Il y a les pauvres, il y a les riches. Et il y a aussi la vie hors de la politique. Quand on apprend juste qu’à se donner les moyens d’essayer de bien vivre. Sans trop chercher à trop comprendre. Aller doucement, réfléchir à sa vie, à son sens et les moyens de toujours s’en sortir. Surtout quand on est constamment dans le gouffre, à juste survivre.

Mais avec l’actualité qui souvent nous subjugue, on oublie vite qu’il y a autre chose, d’autres occupations, d’autres sujets attrayants. Et quand on végète, on a de la peine à prendre parfois ses distances afin de juste bien respirer. Toujours donc prés des événements même lorsqu’ils surgissent si loin de nous. Le monde aujourd’hui est une sorte de village. Tous donc concernés. Tous donc visés.

Je regarde pourtant depuis assez de temps moins les infos sur les chaînes françaises, européennes. Longtemps j’ai vécu avec cette impression que tout ce qui arrive de mauvais sur terre, c’est aussi de ma faute. Alors qu’ils brillent d’intelligence, de bonté, de compétence !

J’ignore si cela se passe juste dans ma tête d’oisif ? Qui idéalise tous les autres… Et jamais ma petite personne. Et pourquoi aussi depuis toujours ce besoin d’être tout le temps reconnu ? Pourtant à ce que je sache, je n’ai rien créé et je ne brille nullement. Cela se passe donc en moi. Pourquoi faut-il alors, chaque fois qu’ils en rajoutent tant les civilisés qui nous mettent tous, nous les basanés, nous les « musulmans » dans le même sac ? C’est déjà assez compliqué avec moi-même, avec nous-mêmes !

C’est normal, que lorsqu’on arrive en pays étranger, des autochtones remarquent notre présence. Particulièrement dans une petite ville, un village. C’est partout ainsi. Et l’étranger quelque part s’il ne s’adapte pas vite ne vit pas sans éprouver de sérieuses difficultés. Alors que m’avait il prit d’immigrer ailleurs, partir à la découverte d’autres vivre-ensemble ?

Mon histoire est sûrement semblable à celle de tout colonisé. Il fut donc une fois cette histoire cette affaire : la fascination. « Une grande civilisation que cet Occident » m’avait confié le vieil praticien qui prend de temps en temps le temps de m’écouter. Et donc cet amour infini pour la race blanche fascinante.

J’ai mis du temps à me rendre compte qu’ils ne sont pas tous, les français les européens responsables du pillage des pays du Sud. Et qu’une bonne partie d’entre eux sont dans des situations similaires aux nôtres.

Si la colonisation est finie, le néocolonialisme il faut en faire avec.

Mais, pardon de vous confier encore, que les occidentaux ne sont pas tous responsables de notre mode de vie assujetti à la religion. Ils ont dépassé cela depuis longtemps. C’est peut être cela qui les irrite. Heureux donc qui comme eux ont trouvé les bonnes recettes de bien vivre-ensemble dans la magie de cette laïcité !

Ce qui nous importe à nous « toujours dans les ténèbres » c’est de nous accepter. De trouver les moyens de s’aimer. De vivre ensemble sans tout le temps rêver leur monde. Cela demande tant de sacrifices pour arriver un jour à un développement harmonieux en nos pays du Sud.

Les occidentaux ne peuvent pas accueillir toutes les misères du monde. Mais qu’ils cessent de nous culpabiliser, de nous mettre tous dans le même sac. Nous ne sommes pas tous des délinquants. Et les désaxés il y en a partout. Et des gens supers, il y en a aux quatre coins du monde. Alors des deux côtés de Mare Nostrum, il faut cesser de se regarder en chiens de faïence.

Il faut garder l’espoir d’un jour un monde meilleur. Travailler tout le temps à accepter nos différences. Il en va de notre salut à tous.

Nourdine Amokrane
25 janvier 2015

3 commentaires

  1. Mouloud Dani on

    Un mot sur la laïcité
    Tout d’abord qu’est-ce-que la laïcité? Elle est définie ainsi sur Wikipédia: »La laïcité ou le sécularisme est le principe de séparation de l’État et de la religion et donc l’impartialité ou la neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses. Par extension, laïcité et sécularisme désignent également le caractère des institutions, publiques ou privées, qui sont indépendantes du clergé.
    La laïcité s’oppose à la reconnaissance d’une religion d’État. »Voilà,tout est dit dans cette définition.En d’autres termes, la laïcité est une nouvelle religion qui a son dieu: l’homme.

    Croire à la laïcité,c’est être libre de faire tout ce qu’on veut.Cette nouvelle foi laïque a entraîné la débauche de la société,l’apparition du colonialisme,puis du néocolonialisme avec son corollaire le capitalisme pur et dur (En 2016, la moitié de la richesse sera détenue par seulement 1% de la population à l’échelle du globe. Un décalage qui ne cesse de s’accentuer-source: Sudouest.fr du 19/01/2015).

    Les valeurs humaines et universelles sont devenues rares, sinon disparues.Elles ont été remplacées par l’individualisme et le culte de soi. »Après moi,c’est le déluge »est devenu le leitmotiv de la plupart des gens laïques même si a priori,ils scandent œuvrer pour le bien social.

    Quelle est la solution? Revenir aux valeurs humaines intrinsèque: amour de l’autre, partage équitable de la richesse naturelle,mettre fin aux fléaux qui rongent les sociétés,promouvoir une justice équitable et surtout, retourner à la religion : l’Islam.On se dit musulman,mais on n’applique que quelques actions rituelles comme le hajj ,les prières quotidiennes et autres sans que cela n’entraîne un changement dans son comportement au sein de la société.Il est dit dans le hadith: Anas qu’Allah l’agrée rapporte que le Prophète que le salut soit sur lui a dit:« L’un de vous n’est véritablement croyant que s’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même».C’est tout un programme.Je termine avec ce verset: »En vérité, Allah ne modifie point l’état d’un peuple, tant que les [individus qui le composent] ne modifient pas ce que est en eux-mêmes » (Noble Coran,Sourate 13 Le Tonnerre,verset 11).

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