Reuters (papier que je joins comme d’habitude ci-dessous) rapporte que devant les derniers déportés encore en vie, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé dimanche « à ne jamais fermer les yeux » devant l’antisémitisme, à l’occasion d’une commémoration émouvante du 70e anniversaire de la libération du camp de concentration de Dachau (sud de l’Allemagne).

Evoquant le « grand honneur » de retrouver des survivants de la barbarie nazie, Angela Merkel, née neuf ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, a également martelé que le judaïsme était « une partie de notre identité ».

Durant ces 12 mois de cérémonies marquant la fin du joug nazi, c’est la seule fois où la dirigeante participe à une cérémonie dans un des camps qui ont notamment vu six millions de Juifs exterminés dans la plus grande tentative d’élimination d’un peuple de l’Histoire.
 
Que l’Allemagne batte sa coulpe pour les horreurs qu’elle a commises, c’est un fait.

Il en est un autre : dans la dépêche Reuters, il y a au moins deux contre-vérité.

1. Ce n’est pas la première fois que A. Merkel commémore à Dachau. Elle y est allée en 2013 (Cf. dépêche jointe).

2. Criminaliser la défense de la Palestine.

La nouveauté subreptice vient de ce que Merkel désormais assimile « juif » et « sioniste », en sorte que s’opposer à Israël devient un « crime antisémite ». Reprenons ses mots :

« Nous avons le devoir de ne jamais fermer les yeux ou les oreilles face à ceux qui injurient, menacent ou agressent ceux qui disent qu’ils sont juifs ou défendent Israël »

C’est très exactement pour cela que bataillent tous les sionistes de part le monde : étouffer l’autre crime commis depuis 1945 envers les Palestiniens qu’il ne sera plus possible de défendre sans risquer la prison.

Cette attitude est une ignominie.

2. Il n’y avait pas de camps d’extermination en dehors de la Pologne. Donc il n’y en avait pas sur le territoire du Reich et Dachau n’a jamais été un camp d’extermination, même si on suggère insidieusement qu’il avait servi de « modèle ».

A l’occasion de la visite récente de F. Hollande à Natzwiller-Struthof, on a raconté beaucoup de bêtises aux Français. Les médias qui savent la vérité participent des légendes et des fables révisionnistes et intoxiquent le bon peuple qui ne sait de l’histoire que ce que la télévision et le « totalitarisme démocratique » à la va-comme-je-te-pousse lui racontent.

Pour les détails de cette triste affaire, consulter le bref article que lui a consacré Wikipédia, avec une carte informée de l’horreur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Camps_d%27extermination_nazis

Tout le monde se met à réécrire l’histoire.

Même chez nous…

Avec toujours les mêmes techniques et les mêmes raisons : intoxiquer pour mieux entuber.

3. L’histoire faite religion et ses prêtres.

Ces cérémonies mémorielles prennent un caractère religieux qui estompe l’essentiel, c’est-à-dire les circonstances politiques et économiques du dernier conflit.

Tout se passe comme si la dernière guerre qui a fait près de 70 millions de victimes n’avait eu qu’un objet et qu’un seul but : la destruction de « six millions de juifs ». Le régime nazi aurait été fabriqué dans la seule haine des juifs et de leur anéantissement. Comme si les autres victimes n’étaient pas humaines et ne comptaient pas: “on ne mélange pas les torchons et les serviettes”.

Tout cela n’avait jamais été observé aux lendemains de la guerre. Au tribunal de Nuremberg il n’en a pas été fait mention.
Ces fadaises sont récentes et datent de la fin des années soixante.

L’analyse positive et rationnelle se dégrade en une suite de contes pour enfants avec des ogres, des sorcières, des fées, des lutins, des anges et des « empires du mal ». Avec toujours un Zorro (Batman, Fantômas, Tarzan…) protégeant une multitude d’assassins déguisés en victimes.

De grâce mes amis, à l’exception de l’intimité de votre vie, ne laissez jamais vos émotions l’emporter sur votre néocortex.
Je m’adresse naturellement à ceux qui ont la certitude d’en être pourvus.

Sur cette question Galilée et Descartes, en ses préceptes, ont écrit des choses définitives : Ne rien tenir pour vrai qui ne soit évident à l’entendement et à son observation rigoureuse.

Laissez donc les génuflexions aux imbéciles à la cervelle décorative.

Djeha,
9 mai 2015

 
Dans le camp de la mort de Dachau, Merkel appelle à lutter contre l’antisémitisme
 
AFP le D. 03/05/2015 à 08:21, mis à jour à 18:28

Devant les derniers déportés encore en vie, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé dimanche “à ne jamais fermer les yeux” devant l’antisémitisme, à l’occasion d’une commémoration émouvante du 70e anniversaire de la libération du camp de concentration de Dachau (sud de l’Allemagne).

“Nous avons le devoir de ne jamais fermer les yeux ou les oreilles face à ceux qui injurient, menacent ou agressent ceux qui disent qu’ils sont juifs ou défendent Israël”, a lancé la dirigeante, devant plusieurs centaines de rescapés, vétérans américains et personnalités politiques, réunis dans le camp de Dachau, à 17 km au nord-ouest de Munich.

Evoquant le “grand honneur” de retrouver des survivants de la barbarie nazie, Angela Merkel, née neuf ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, a également martelé que le judaïsme était “une partie de notre identité”.

Durant ces 12 mois de cérémonies marquant la fin du joug nazi, c’est la seule fois où la dirigeante participe à une cérémonie dans un des camps qui ont notamment vu six millions de Juifs exterminés dans la plus grande tentative d’élimination d’un peuple de l’Histoire.

En raison du grand âge des rescapés, c’est également l’une des dernières occasions où la chancelière, en tant que représentante du gouvernement allemand, et les témoins encore en vie se retrouvent dans ce lieu de mémoire où périrent 43.000 personnes dans une horreur indicible.

Arrivée sous des trombes d’eau, Angela Merkel, en imperméable bleu marine, le visage fermé, a déposé une gerbe de fleurs devant l’ancien crématorium, avec un ancien déporté français, Clément Quentin.

M. Quentin, âgé de 94 ans, avait raconté à l’AFP qu’il “attendait de crever” quand le 29 avril 1945 les soldats américains étaient venu libérer le camp.

“Aux morts!”, a ensuite lancé l’un des responsables du Comité international de Dachau, qui regroupe des rescapés, avant que la foule ne se recueille longuement, près du four crématoire de ce camp, le premier créé par le régime nazi, en 1933.

Dans un silence étourdissant uniquement interrompu par les cloches des chapelles du camp, la foule mêlant rescapés, dont certains en chaise roulante, d’autres portant le foulard des déportés, et anciens combattants américains, a effectué à pied et sous la pluie le chemin vers la Place d’appel.

Quand les Américains ont libéré le camp, “je me suis senti redevenir un être humain”, a raconté un autre rescapé français, Jean Samuel, dans un vibrant témoignage, devant des centaines d’invités du monde entier.

Les Américains “n’en croyaient pas leurs yeux devant les monceaux de cadavres” qu’ils ont découverts à leur arrivée dans cette usine de la mort, a-t-il ajouté.

“J’avais 21 ans, la guerre m’avait volé ma jeunesse”, a-t-il poursuivi, évoquant ensuite ses années de silence avant finalement de commencer à témoigner de son calvaire à l’âge de la retraite.

A l’heure où de nombreux survivants sont déjà morts, le président du Conseil central des juifs d’Allemagne, Josef Schuster, a invité à garder intacte la mémoire de la Shoah. Avec le temps, “la distance grandit, l’empathie diminue”, a-t-il insisté. S’adressant à la jeunesse, il a lancé : “Vous n’êtes pas fautifs mais vous portez la responsabilité” de ne pas oublier l’horreur des camps.

A l’entrée du camp, la porte en fer forgé vient rappeler le cynisme des nazis avec son inscription “Arbeit macht frei” (“Le travail rend libre”).

Ce portail a été dérobé durant une nuit de novembre par des inconnus. Une copie a été inaugurée jeudi.

Ouvert initialement pour y interner les prisonniers politiques, Dachau a servi de modèle d’organisation pour les autres camps de la mort, de Treblinka à Buchenwald.

Le 29 avril 1945, il avait été libéré par les Américains. Les images d’archives de l’époque montrant notamment les survivants hagards, malades et amaigris, restent insoutenables.

Dans cette paisible cité verdoyante de Bavière, le camp, ouvert le 22 mars 1933 — moins de deux mois après l’arrivée d’Hitler au pouvoir — fut installé tout d’abord dans une usine de munitions à l’abandon, avant la construction d’un grand complexe de bâtiments à partir de 1937.

Plus de 206.000 prisonniers venus d’une trentaine de pays y ont été détenus.

Les cérémonies internationales du 70e anniversaire de l’ouverture des camps ont débuté le 27 janvier à Auschwitz, en Pologne occupée par les nazis.

RAPPEL

Merkel rend hommage aux victimes de Dachau

Reuters le mercredi 21/08/2013 à 00:14

DACHAU, Allemagne, 20 août (Reuters) – Angela Merkel s’est rendue mardi au camp de concentration de Dachau pour rendre hommage aux 41.000 personnes qui y ont été tuées par le régime nazi, visite qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait effectuée.

Marquant une pause dans la campagne pour les législatives du 22 septembre, la chancelière allemande a déposé une gerbe à la mémoire des victimes et s’est entretenue avec des rescapés, dont Abba Naor, âgée de 85 ans.

“Merkel vient pour dire que nous n’oublierons jamais ce qui s’est passé ici”, a déclaré cette native de Lituanie, dont la mère et le frère alors âgé de cinq ans ont péri dans le camp.

Dachau, près de Munich, a ouvert en 1933, quelques semaines après l’arrivée d’Adolf Hitler au pouvoir. Destiné aux opposants du régime nazi, il a ensuite servi de modèle aux camps d’extermination où six millions de juifs ont trouvé la mort.

Deux cent mille personnes y ont séjourné jusqu’à l’arrivée des troupes américaines, en 1945. Les mots “Arbeit Macht Frei” (le travail rend libre) accueillent toujours les 800.000 visiteurs annuels du camp.

“Le nom de Dachau est tragiquement célèbre parce qu’il a servi de modèle aux camps de concentration. Le souvenir de ce destin me remplit de tristesse et de honte”, a déclaré la chancelière, qui s’est inquiétée de la persistance de la mouvance néonazie.

Une quinzaine de minutes après cette visite, Angela Merkel, qui brigue un troisième mandat, tenait meeting avec des conservateurs bavarois dans la ville qui a donné son nom au camp. (Stephen Brown, Jean-Philippe Lefief pour le service français)

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