Pendant que ce nous tient lieu de dirigeants se chamaillent pour savoir qui va se barrer avec ce qui reste de la caisse qu’ils ont déjà commencé à siphonner avec l’import-import, nos voisins font le tri dans les lycées pour repérer leurs futurs agents de l’Intelligence Service.

Nous savons tous que l’intelligence ne se trie pas. Et c’est sûrement pas dans les « Services » qu’elle s’épanouit. Tout au plus, les troufions recrutent ce que demain les machines à big-data remplaceront. Mais laissons cela pour un autre débat.

Juste une dernière remarque. J’attire votre attention sur cette incongruité: La France islamophobe et anti-arabe donne ironiquement au programme de sélection de ses élites soldatesques le nom du copain de El Khawarizmi.

Lorsque ces savants brillaient à Beit el Hikma sur les rives du Tigre et de l’Euphrate, les Gaulois sur les rives de la seine grimpaient aux arbres, tiraient leurs femelles par les cheveux et buvaient de l’hydromel.

Depuis, les hordes barbaroïdes, des Mongols à Bush Jr, ont dévasté ces régions où est né le paléolithique et l’urbanité.

Ces remarques n’expriment ni nostalgie, ni satisfaction déplacée, seulement une infinie tristesse.

Djeha
4 décembre 2015

La DGSE repère ses futurs agents dès la classe de seconde

Frédéric Simottel
BFMTV
4 décembre 2015

A la recherche de compétences dans le domaine de la cybersécurité, la DGSE s’associe au concours Alkindi pour repérer les jeunes talents mathématiques. Réservé aux élèves de seconde, cette compétition en ligne comporte une série d’épreuves de décryptage de codes secrets.

La détection des meilleurs espoirs d’une filière ne concerne pas uniquement le domaine sportif. Les associations Animath et France IOI cherchent ainsi à repérer de jeunes talents mathématiques, habiles à déchiffrer des énigmes et des codes secrets. Ce concours baptisé Alkindi et qui se déroule en ligne du 30 novembre au 5 décembre est réservé aux élèves de seconde.

Comme pour un tournoi sportif, les candidats franchissent le concours, étape par étape. Un classement est établi à l’issue de la compétition. Les épreuves se déroulent seuls ou par équipes. Il s’agit de résoudre une série de problèmes interactifs. Comme un jeu de pistes, chaque solution débloque de nouveaux énoncés.

Partie intégrante du plan Ecole Numérique

L’objectif de cette compétition, parrainée par Jacques Stern, professeur émérite à l’Ecole normale supérieure et membre de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), n’est pas uniquement ludique. Au delà des prix proposés aux lauréats (ordinateurs portables, tablettes, smartphones, ouvrages sur la cryptologie), les organisateurs veulent sensibiliser les jeunes à la programmation et leur faire découvrir des applications très concrètes des mathématiques, telles qu’ils les travaillent au lycée.

Inscrit dans le cadre de la Stratégie mathématiques et du plan École numérique du Ministère de l’Éducation nationale, le concours Alkindi sert aussi à sensibiliser ces jeunes talents aux questions de cybersécurité et de chiffrement.

C’est d’ailleurs ce sujet de cryptologie qui intéresse de près la DGSE. Il faut savoir que le service de renseignements français figure parmi les unités de cryptanalyse les plus importantes en Europe. Et, selon son directeur de la communication, Nicolas Wuest-Famose, il dispose même du calculateur le plus puissant dans le domaine, sur notre continent. Problème: comme dans toute entreprise, la DGSE souffre d’un manque de compétences technologiques en sécurité de l’information.

Plus de 600 postes à pourvoir d’ici à 2019

Bénéficiant de la priorité donnée par la loi de programmation militaire, la DGSE a tout de même vu ses effectifs grossir de 616 agents entre 2008 et 2013. Mais face aux défis engendrés par la poussée du numérique dans tous les domaines de l’économie et de notre société, les renseignements français cherchent encore à pourvoir plus de 600 agents d’ici à 2019. Les compétences recherchées sont diverses et vont de l’analyste à l’officier traitant en passant par les exploitants de données de communications, les ingénieurs en systèmes d’information et bien entendu des crypto-mathématiciens.

Voila pourquoi le vivier de ces jeunes élèves de seconde intéresse l’Armée. Le futur Alan Turing français figurera peut être au classement de ce concours qui se clôt le 5 décembre.

Source: http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/la-dgse-repere-ses-futurs-agents-des-la-classe-de-seconde-934418.html

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