les lois de la République et qu’elle ne cache pas son visage ? »

Seul le voile dissimulant le visage, de type niqab ou burqa, est proscrit dans l’espace public depuis 2011, l’interdiction de tout signe religieux ostentatoire (dont le hijab) devant en outre être respectée par les agents publics et les élèves des établissements scolaires laïcs depuis 2004.

Le CFCM, qui a dénoncé les propos « extrêmement stigmatisants » de Mme Rossignol, voyait, dans sa « convention citoyenne » de juin 2014, dans le foulard simple une « prescription » coranique tout en affirmant son « opposition » au voile intégral.

« Il s’agit d’une polémique misérable », a réagi à l’AFP le blogueur musulman « orthodoxe » Fateh Kimouche, spécialiste de l’économie islamique. Selon lui, ces articles proposés par des marques généralistes « répondent tout simplement à un marché, y’a pas de gros barbu derrière. Il y a des milliers d’emplois à la clé, il faudrait peut-être faire preuve de pragmatisme ».

« La France accuse un retard sur la mode islamique », estime Hélène Agesilas, cocréatrice de la marque Fringadine, qui vend des vêtements longs typiques de la « modest fashion » (mode pudique). « Il y a une réelle demande des femmes », souligne-t-elle, citant une étude selon laquelle le marché mondial de la mode islamique, évalué par un cabinet à 230 milliards de dollars en 2014, pourrait atteindre plus de 320 milliards en 2020.

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« L’ESPRIT PUBLIC » : La messe après la messe…

L’émission « L’Esprit Public » de France Culture du dimanche 09 avril à 11h accueille le directeur de l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) pour discuter de la crise des réfugiés qui secoue l’Europe.

Les auditeurs ont eu droit à un moment rare de tour de passe-passe creux, de tout ce qu’il a de désuet pour expliquer les confusions européennes, la position principielle de la France… mais à aucun moment il ne fut question des causes de la crise et de la politique à même de les traiter.

Pourquoi donc ces hommes ces femmes et ces enfants risquent-ils leurs vies (et nombreux ceux qui l’ont laissée) pour venir dans des pays où ils sont si mal accueillis ? Quelle responsabilité historique et actuelle portent ces pays si peu hospitaliers ?

Jargon technique et langue de bois diplomatique de médiocre qualité ont occupé une émission ennuyeuse et qui n’apporte aucune information, n’approfondit aucune analyse et ne permet de discerner aucune solution à cette tragédie d’importance majeure.

Question d’un ancien ambassadeur (reconverti dans le bavardage dominical) un peu outré (« cela étonne et cela choque… » s’exclame-t-il) :

– « Pourquoi donc la France est-elle si peu attirante pour les réfugiés et les demandeurs d’asile, au point où la France donne l’impression de les implorer pour renoncer à l’Allemagne, à la Suède ou à la Grande Bretagne ? On a presque l’impression qu’il faut les persuader un par un de s’installer en France. »
Embarrassé, confus et brouillon le « protecteur des réfugiés et apatrides » tarifé répond :

– « C’est un paradoxe… Est-ce que la France est belle dans les yeux des migrants ? Les réfugiés ne savent pas où ils vont. Là parce que l’un d’entre eux y est allé par hasard. Ici parce que l’on peut plus facilement recharger son portable. La réponse à votre question est simple : ils ne vont pas en France parce qu’ils vont en Allemagne»

Quelle brillante analyse ! Quelle éclairante explication ! L’honneur de la patrie est sauf.

Et il ajoute raide et sûr de son bon droit :

– « Nous tenons absolument à un cloisonnement strict entre « le couloir de l’exil » (qui relève de l’OFPRA) et le « couloir de la migration ». Mais la France reste belle… Elle l’est par principe… !!! »

Par principe ! Rien de moins. Il fallait avoir le culot de la sortir celle-là !

Noyé dans un silence monacal le pontife qui administre la messe glisse une remarque indulgente inaudible. Imbu de lui-même à un point que le Larousse est incapable de fournir un qualificatif idoine, le taulier indigène est ordinairement très peu amène à l’égard des enfants de chœur facétieux qui pénètrent sa paroisse.

Nous savons tous depuis longtemps que l’Esprit Public est une émission fondée sur la grandiloquence, la très haute opinion de soi et l’autosatisfaction.

Une cérémonie qui colle très bien avec ce qu’est devenue la France. Une France très IIIème République.

La gestion de la crise migratoire vue de Panam ?

Une petite politique faite par un petit fonctionnaire d’une toute petite France… engagée sans le couloir de l’insignifiance et de la pusillanimité.

Djeha
10 avril 2016

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La France Otanisée

Pendant qu’on amuse les foules avec la réforme du code du travail, les « Nuit à dormir debout » et le terrorisme : sujets qui occupent 99 % des journaux télévisés, les « élites » politiques françaises achèvent de solder la souveraineté de leur pays.

Le Parlement a confirmé jeudi l’intégration de Paris dans tous les organes de l’Otan en ratifiant le protocole sur le statut des quartiers généraux internationaux, ce qui selon les opposants entraînera l’installation de bases étrangères en France. Lit-on dans la dépêche ci-dessous.

Aucun média n’a consacré la place qu’elle mérite à cette information. Le sujet n’a donné lieu à aucun débat.

Pourtant, il s’agit bien de la défense et de la sécurité du pays. Une question primordiale s’il en est.

On n’a pas besoin de verser dans une théorie complotiste pour constater et déduire les pouvoirs gigantesques nécessaires pour maintenir un black out si total, un silence si hermétique sur cette affaire.

Comme un seul homme, les méfias français se sont tus.

Qui croirait à un consensus par défaut ? Sur un événement mineur qui ne mérite pas qu’on en parle. Un peu comme on ignorerait que la France est gouverné par un exécutif qui s’arc-boute sur la légalité pour ne pas voir l’effondrement de sa légitimité. Certes, on ne gouverne pas avec des sondages.

Mais quand le couple qui préside aux destinées du pays se trouve depuis des années dans un abîme d’impopularité, ne serait-il pas pertinent de re-consulter le peuple souverain sur la qualité de ses dirigeants ?

De Gaulle l’a pourtant fait. Sur une vraie question mineure (même si la remise en cause du Sénat n’était pas affaire aisée). Il a su distinguer entre l’esprit et la lettre de la Constitution.

Un costume trop grand pour ceux qui lui ont succédé et qui se réclament de son œuvre après qu’il l’ait bien vilipendée.

C’est facile de tirer à boulets rouges sur les républiques bananières. Nous, en Algérie, on sait depuis longtemps ce que valent au juste ceux qui dirigent le pays. C’est pourquoi les délires des divas autistes qui ont grimpé aux rideaux ce week-end parce qu’on ne les a pas invités à Alger pèsent du poids de l’insignifiance.

Ces donneurs de leçons hors sol feraient mieux de mesurer à quel point leur pays rétrécit et combien ce se dit à Paris est inaudible dès que l’on franchit les frontières de l’Hexagone.

Bientôt les gaulois verront le retour des bases militaires yankee dans l’hexagone et les GI’s parader sur les Champs-Élysées.

Big Charles, lui, doit jouer au ventilateur dans sa tombe à Colombey-les-deux-églises.

Djeha
11 avril 2016

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